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lundi 27 mars 2017

Le Vieux briscard

Ce week-end avait lieu une partie des Championnats de France, à Bessans. Le samedi, c'était la double poursuite (départ en classique, changement de matériel à mi-course pour finir en skating). Donc, classique. Pensez bien, les skis longs avec fart de retenue, il y a bien longtemps que je n'en avait plus entendu parler. A tel point qu'après un entraînement la veille dans ce fameux style classique, je suis revenu avec des courbatures aux Ischio-jambiers. Premier signe de la "vieillitude", à rigolé ma compagne. Moi, vieux ?! Pourtant, mes vingt piges affirment le contraire.
Le lendemain, dossard aux épaules, le commentateurs y est allé de bon train, lui aussi. Le "vieux briscard" par-ci, le "vieux briscard" par-là.
Côté course, j'en ai bavé, mais je crois que tout le monde était dans le même cas. Même les spectateurs (auxquels je tire mon chapeau). Dans des conditions dantesques, il fallait avoir le masque et le tuba, dans certains virages, pour éviter de boire la tasse. Content de finir, même si 15km, ça pouvait ressembler à un amuse bouche.
Juste grincé des dents, en entendant les amis qui se s'étaient donné le mot : "pas mal, pour un vieux !"



Finalement, 5ème, oui, c'est pas mal, je ne vais pas cracher dessus.
(5ème, et surtout... 1er vieux, mais ça, gardez-le pour vous!)

lundi 20 mars 2017

Les voyages forment la jeunesse... ou pas!

Merci l'ami (qui se reconnaîtra) pour l'idée de titre.

Le week-end était chargé. Pour un jeune compétiteur comme moi, plein d'entrain et avec une forme du tonnerre, je me disais : même pas peur !
Samedi, il fallait que j'enfile ma barbe des plus beaux jours, que je tresse le peu de cheveux qui me restent et que j'aille jouer les vikings avec les gros bras de Norvège. Et parce que le ski de fond est trop facile, les organisateurs n'ont rien trouvé de mieux à faire que de nous coller un sac de 3,5 kilos sur le dos. Et parce que le ski de fond est vraiment beaucoup trop facile (je sais, je radote), avec les copains de l'équipe, on s'est dit qu'on allait partir en poussée. Vu la taille de mes bras, j'aurais peut-être dû réfléchir à deux fois.
Mais passons.
Vous qui me connaissez (à force de me lire), savez que je ne laisse jamais rien au hasard. Raison pour laquelle la veille de la course, j'étais encore en train de farfouiller sous la neige pour trouver quelques kilos d'or de sable pour lester mon sac.
Sinon pas grand chose, endormi à 1 heure du matin, réveil à 6, départ de la course à 8 heures, Pan, le coup de départ est donné, humph, humph, je pousse, j'ai mal aux bras, puis aux dos, je finis en hypo (heureusement, le profil de fin de parcours est descendant), vidé, rincé, le tour est joué. Voilà pour le résumé.
Sauf que le lendemain, il fallait enchaîner avec le Marathon des Glières. Mon Marathon des Glières. Alors il a fallu retourner à l'aéroport, reprendre l'avion (qui avait une heure de retard), attendre les bagages (qui avaient une nouvelle heure de retard), dormir 6 heures et remettre le dossard.
Plateau des Glières. Skating. Pan. Humph. Humph.
Pendant 30km, ça allait. J'ai même cru que j'allais jouer la victoire. 
Les 12 derniers kilomètres, j'ai vite déchanté. Plus d'essence dans le moteur. 
Une belle galère (de viking). A regarder chaque montée (que je connais par coeur) en me disant que non, c'est pas possible, elles sont plus longues que dans mes souvenirs.
J'ai galéré, ramé, me suis enlisé, j'ai fait de la brasse (la mer était basse) mais j'ai fini.



Seule conclusion, et pas de doute là-dessus, les voyages forment la jeunesse...
(ça tombe bien, je suis encore jeune)

mercredi 15 mars 2017

lundi 13 mars 2017

Chute à l'Engadine

Je trouvais qu'elle était un peu trop facile, cette Engadine. Trop monotone, pas assez d'action. A tel point qu'un kilomètre avant l'arrivée, alors en tête du peloton, je me suis dit que j'allais faire demi tour, et repartir en sens inverse. D'autant plus que se faire douze heures de voiture aller-retour pour seulement une heure trente de course, non, ça ne valait pas le coup.




Allez, c'était pour la petite touche humoristique, mais pensez bien que j'en ai ri jaune.
J'aurais aimé commencer ce texte en vous l'annonçant fièrement, en vous disant qu'enfin, j'ai réussi à accrocher les fameuses cornes de bouquetin à mon palmarès. Qu'après un hiver très compliqué, l'embellie est belle, que je monte sur la plus haute marche du podium et tout et tout. 
Mais non, la chute de mon histoire est autre. Elle se résume... à une chute.
A un kilomètre de l'arrivée, alors que je passe en tête du groupe, en appliquant à la lettre mon petit scénario de course, un coureur embarque l'arrière de mon ski, me déséquilibre. Je me retrouve dos à la piste et termine allongé dans la poudreuse. Lorsque je me relève, le groupe est déjà loin, et à 1km de la ligne, le destin, scellé.
Comme quoi, même en forme, le sort aura décidé que cette saison 2017 ne jouerait pas en ma faveur. C'est la dure loi du sport, une seule place compte, et les aléas de course sont nombreux. Dommage, il ne restait moins de quatre minutes de course, mes jambes répondaient bien, le cardio avait encore de la marge.
Je vais refaire ma course mille et mille fois, en me disant qu'à une fraction de seconde près, la chute aurait été évitée. Ah, les fameux "et si".
Il faut désormais écumer la frustration, se concentrer sur les quatre week-end restants. Bien que les plus belles courses soient derrières, il en reste quelques unes, se nourrir (encore) de cette frustration pour rebondir une nouvelle fois. Et puis, si ce n'est pas cette année, ce sera pour la prochaine.

Je vous ai mis le passage en vidéo, je le trouve assez comique (faut juste cliquer sur l'image). Regardez bien le petit bonhomme rouge au bonnet orange à droite de l'écran et surtout la manière de tomber, au ralenti, dans la poudreuse. Une chose est sûre, j'ai pris tout mon temps.





lundi 6 mars 2017

Carnage au Massacre

La forêt du Massacre. Je suis sûr que pour ceux qui ne connaissent pas et qui ont l'imagination débordante, vous êtes en train de vous représenter une forêt terrible, au sol jonché d'ossements humains et de cadavres en putréfaction. 
Forêt hantée, genre la Belle au Bois Dormant ou Blanche Neige, quand les racines et les branches s'accrochent à vos pieds et vous soulèvent à hauteur des feuillages sombres et épais qui ne feraient qu'une bouchée de vous. 
Eh bien non, pas du tout. Elle est plutôt belle, cette forêt, même si effectivement, elle porte son nom suite à l'hécatombe à l'époque de François 1er. Ne m'en demandez pas plus, on n'est pas là pour faire un cours d'histoire, mais pour parler sport. 
Mais il faut croire que c'est avec ce Massacre que je renoue avec l'histoire (et la victoire), puisque, après ma première victoire sur la Transjurassienne en 2011 dont le parcours de repli s'était déroulé dans les pentes de cette forêt bien connue des jurassiens, je réussis en ce dimanche une belle course et vient enfin accrocher la plus haute marche du podium. Ma première de la saison sur les longues distances. 
Et ça fait du bien au moral. Si, si, je vous assure. 

D'une pierre de coup, amis lecteurs, ce week-end, je viens de terminer les corrections de mon dernier manuscrit. (Plus d'infos dans une prochaine publication).

Si ça, c'est pas deux grandes nouvelles, hein ?!!!
Il n'y a plus qu'à aller gagner l'Engadine le week-end prochain :o)