Si, comme moi, vous chaussez de temps à autre les ski à roulettes, cette fin d'automne et pleine de faits d'hiver. En attendant la neige, pour sûr, c'est moins monotone.
Arrêtons-là avec les jeux de mots faciles, et place à l'action. Ce que j'aime, avec le ski roue de novembre, c'est toute cette incertitude qui entoure les sorties.
Les plaques de verglas à la sortie d'un virage, bien cachés, bien à l'ombre. Les feuilles amassées sur la route, dans une enfilade, humides à souhaits. Les sorties des tracteurs, emportant dans leur sillon quantité de terre qui se disperse gentiment sur l'asphalte et transforme la voie en véritable champ de mine. Les inversions de température, en arrivant dans les fonds de vallée, qui nous font claquer des dents, vu qu'au départ, il y avait le soleil, qu'il faisait bon, et que d'un coup d'un seul, on passe de +10 degrés à -10. Les journées d'un coup trop courtes, mais on ne s'en rend compte que lorsque le soleil tombe, qu'on n'y voit plus rien et qu'il nous reste encore dix bornes à parcourir. Dans le noir, à se faire kloxonner par toutes les voitures.
Moi qui aime bien l'aventure, pas de doute, j'aime l'automne ?...
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jeudi 23 novembre 2017
jeudi 16 novembre 2017
Attention, neige !
Ah, la neige...
En avril, on en a raz-le-bol, et pourtant, il y en a plein sur les montagnes. Les beaux jours arrivent, et si les jambes frétillent, c'est pour sortir le vélo, aller gambader dans les forêts en croisant les doigts pour que la neige ait fondu.
Le printemps passe, puis l'été. Vient l'automne, les premières matinées fraîches, et voilà que les jambes frétillent à nouveau. Les (skis à) roulettes, on en arrive à saturation, on scrute les webcams en espérant une légère chute, à peine de quoi saupoudrer les montagnes.
Pour skier, direction le tunnel, à guichet fermé. On tourne en rond, jusqu'à en avoir le vertige. Le premier jour, on se dit que c'est mieux que rien, le dernier, que c'est bien long et qu'on ne nous y reprendra plus.
Puis le snowfarming, en fonds de vallées. On tourne toujours en rond, à défaut d'être à ciel couvert (nostalgie du tunnel ?), on respire à ciel ouvert.
Novembre, enfin, mois de toutes les promesses (et de tous les désespoirs), la perspective de chausser les skis sur de la neige, de la vraie, celle tombée du ciel et pas des canons, alors qu'on attend qu'une chose, pouvoir donner l'assaut, être le premier à fouler les pistes, et skier jusqu'à n'en plus pouvoir.
En ce milieu novembre, il a donc neigé! Qu'on se le dise (pour se rassurer), elle va rester. Une chose est sûre, il y en a pour tous les goûts ;o)
En avril, on en a raz-le-bol, et pourtant, il y en a plein sur les montagnes. Les beaux jours arrivent, et si les jambes frétillent, c'est pour sortir le vélo, aller gambader dans les forêts en croisant les doigts pour que la neige ait fondu.
Le printemps passe, puis l'été. Vient l'automne, les premières matinées fraîches, et voilà que les jambes frétillent à nouveau. Les (skis à) roulettes, on en arrive à saturation, on scrute les webcams en espérant une légère chute, à peine de quoi saupoudrer les montagnes.
Pour skier, direction le tunnel, à guichet fermé. On tourne en rond, jusqu'à en avoir le vertige. Le premier jour, on se dit que c'est mieux que rien, le dernier, que c'est bien long et qu'on ne nous y reprendra plus.
Puis le snowfarming, en fonds de vallées. On tourne toujours en rond, à défaut d'être à ciel couvert (nostalgie du tunnel ?), on respire à ciel ouvert.
Novembre, enfin, mois de toutes les promesses (et de tous les désespoirs), la perspective de chausser les skis sur de la neige, de la vraie, celle tombée du ciel et pas des canons, alors qu'on attend qu'une chose, pouvoir donner l'assaut, être le premier à fouler les pistes, et skier jusqu'à n'en plus pouvoir.
En ce milieu novembre, il a donc neigé! Qu'on se le dise (pour se rassurer), elle va rester. Une chose est sûre, il y en a pour tous les goûts ;o)
Première sortie "au pied", beau temps belle |
La Clusaz, entre canon, snowfarming et neige naturelle. 2km, on tourne un peu en rond... |
Et conditions optimales à Flaine, qui, comme chaque année... |
...remporte la palme de l'enneigement au mois de novembre. 8km de ski |
Et pour moi, la reprise signifie aussi le mode "Robinson", comme le diraient les copains du team. Sieste comme on peut entre deux séances |
mardi 7 novembre 2017
La neige de culture, ou snowfarming, quel spectacle !
Dans certains coins du globe, dès le mois d'octobre, si vous êtes suffisamment patients et curieux, vous aurez peut-être la chance d'assister à un spectacle improbable.
Vous connaissiez le maïs, le blé, l'avoine, la tomate, la courge et consort, désormais, une nouvelle culture fait fueur, celle de l'or blanc.
Le gros du travail s'effectue en fin d'hiver. Armés d'une pelle (grosse de préférence), les connaisseurs font un tas de neige, le recouvrent d'une épaisse couche de sciure de bois. Ils le laissent reposer plusieurs mois, pas besoin de terrain fertile, qu'il soit argileux, calcaire, sableux, siliceux, siliceux, bitumeux, tout est bon pour ce genre de culture.
Courant d'automne, lorsque la température flirte avec le négatif, la sciure est ôtée, découvrant alors le tas de neige qui n'a quasiment pas bougé (seulement 30% de perte). La neige est ensuite étalée par une machine, sur une largeur de 3 mètres et une longueur de plus d'un kilomètre.
C'est là que, si vous êtes suffisamment calme et attentif, vous découvriez un divertissment peu commun.
Pas de biche, de cerf ou de sanglier, bien plus singulier, vous pourrez apercevoir des humains s'approcher sans méfiance, vêtus de gants, lunettes et de planches glissantes. L'hexibition peut durer des heures, les humains sont plutôt tenaces et tournent en rond sans relâche sur la bande de neige. N'hésitez pas à taper dans vos mains, ils ne sont pas craintifs, et au lieu de les faire fuir, vous les exciterez et ils tourneront davantage jusqu'à ce que la fatigue les arrête.
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