Recherche partenaire

Je suis à la recherche de partenaires financiers, si vous voulez faire partie de l'aventure, n'hésitez pas à me contacter. Je m'engage à promouvoir votre image de la meilleure façon possible.

mercredi 29 janvier 2020

La 1ère depuis deux ans

Effectivement, ça faisait longtemps. Deux ans, pour ainsi dire. Une éternité. 
Je l'ai prise en rentrant d'Autriche. Elle traînait au bord de la route, j'ai eu pitié. Je ne sais pas depuis combien de temps elle attendait, je voulais faire une B.A., je ne me suis pas méfié. Pourtant, j'aurais dû être sur mes gardes, mais faut dire qu'avec deux courses dans le week-end, j'ai baissé un peu la vigilance. Je sais que ça vous fait sourire, mais au fond, vous auriez fait pareil. 
Depuis deux ans, je pavanais. En même temps, je touchais du bois, je savais que tôt ou tard, je n'allais pas y couper. Mais deux ans, ça paraissait une éternité, alors forcément, je me sentais plus fort, plus aguerri.
Et puis voilà, en début de semaine, je l'ai eue. Ou plutôt, c'est elle qui m'a eu.
Elle, eux, lui, qu'importe, ma première crève, mes premiers microbes, mon premier virus.
Une bonne barre au front, des courbatures, une énergie au raz des paquerettes. Des jours à pantoufler, à traîner sa carcasse, à en avoir plein le nez.
L'histoire pourraît s'arrêter là, mais avec moi, vous n'êtes jamais au bout de vos surprises. C'est ce qui fait mon charme.
-Ton quoi ?!!! (ça, c'est Isa qui passe par là)
Comme vous le savez (et si vous ne le savez pas, je vous l'apprends), les bons rhuBes, les angines, les grippes ou peu importe, c'est une semaine avec des médicaments et sept jours sans.
Vendredi, après des cures d'huiles essentielles, homéopathie, inhalation, curcuma et tout le tintouin, sensation 0 sur une échelle de 10, j'avais décidé de faire une croix sur la Foulée Blanche. (Une double croix me direz vous: sachant que la Foulée en skate le dimanche avait été annulée, je m'étais rabattu sur la classique le samedi). Impensable de mettre le dossard. Mais voilà qu'à force de me voir traînasser dans la maison, ma chère compagne m'a botté les fesses pour que j'aille prendre l'air.
Au bout d'une heure, voilà que je reviens, nouvel homme, ragaillardi, comme touché par la grâce. L'heure suivante, toute la petite famille est dans la voiture, direction le Vercors.
-Les petits, Papa va mettre le dossard !
Je le clame haut et fort, j'y vais, et plutôt deux fois qu'une. 
Les petits rigolent (trop obnubilé par mon effort du lendemain, je ne vois pas qu'ils se moquent), l'ambiance est heureuse, le soir, j'y crois encore, et le lendemain sur les skis, à l'approche du départ, je ne cesse de m'en convaincre.
La magie opère jusqu'au coup de fusil.
Elle dure trois secondes.
Au bout de trois cents mètres, j'ai un éclair de lucidité. Qu'est-ce que je fous là ?!
La suite, je ne vous l'apprends pas, n'a pas été une partie de rigolade. Mal partout, aux bras (normal, je n'ai fait que de la poussée), aux jambes (normal, j'étais debout), aux abdos, à la tête, aux sinus, à la gorge.
J'ai quand même fini. 
Il ne m'a pas fallu longtemps pour retrouver mon lit.
Il y a une morale dans tout ça.
Il y en a qui apprennent de leurs erreurs. D'autres pas du tout.
Allez, à la prochaine!

(PS, pour info, j'ai quand même réussi à terminer 10ème. Je prends 2mn45, mais 10ème quand même).


vendredi 24 janvier 2020

Station de La Clusaz les Confins

En février 2004, le site des Confins, à la Clusaz, renouait avec la Coupe du Monde de ski de fond. Il faisait plus de 15 degrés le jour de l'individuel, un 15km skate. De beaux souvenirs pour moi, même si, à cause d'un mauvais dossard (je partais en toute fin d'épreuve et la neige printanière n'avantageait pas du tout les derniers), j'échoue à quelques secondes d'un top 30 assuré. 

Depuis, la Clusaz a accueilli l'élite mondiale à de nombreuses reprises, et l'on se souvient peut-être du serpent de neige lors de l'édition 2016/2017, alors que la neige manquait cruellement sur nos massifs en début d'hiver.



