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jeudi 29 novembre 2012

Une course à skis

Aujourd'hui, il y avait une course de ski de fond.
De quoi ?!
De ski. Vous savez, le ski, c'est deux planches que vous mettez aux pieds, qui vous permettent de glisser sur la neige. Et la neige, c'est ce machin blanc qui tombe du ciel et qui vous transforme les doigts en bouts de bois lorsque vous la prenez entre les mains.
Si je vous parle de ski, vous allez forcément imaginer les grandes stations, l'attente confortable dans les remontées mécaniques, le chocolat chaud à la mi journée, bref, un moment paisible et pas très fatigant. Oubliez tout ça, moi, je vous parle de ski de fond, de montées, de descentes, du coeur qui dépasse les 180 pulsations à la minute, de la bave qui coule sur le menton, des jambes dures comme du béton au sommet des bosses. Oui, je vous parle de sport.
Aujourd'hui, il y avait donc une course de ski de fond. La course, au départ, elle devait avoir lieu dans le Jura. Mais, faute de neige, elle est dû être déplacée dans une station lointaine des Hautes Alpes. En France, le ski de fond n'étant pas forcément un sport qui déplace les foules et les médias (contrairement à la Norvège), je vous laisse imaginer les spectateurs présents pour nous encourager le long de cette piste de repli. Imaginez un match de foot avec des joueurs en grève : pas grand monde dans les tribunes. Mais je divague, bien entendu. On n'a jamais vu des joueurs de foot en grève.
Alors voilà, aujourd'hui, j'ai enfilé un dossard, histoire de voir si, malgré mon âge certain (cette année, j'ai l'heureuse surprise de voir "master", synonyme de "vétéran", assimilable tout simplement à "vieux" à côté de ma catégorie d'âge) j'arrivais encore à titiller les petits jeunes.
Je termine 4ème. Derrière trois gamins. 4ème, c'est pas trop mal, mais heureusement que j'avais mes deux cannes pour m'aider à garder l'équilibre, sinon, je sais pas comment j'aurais terminé la course.
A quatre pattes, probablement.

vendredi 16 novembre 2012

Moment de poésie


Dans ses pas incertains,
Il reconnut la mesure,
Irrégulière, Heurtée,
Esquissée dans un soupir vieillissant.
La plainte semblait noyée
Par le passage des saisons,
Par des silences fourmillants,
Trop nombreux pour être effacés.

Elle était là,
Face à lui.
Elle se tenait droite,
Tremblante,
Innocente.
Et face aux querelles du temps,
Enfouie sous un conditionnel aux grincements latents,
Elle laissa un choix mûrir,
Jusqu’à le laisser s’évader.
Négligeant les remords,
Parce qu’il fallait voir au présent,
Parce qu’il fallait conjuguer l’avenir,
Parce qu’il fallait recommencer à rêver.

Pour atténuer ses tremblements,
Il prit la main dans la sienne,
Délicatement,
Silencieusement.

Les doutes s’estompèrent,
Et aux incertitudes des années,
D’une vie aux mille regrets,
Rien ne saura lui enlever
Le courage d’avoir osé.


samedi 3 novembre 2012

L'analyse Freudienne (Pause philosophie, 2ème édition)

Hier, j'ai fait un rêve étrange. J'allais faire mes courses au supermarché, et j'ai senti quelque chose bouger dans ma bouche. Une molaire se déchaussait, je pouvais la faire bouger avec ma langue. L'impression était assez désagréable, d'autant plus que, sur le moment, rien ne laissait penser que j'étais en train de rêver, et au réveil, ce fut un soulagement de constater que toutes mes dents étaient solidement fixées. Ce n'est pas la première fois que je fais ce genre de rêves.J'imagine que c'était dû à la peur de vieillir.
-T'es complètement à côté de la plaque, m'a fait l'une de mes frangines. 
-Ah bon? Tu t'y connais en rêves, toi ?
-Tiens, regarde là-dedans, m'a-t-elle fait en me tendant un petit bouquin.
J'ai regardé l'ouvrage, un exemplaire sur l'analyse Freudienne des songes.
J'ai rougi en regardant le bouquin. En fait, l'ami Freud faisait une analyse érotique sur chacun de nos rêves.
Et en gros, dans mon cas, le rêve renvoyait à ma période pubère, et à un certain appétit de... euh... comment dire... enfin bref, vous comprenez très bien.

J'ai alors repensé à toutes ces dents de lait que j'avais perdues dans mon enfance, et que j'avais confiées innocemment à la petite souris.
J'ai refermé l'ouvrage, dubitatif, et je me suis dit que Freud avait pas mal de trucs à revoir si jamais il décidait de refaire un bouquin...


L'est nul, ce Freud, quand même...



PS: Vu le succès de ma première pause philo, qui est bien entendu dans les archives, j'ai décidé que dorénavant, il y aurait des éditions régulières pour rendre hommage au maître (Van Damme).