Dimanche dernier, j'ai mis mon quatrième dossard en carrière à la Traversée du Massacre. Une course qui me réussit bien puisque, pour la quatrième fois en autant de participation, je monte sur la plus haute marche du podium. Je dois avoir un bon Karma qui traîne dans le coin.
Ce dimanche (hier, j'entends) ce devait être l'Engadine, mais l'organisation a décidé d'annuler l'épreuve, la faute au vilain virus dont tout le monde parle. Il a fallu se rabattre sur la Savoyarde, une course locale dont le résultat me laisse amer. Pensant filer vers la 2ème place, je me fais rattraper à deux kilomètres du but, et l'arrivée fut un peu la foire d'empoigne, je me fais skier sur les bâtons et termine finalement 7ème au sprint.
J'ai parlé du Massacre, de l'Engadine, de la Savoyarde... Donc, grande question qui, j'imagine, vous brûle les lèvres, qu'est-ce que vient faire Chantal Goya dans tout ça?
J'y viens, j'y viens.
Si l'annulation de l'Engadine a fait le malheur des uns, elle a fait le bonheur des autres: j'allais pouvoir accompagner le reste de la famille au concert de CHANTAL GOYA à Lyon.
Les enfants étaient surexcités, vous imaginez bien, depuis le temps qu'ils écoutaient sans relâche l'intégrale de la chanteuse, ils allaient enfin assister au spectacle du Soulier Magique.
La veille à minuit, ils étaient encore en train de nous demander quand on allait voir le "Pes'tacle".
A sept heures du matin, il nous sautaient dessus et nous tiraient par la main en nous disant qu'on allait être en retard.
Pauvres de nous, le spectacle était à quinze heures. Il a fallu faire patienter les petits monstres jusqu'à l'ouverture des portes. A dix spet-heures trente, nous quittions les gradins, les enfants piaillaient parce qu'ils voulaient y retourner, et vu qu'on avait zappé la sieste, ils étaient dans tous leurs états.
En fin de journée, retour à la maison, préparation des skis. Départ le lendemain pour la Féclaz. Tests des skis, coup de fusil du départ. Jusque là, tout allait bien.
C'est devenu beaucoup plus compliqué à partir du premier kilomètre, lorsque j'ai commencé, pour tuer le temps, à me chanter en boucle la chanson du coucou entendue la veille: "Coucou, dans la forêt, y'a le coucou qui chante..."
Ça a duré jusqu'à la ligne d'arrivée.
Durant 1h30 de course, le Coucou m'a saoûlé de ses "coucou" à tout va.
J'ai remercié les enfants lorsque je suis rentré.
Heureusement, ce n'était qu'un marathon à ski. Le moment a été difficile, mais il aurait été bien pire si ça avait été un Ultra Trail de 20 heures.
Je crois que j'aurais bouffé du coucou à tous les repas ensuite.
Pour info, le spectacle de Chantal Goya, c'est un moment magique avec les enfants, beaucoup d'émotion dans la salle, je suis impressionné par la performance sur scène de cette femme de 77 ans, et je suis sérieux, aucun second degré là-dessus.
bonsoir
RépondreSupprimertu as peut etre fait ta derniere course de ski de fond hier à la feclaz dommage maintenant il y a de la neige pas trop decu de finir à cause du covid 19, bravo quand meme pour ta saison , bonne soiree
herve la balme de sillingy
Oui, effectivement, les skis risquent d'être rangés au placard :(
Supprimertu peux nous le dire quelle t'as arraché une petite larme...
RépondreSupprimerZut, je pensais que ça allait passer inaperçu?!!!
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