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vendredi 21 octobre 2016

Sundby, Johaug, Saints tricheurs ?

Nouveau tremblement de terre. Après Sundby dans le courant d’été, au tour de Johaug de tomber pour dopage. Johaug l’intouchable, qui a complètement survolé l’hiver dernier. Capable de partir seule devant dès les premiers mètres et de faire cavalier seul pendant plus de trente kilomètres. Johaug, l’une des pièces maîtresses de l’armada norvégienne.
Ce qui me rassure, c’est de voir que, à nouveau, les plus grands noms du sport peuvent tomber pour dopage, qu’il y a parfois une justice, que l’élite mondiale n’est pas intouchable. Alors certes, avec un bon avocat et le soutien de toute une nation, les sanctions sont parfois ridicules (deux mois pris par Sundby en période estivale, deux mois pour Johaug), mais elles nous rappellent que le sport est toujours sous la gangrène de la tricherie, qu’il faut batailler, et que, tôt ou tard, justice peut-être rendue.
Mademoiselle Johaug est une petite étourdie. Par la plus grande inadvertance, elle a utilisé une crème pour les lèvres contenant du clostebol, un stéroïde anabolisant . Elle ne savait pas, avoua-t-elle en pleurs. Mettant la faute sur son médecin. Le médecin a bon dos, et il est vrai que, sur l’enveloppe du produit, la marque antidopage n’était pas assez explicite. Mais heureusement, il y a eu un coupable, et vu que ce coupable ne pouvait-être Johaug, le médecin était désigné d’office.
Si ce n’est pas moi, c’est donc mon frère, clamait La Fontaine.
Les âmes sensibles auront vu une Johaug en larmes, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Clamant corps et âme qu’elle était une personne indiscutablement honnête. Une victime. Les larmes ont toujours eu effet d’apaiser nos rancoeurs. Virenque avait été parfait en 1998, et tout le monde lui avait pardonné le (seul ?) écart de sa longue carrière. Bien sûr, notre ami cyclise était rentré par la suite dans les rangs, refusant de toucher quelconque produit illicite. Oui, bien entendu, nous n’en doutons ab-so-lu-ment pas. Il en va de même pour Lance Armstrong, affirmant avec une droiture insolente qu’il était homme de bien, bien au-delà de tout soupçon. Nous savons tous que Lance était un grand fan de Walt Disney, en particulier de Pinocchio.
Ce qui m’amuse particulièrement, c’est cette étourderie des grands sportifs. Qui mangent trop de viande contaminée (Contador), qui achètent en plein milieu de la nuit, dans une pharmacie de garde, une crème contre les hémorroïdes (Bousquet), qui embrassent une strip-teaseuse ayant sniffé de la cocaïne (Gasquet)… Tout y passe, les médicaments pour la grand-mère, ceux pour sa femme enceinte, même ceux du chien !
Pour notre malheureuse et inattentive Johaug, c’était donc la faute du petit stick à lèvres.
Mais tout va bien, au lieu des deux ans de suspension requis normalement pour un contrôle positif, Johaug a juste eu droit à une douce réprimande. Pas trop sévère non plus, bah non, quand même, faut pas exagérer…
Mais sachant que deux mois, c’était tout de même trop pour Sainte Thérèse, son avocat a décidé de faire appel. Enfin, passons.
Ce qui me dérange dans tout cela, c’est tout d’abord la clémence des fédérations nationales. Comment éradiquer le dopage, si les sanctions prises ne sont jamais celles qu’elles devraient être ? Le constat est éloquent, avec un bon avocat, de l’argent et de la notoriété, les jugements sont toujours revus à la baisse. Lorsqu’il n’y a pas tout simplement non lieu.
Qu’en est-il des hautes instances ? Les fédérations internationales ne devrait-elles pas imposer des sanctions aux athlètes, si celles-ci ne sont pas respectée au niveau national ?
Ne faudrait-il pas être un peu moins permissif, prendre des sanctions plus draconiennes, afin d’éradiquer le fléau ? D’aucuns diront qu’il faut être magnanime, qu’il faut pardonner. Pardonneront-ils aussi facilement à la personne qui leur volera leur portefeuille, leur voiture ou qui brûlera leur maison ?
Bien entendu, ce n’est pas la même chose, non. Pourtant, le dopage n’est-il pas du vol ? Les dopés n’enfreignent-ils pas des règles ?

Le dopage existe dans le sport de haut niveau, c'est indéniable, mais battons nous, pointons du doigt les tricheurs, ne les acclamons plus, ne leur serrons plus la main, laissons les dans leur petitesse.
Mais surtout, n'oublions pas qu'il y a aussi d’honnêtes gens, que le sport peut être beau, sain, rempli de valeurs.
Et c’est là l’essentiel.  


jeudi 6 octobre 2016

Victoire aux Glières !!!

J'ai gagné aux Glières. Dit comme ça, forcément, ça cause. La presse l'a relayé, dans le monde entier, même! Forcément, cette victoire aux Glières, tout le monde l'attendait. Certaines personnes pensaient désormais que ce serait chose impossible, tant j'étais accoutumé à jouer les seconds rôles. Dans le coin, les gens me voyaient, à juste titre, comme le meilleur second que le plateau des Glières n'ait jamais eu.
Et puis... et puis d'un coup, la donne a changé. Comme ça, sans coup férir. J'en ai presque eu du mal à le croire, jusqu'aux dernières minutes, j'ai imaginé que le sort allait s'en mêler. Il a fallu que je franchisse la ligne d'arrivée, que je sonne la cloche, que le gens me disent "ça y est, tu l'as fait !" pour que je réalise enfin ce qui venait de m'arriver.
Il a fallu quatre jours pour que je m'en remette.
Alors si vous avez loupé l'info, je le dis, je le répète, j'ai gagné aux Glières!!!
Sauf que...
Sauf que c'était pas en ski, mais en course à pied.

Je sais, c'était trop beau pour être vrai...