Le site des Confins est parfait pour débuter le ski de fond: une piste de deux kilomètres avec très peu de dénivelé permet d'acquérir la technique de base pour s'aventurer ensuite sur les différentes pistes  (environ 25km) proposées par la station. Récemment, une piste a été ouverte et contourne la tête du Danay, mais elle nécessite un bon enneigement pour être tracée.

panorama sur les Aravis (photo Nicolas Bouvier)


Il est l'un des seuls de Haute-Savoie à avoir investi dans des canons à neige, garantissant une boucle  de 800 mètres de longueur dès le début de saison (notamment grâce au snowfarming).
Situé sur un col à 5 km du village, niché entre la tête du Danay et les sommets des Aravis, vous pourrez également chausser les skis de randonnée pour aller arpenter les nombreuses combes dont l'enneigement est préservé jusque tard dans la saison.

piste noire Bellavarde, avec point de vue sur les Aravis...

...Et également sur la Tournette

La station est la dernière de Haute-Savoie à fermer ses portes en fin de saison (Les pistes sont tracées jusque fin avril lorsque l'enneigement le permet).

Les pistes alternent plaines et parties boisées.

Les + de la station: L'enneigement assuré au canon à neige et la piste de liaison avec le Grand Bornand 

mardi 21 janvier 2020

Week-end DolomitLauf: 4ème au skate et 9ème à la poussée

Je tiens tout d'abord à remercier Luc Bayetto de Pro Carrossage pour son prêt de véhicule, car sans lui, ce périple autrichien aurait été fortement compromis.

Nous sommes donc partis à deux, deux irréductibles gaulois de l'ancien Team, direction l'Autriche et ses plaisirs.

Vallée de Toblach-Corina, à quelques kilomètres de Lienz

Enfin, questions plaisirs, pas sûr que ce soit exactement ce à quoi vous pensez: 10 heures de route pour se rendre à Lienz, petite ville à plus de 800km de la maison, et faire un double marathon, un 42 skate le samedi, suivi d'un 42 en poussée le dimanche. Vendredi, je devais également m'aligner sur un sprint en ville, mais suite à un couac de l'organisation, je n'étais pas inscrit. D'un autre côté, ça m'allait bien, vu mes qualités de sprinter, je n'ai pas insisté pour mettre le dossard.

Le sprint à Lienz

Côté skate, ça s'est plutôt bien passé, hormis un fartage délicat qui m'a coûté la victoire. Je ne peux m'en prendre qu'à moi, et puis aussi un peu à la météo, souvent aléatoire du côté d'Obertilliach. Au lieu d'une neige tombante et d'une température froide annoncée (-8 degrés), il a fait relativement chaud (+2 degrés). Décidément, cette glisse est bien délicate à gérer lorsque les conditions sont changeantes, parfois c'est pile ou face. Surtout lorsque l'on ne peut compter que sur soi-même pour a préparation des skis. Heureusement, la forme était exceptionnelle, rien à voir avec le week-end dernier à Bessans, du coup je me suis fais plaisir sur la piste, mon seul regret étant une arrivée après 3km de descente. Je me fais doubler par trois concurrents dans l'ultime virage. Je termine donc 4ème au sprint, au pied du podium.

Je dois être comme Obélix, je suis tombé dans le chocolat quand j'étais petit

Le lendemain, pour la classique et le 50ème anniversaire de l'événement, l'organisation avait décidé d'innover avec un parcours descendant de 42km sans la moindre montée (allez, si, il devait y avoir 50m de dénivelé positif, contre 500mètres de négatif). Je ne me faisais pas vraiment d'illusion, ayant très peu poussé en période estivale, le haut du corps a un peu fondu (c'est connu, les muscles, c'est comme le chocolat, ça fond avec la chaleur de l'été). Dans le groupe de tête jusqu'à la fin, mes petits bras en chocolat n'ont pas réussi à s'emballer dans le dernier kilomètre, je termine 9ème de la course, à une poignée de secondes de la victoire. Décidément, ces courses de poussée sont bien particulières.

Voilà pour le côté sportif. Passons à l'à côté. Si vous avez un penchant pour la bière, je vous recommande (ou pas, si vous voulez éviter de sombrer définitivement) d'aller prendre une chambre d'hôtel au Falkenstein à Lienz.
Les éclairages sont en capsules de bière, la poignée d'entrée de la salle de bain en tireuse à bière, de même que le mitigeur du lavabo,



 sans oublier le receveur en forme de fût.



Bref, je ne sais pas si c'est subliminal, mais en retrant à la maison, après 10 nouvelles heures de voiture, j'avais une grande envie de descendre une petite chopine.
Je me suis abstenu.


Et ce que je retiens aussi de ce week-end, c'est le côté aventure et improvisé, avec popote dans la salle de bain !

lundi 13 janvier 2020

Bessans: pas encore réussi à passer la 5ème

Ce n'est pas faute d'être poussé par les organisateurs de la course qui, depuis deux ans, m'octroient le dossard N°5 pour me pousser à accrocher une 5ème victoire sur le Marathon de Bessans.

Aucune description de photo disponible.

Cette année ne sera pas la bonne, il m'aura manqué une petite minute, mais surtout un meilleur départ pour espérer monter sur la plus haute marche du podium. Contrairement à la course à pied où j'arrive à faire de bons démarrages, je suis moins à l'aise sur les skis, avec toujours l'appréhension d'être pris dans une mauvaise chute. Résultat: la course est partie très vite d'emblée, moi non, et lorsque je reviens sur le groupe de tête, je suis dans la fameuse zone rouge (attention, mesdames, rien à voir avec "l'autre"). Je m'accroche tant bien que mal, plutôt mal que bien, et je finis par lâcher peu avant la mi course. Je termine 6ème, honorable, bien sûr, mais pas génial non plus. Bien sûr, on me tape dans le dos en me disant, qu'une fois encore, je termine premier vieux.

Bessans Marathon

Isa (ma compagne) m'a alors dit, sur le chemin du retour: "pour le départ, je ne suis pas surprise, je te trouvais un peu mou ces derniers jours". Je ne sais pas comment il faut le prendre...

Il me manque encore un petit quelque chose ce début de saison pour jouer devant, mais je suis patient et optimiste, vous me connaissez, je ne vais pas lâcher l'affaire.
Jeudi, ce sera direction l'Autriche avec la DolomitenLauf, et un enchaînement sprint vendredi (si, si, j'ai bien dit sprint, j'ai bien ri moi même lorsque l'organisation m'a demandé d'être au départ de cet événement dans la ville de Lienz), 42km skate samedi et 42km poussée dimanche. Un joli week-end en perspective.

vendredi 10 janvier 2020

3, 2, 1... partez!

Ne croyez pas que je me la coule douce depuis ma dernière course à pied. Malgré une aine récalcitrante -j'ai un peu trop tiré dessus à la SaintéLyon- je peux faire de belles séances de ski, et j'ai même remis plusieurs fois le dossard.
Chose étonnante, j'ai d'ailleurs pu tester toutes les places du podium depuis ma reprise. L'heure est désormais au bilan.

La première place (sur un 10km skate à la Clusaz): elle est sympa, celle là. C'est la marche du milieu, on est bien entouré. On pourrait se dire que c'est le top pour des conditions hivernales, lorsqu'il y a du vent, histoire d'être à l'abri entre les deux autres. Mais la marche étant située au-dessus, inutile de compter sur vos deux autres collègues de podium pour vous protéger de la bise, là-haut, pas de doute, ça caille. D'autre part, ce n'est pas l'idéal pour ceux qui sont sujets au vertige. Attention la mauvaise chute.

La deuxième place (un 15km en poussée à Prémanon): certains pourraient dire que c'est la place du compromis, mais un compromis amer. Certes, ce n'est pas 3ème, mais il y a encore du chemin pour être premier. C'est la place la plus curieuse, car dans l'absolu, vous être coincés entre le 1er et le 3ème mais dans les faits, sur le podium, vous êtes sur le côté.

La troisième place (un 30km skate à l'Alpe d'Huez): ce pourrait être une place sympa, la marche n'est pas très haute à franchir pour monter (au sens propre) sur la boîte, un petit lever de jambe et hop, on y est, donc un vrai bonheur si il y a des courbatures après la course. Par contre, question orgueil, il faut prendre sur soi, on se sent un peu en dessous de tout, les deux autres compères nous surplombent de toute leur carrure. On se sent petit, et plus encore lorsqu'on l'est réellement.

Tout ça pour dire que monter sur un podium, c'est toute une histoire, et une chose est sûre, je vais faire tout mon possible pour parfaire mon travail de recherche, et je crois qu'il est primordial de refaire des essais sur la 1ère afin d'en faire le bilan le plus détaillé possible.