Recherche partenaire

Je suis à la recherche de partenaires financiers, si vous voulez faire partie de l'aventure, n'hésitez pas à me contacter. Je m'engage à promouvoir votre image de la meilleure façon possible.

lundi 3 juin 2024

Top 10 à la MaxiRace - Partie 1

J'aurais préféré pouvoir écrire "Top 5 à la Maxi Race". On est d'accord, ça aurait encore plus causé. Surtout avec le plateau de départ, complètement hallucinant. Ce top 5, même moi, j'y ai cru quasiment jusqu'au bout. Mais il y avait de la boue, et moi, à la fin, j'étais un peu à bout.
Ok, on va arrêter là pour les jeux de mots à deux balles (mais je vais pas m'en priver d'en refaire si l'occasion se présente), et on va rentrer dans le vif du sujet.
La Maxi Race, édition 2024.
Mon retour aux choses sérieuses. Le format long en course à pied, même s'il n'y avait que 94 bornes au départ. Pas de quoi casser 3 pattes à un canard. Mais bon, des formats de 10 heures de course (à part l'Echappée Belle l'an passé qui reste une course à part tant elle est atypique), je n'y avais plus goûté depuis 2021 et une belle galère à un demi tour d'un certain Mont Blanc.
Je vois venir les mauvaises langues qui me diront que j'étais au départ de la MaxiRace l'an passé, mais elle ne faisait QUE 87km. Donc oui, on peut pas comparer.
Cette année, l'organisation avait mis les bouchées doubles. Vu que la course était à première vue trop facile, elle a corsé le truc en nous rajoutant de la boue. Oh, juste un peu, fallait pas non plus abuser. Si on doit faire une comparaison, ce serait juste de quoi transformer un 3000 mètres en 3000 mètres steeple.


(âmes sensibles, s'abstenir quand même de cliquer)

Comme j'ai le nez creux (parfois, ça m'arrive), j'ai flairé le truc. Fin avril, je m'étais inscrit à la toute dernière minute au Trail du Nivolet Revard, en terres d'un certain Duc de Savoie (Ugo Ferrari pour les intimes).

J'avais décidé de revenir sur cette MaxiRace avec un idée fixe: réussir à prendre du plaisir du début à la fin du parcours.
Hop hop hop, avis aux détracteurs, merci de garder la langue dans votre poche, faire un Ultra Trail de plus de 8 heures ET prendre du plaisir, ça existe.
Oui, tout à fait: au moment de prendre le dossard, et puis quand on franchit la ligne d'arrivée en se disant avec conviction: là, vraiment, c'est la dernière, plus jamais on ne m'y reprendra.

Faire l'Ultra, c'est comme faire de la politique. Il y a un Univers entre ce qu'on dit et ce qu'on fait dans la réalité.
D'ailleurs, je me souviens très bien mon arrivée à la SaintéLyon l'année dernière, en me disant:
TER-MI-NÉ. Ras-le-bol de ces trucs de débiles, là, c'est trop, c'est plus (ou pas) pour moi.
Chose que je m'étais dite également à l'arrivée des Templiers, un mois avant.
Pour ma défense, je vais dire qu'à cette époque, je ne m'entraînais plus, et je comptais sur les doigts d'une main les sorties de plus de deux heures.
Mais il y avait tout de même le discours qui a changé.
Ma promesse avant les élections des courses de l'année à venir.
J'allais y revenir.
En janvier, j'ai ouvert ma boîte mail, avec une invitation pour l'édition 2024 du mini tour du Lac d'Annecy.
J'ai hésité, pesé le pour et le contre.
J'ai visualisé toutes mes galères. Passé en revu mes douleurs, les moments difficiles, toutes ces heures à vouloir abandonné, à me demander pourquoi, qui, ou comment.
Pourquoi, pourquoi, POURQUOI ?!!!!!!!!!!!!
J'ai souri, j'ai vu l'icone de la corbeille.
S'il y avait une chose de sûre, c'est que j'allais jeter le mail dans la corbeille.
Je ne vais pas vous mentir (je ne mens jamais), c'est ce que j'ai fait. Sauf qu'entre temps, j'avais cliqué sur le lien d'inscription pour le remplir en bonne et due forme...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire