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lundi 25 novembre 2019

SaintéLyon

Vous pensiez que j'en avais terminé avec les baskets? A vrai dire, moi aussi, mais j'ai choisi de prolonger le plaisir en m'inscrivant à la SaintéLyon. La nouvelle est assez fraîche, moi même j'ai du mal à y croire, d'autant plus que le parcours est très roulant pour un montagnard comme moi (76km, 2000 mètres de dénivelé positif), donc je ne serai pas à mon avantage.
En tout cas, une chose est sûre, je vais passer une nuit blanche (départ à 23h30). J'ai déjà mal aux yeux rien que d'y penser.
Donc:
-Si vous en avez marre de passer vos samedis soirs en boîte de nuit,
-Si vous êtes insomnique
-Si vous ne supportez plus votre femme ou vos enfants et que vous voulez vous aérer la tête
-Si vous rêvez de voir les étoiles (ou la pluie, selon la météo) un soir de novembre (et un matin de décembre)
-Si vous appréhendez la transition du 30 novembre au 1er décembre
-Si vous n'avez vraiment, mais vraiment rien d'autre à faire...
ça tombe bien, venez vous cailler le long du parcours, je recherche de l'assistance (si, si, là je suis sérieux) pour les ravitaillements lors de l'épreuve. On se fera un bon petit déjeuner le matin, je vous promets de magnifiques poches sous les yeux et je peux vous assurer que vous dormirez très bien le dimanche soir!

Et une très belle journée au boulot le lundi

lundi 18 novembre 2019

Concours du Touquet Paris Plage

Lorsqu'on m'a annoncé que je faisais partie des lauréats du concours de nouvelles du (Touquet) Paris plage et qu'il fallait que je me rende sur place pour espérer avoir le grand prix du Jury, j'ai tout d'abord pensé aux bords de Seine, et d'un espace aménagé pour les citadins sur les berges du fleuve. Je me souviens très bien de cette annonce de Jacques Chirac en 1988 (oui, à sept ans, j'avais huit ans d'avance, je passais mon bac et j'étais déjà en train de préparer parcours sup et bien entendu, je ne loupais pas une émission politique à la radio), annonçant qu'il se baignerait dans la Seine d'ici trois ans.
J'avais donc eu une double surprise. La première étant qu'effectivement, il devait être possible de se baigner à Paris (d'où le Paris Plage) et la seconde, que les politiciens n'avaient pas que des paroles en l'air. 
Bien entendu, je suis doublement tombé des nues en constatant que Paris Plage était un augmentatif du Touquet et que Chirac avait probablement trop bu à l'époque.
Cette remise des prix, il fallait impérativement que j'y aille, le grand prix du jury octroyait une somme rondelette (1000€) et je me voyais déjà riche comme Crésus.
Alors j'ai essayé de préparer mon voyage pour le Touquet. Habitant la province, rejoindre Paris, ça allait à peu près. Le souci, c'était de quitter Paris pour aller en Province (raison, j'imagine, pour laquelle il y a tant de parisiens sur Paris, on les fait venir, et ensuite, plus moyen de repartir). Après avoir épluché tous les trains possibles au départ de la capitale, TGV, TER, métros et tramway, les bus, et même les vélib (pas de borne vélib au Touquet, sinon, bien entendu, j'y serais allé à vélo), un co-voitureur a eu pitié de moi et a accepté de décaler son voyage de deux heures. 
Pour remercier mon conducteur, j'avais prix un fromage du coin. Un reblochon bien dodu, bien fait, bien odorant. Dans le train, lorsqu'au bout de cinq minutes les gens ont commencé à se plaindre de l'odeur pestilentielle qui régnait dans le wagon, je me suis fait tout petit sur mon siège. Au bout d'une heure, j'était seul dans le compartiment.
Arrivé à gare de Lyon, j'ai pris le métro (là, au moins, l'odeur passait inaperçue...), je me suis défaussé de mon cadeau empoisonné auprès de mon co-voitureur qui, heureusement, avait un vilain rhume, et lui ai souhaité bon courage pour la suite du voyage lorsqu'il m'a déposé au Touquet pour prendre d'autres passagers.
J'étais à peu près à l'heure. En enfilant ma jolie chemise, j'ai pensé à tout ce que j'allais faire avec mon gain. J'allais les miser au casino le soir même, décuplant la mise. J'allais fêter ça au champagne, dormir dans le Westminster du Touquet, me faire un spa-hamma-jaccuzy, et un massage aussi, tiens, pour me détendre du voyage passé, prendre un avion pour rentrer (à la place du périple à venir qui allait me faire passer par Boulogne, Calais Lille, dormir dans un hôtel miteux de la banlieue de Tourcoing, prendre un train à l'aube, arriver à Lyon, poireauter deux heures à Saint-Exupéry, reprendre un covoiturage, et passer en gros une nouvelle journée dans les transports).
Assis sur ma chaise, attendant la délibération du jury, j'avais encore plein de rêves en tête. J'imaginais déjà comment vous annoncer la nouvelle. Trouver une histoire surprenante, drôle, vous annonçant fièrement ma victoire. Avec une chute inattendue, à l'image de mon texte pour le concours.
Et le lendemain, après avoir effectué le reste de mon périple, passant par Boulogne, Calais Lille, dormant dans un hôtel miteux la banlieue de Tourcoing, prenant un train à l'aube, arrivant à Lyon, poireautant deux heures à Saint-Exupéry, reprenant un covoiturage, et perdant en gros une nouvelle journée dans les transports, il est temps de vous l'annoncer:
Je n'ai pas gagné.
Les membres du jury m'ont confié que la lutte pour le Grand Prix a été très indécise et qu'il s'en est fallu d'un rien pour que je l'obtienne, mais en bon Chauvidor (pour ceux qui ne connaisse pas le terme, à lire ici) qui se respecte, je termine juste après la première marche!


  

mercredi 13 novembre 2019

Les joies de la course à pied en automne

Ces derniers temps, la météo était un peu capricieuse. Le gros souci, quand on fait une sortie longue à pied, c'est qu'on ne sait pas trop à quoi s'en tenir.
La semaine dernière, lors de cette fameuse sortie longue, j'avais tout de même été prévoyant. En plus de mon short et mon T-shirt, j'avais pris une veste légère. Au cas où.
Au petit matin, j'avais décidé de changer mon plan initial, préférant la montagne (pour goûter aux premières neiges) à la plaine. Le plan B.
Après une heure à gadouiller dans les ruisseaux et rivières en crue, j'ai finalement atteint la neige. A 1500m, j'en avais déjà jusqu'aux chevilles. Je me suis dit qu'il fallait un plan C. Préférant jouer la sécurité, j'ai opté pour redescendre en vallée, et faire un petit col sur les hauteurs d'Annecy. Après 1000 mètres de dénivelé (et un panneau annonçant déjà une altitude de 1500m), le brouillard s'en est mêlé. 




Peu enclin aux demi-tours, j'ai poursuivi mon ascension. Autant dire qu'à cet instant, je ne savais plus où j'étais ni où j'allais. Bien sûr, je n'avais pas de carte. Pour ce qui est du téléphone et de la technologie, vous connaissez mon passif d'ermite. 




A 1900 mètres, j'avais de la neige jusqu'à mi-mollets, je ne voyais pas plus loin que mon nez. J'ai suivi les traces de chamois (eux, aux moins, devaient connaître le coin). Arrivé sur une crête, il y avait un vent "à décorner les boeufs".




 Je me suis dit qu'il pouvait y avoir pire. C'est à ce moment que la grêle est arrivée.




Au bout de six heures, j'ai quand même fini par arriver à bon port. Trempé, boueux, gelé, mais comme le chat, je retombe toujours sur mes pattes. Après, c'est une histoire de temps (météo et chrono).
Courir, en somme, c'est comme le bricolage, on sait quand la galère commence, mais on ne sait pas quand elle va se terminer.






jeudi 7 novembre 2019

Avec moi, c'est l'aventure tous les jours ?!!!


Cette semaine, j'avais prévu de faire une sortie longue à pied. Quelques heures, quelques bornes, l'entraînement classique, quoi! L'idée était de faire une sortie assez roulante, d'emprunter de nouveaux itinéraires.

MAIS...

...Entre ce que j'avais prévu de faire...




...Ce que je voulais faire...





...Et ce que j'ai fait...

...il y a tout un monde. Comme quoi, avec moi, vous n'êtes jamais au bout de vos surprises (et j'en connais une qui ne dira pas le contraire!!!)










mercredi 6 novembre 2019

Concours de la nouvelle Gérard de Nerval

Dimanche, ce sera un périple en direction du Touquet. Figurant parmi les lauréats du concours de nouvelle Gérard de Nerval, je vais traverser la France, non pas en ski à roulettes, ni en vélo, ni en courant, mais en train. Si si, ça m'arrive de temps en temps, me poser tranquillement sur une banquette en lisant sagement un bon bouquin, ou en écrivant un texte ou deux. Un prix d'excellence sera décerné à cette occasion, mais il n'y a pas de chrono pour nous départager, je serai tributaire d'un jury. 
Depuis un an, je me suis lancé dans les concours de nouvelles, mais la concurrence est rude.
Finaliste de plusieurs concours, je n'ai pas encore réussi à monter sur la plus haute marche (hormis le concours Sang d'Encre de Vienne il y a un an tout juste un an). Cette fois sera peut-être la bonne? Je croise les doigts, verdict dimanche au Touquet. D'ailleurs, si vous êtes dans les parages (bah oui, c'est pas loin le Pas-de-Calais), venez faire un saut.