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mardi 19 décembre 2017

J- 1 mois avant le marathon de Bessans

Moins d'un mois avant la première grande longue distance de l'hiver. Moins d'un mois avant de reprendre un grand dossard. Et un texte, sorti des archives, à lire ici:

L’impatience… Elle me titille depuis que j’ai rangé ma housse dans la voiture, depuis la période des fêtes, depuis les premières chutes de neige, depuis que j’ai attaqué le ski à roulettes, et même depuis ma dernière sortie sur neige la saison dernière.
Des mois que j’attends ça. Je sais qu’il y a un dossard qui s’impatiente aussi dans une pochette en carton, un dossard qui va m’accompagner durant une grosse heure et demie, qui va m’aider à me transcender, à donner le meilleur de moi-même. Comme quoi, une course, ça ne tient pas à grand-chose, simplement un bout de tissu fiché d’un numéro et posé sur les épaules.
Lorsque je me présente sur la ligne de départ, je repense à tout ce travail effectué ces derniers mois. Mes jambes tremblent, mes skis frétillent, mon cœur s’emballe, il y a un peu de tout, l’attente, presque interminable, l’émotion, l’appréhension, l’inconnue…
Les regards sont en coin, chacun se jauge, concurrent, ami, compagnon d’échappée, de joie et de galère. On regarde les skis, on évalue les marques, on se rassure, on se convainc, en boucle, on repasse les heures de préparation. Au fond de moi, je ne cesse de me dire que le travail paie. J’essaie d’apaiser trop de Et si...
J’entends la voix du speaker annoncer les cinq dernières minutes. Tout le monde est en place, il ne reste plus que quelques retardataires. Dont moi. Je m’approche de la ligne de départ au pas de course, mon cœur tape fort contre ma poitrine. Trop. Je sais que nous sommes plus de mille aujourd’hui dans ce cas-là. Toujours ce fichu trac.
Mais quel que soit le résultat, nous sommes aussi mille à être sûrs d’une chose. Bessans, nichée entre les géants blancs des Alpes, sera au final notre juge de paix.
Le coup de fusil s’échappe dans les airs. Ensuite, plus rien. Le temps se suspend. Je suis dans une autre dimension, l’espace temps se modifie, quarante deux kilomètres à lutter contre les limites de son corps. A donner le meilleur de soi même. A vibrer, à rêver.
A faire du ski, tout simplement.
Logo Marathon de Bessans


lundi 11 décembre 2017

Ah que Johnny

La France pleure Johnny.
J'ai entendu ça à la radio l'autre matin. Un jour comme un autre, j'allume la radio dans la salle de bain, les yeux engourdis de sommeil. Toutes les trente secondes, j'entends parler de Johnny. Je change la fréquence, j'entends la voix de Johnny. Je triture le poste, toujours Johnny, encore Johnny. Pourtant, la veille, un grand homme était mort, un homme de lettre, académicien, journaliste, philosophe. En moi, je me dis qu'il n'avait pas eu droit à autant de battage; et qu'aujourd'hui, sa mort passe inaperçue, éclipsée par celle de Johnny. 
Mais vu que la France entière pleure Johnny, il n'y a plus de place pour le reste. Ni pour le chaos qui règne au Yémen, qui a fait encore des dizaines et des dizaines de morts en une journée. Ni pour le Malawi, et cette situation n'évolue pas, la folie des "vampires" est à son comble, les lynchages sont monnaie courante, jusqu'à la mort de ceux qu'on met sur le banc des accusés.
Partout, il y a ceux que la famine et la maladie emportent à chaque instant sur le continent africain, tant les conditions sanitaires sont déplorables. Pas de quoi faire la une de l'info, pas de Johnny dans le lot. Y'en a beaucoup qui auraient aimé pouvoir se faire un rail de coke ou avoir les moyens de s'offrir un bon resto avant. Pas de chance, beaucoup n'avaient pas bien vécu.
Johnny est mort, les journaux en parlent, la télé en parle, la radio en parle, les voisins en parlent, même moi, j'en parle. Oui, c'était Johnny, un interprète hors pair. Pourtant, il y en a eu, des artistes compositeurs, des génies, des Mozart, des Bethoveen, qui sont morts avant lui, mais il n'y avait pas de quoi faire la une. Ils n'étaient pas vraiment connus, et puis, c'était une autre époque. Johnny, c'est autre chose, c'est Johnny.
La mort d'une star, ça fait parler, et ça fait vendre aussi. On ne s'est jamais autant arraché ses albums,  la côté de popularité s'envole, les livres se vendent comme des petits pains. C'est bon pour le buisness, même si lui, n'en profitera pas. Certains diront qu'il a déjà bien profité de la vie.
Hier, j'ai allumé la radio. On parlait encore de Johnny. J'ai alors entendu quelqu'un dire que oui, on ne se l'était jamais autant arraché qu'une fois mort, mais qu'il était dommage qu'on s'intéresse autant à la mort, alors qu'il y a tant d'artistes et d'auteurs qui mériteraient qu'on s'intéresse à eux de leur vivant. Et pour les morts, célébrons Johnny, oui, mais n'oublions pas les Gandhi, Nelson Mandela, Martin Luther King, Mère Thérésa ou encore l'Abbé Pierre, véritables héros des temps modernes. Et tous ces gens qui oeuvrent, chaque jour, pour un monde meilleur.


mardi 5 décembre 2017

Début d'hiver



L'hiver est là! Pour la première fois depuis cinq ans, la neige abonde sur nos massifs, les températures sont négatives, et les prévisions optimistes.
C'en est terminé pour le ski roue, les voitures qui nous frôlent, les conducteurs qui nous insultent, terminés les gravillon, le macadam, place  à la glisse, à la nature, au silence. Bref, au ski, sans roulettes et avec des spatules au bout. Le bonheur pour tout skieur qui se respecte. 
J'en ai même profité pour enfiler le dossard. Après une belle saison estivale, il faut se remettre dedans. Les longues, c'est pas encore tout de suite, mais il faut reprendre goût au dossard. Je suis allé sur Prémanon pour réchauffer le moteur. J'ai fait le plein avant de partir, mais en arrivant, c'était poussif, bridé, j'avais mis du diesel, avec le froid, il y avait du retard à l'allumage. Certains diront que la carrelingue est vieillissante, que nenni, croyez bien, c'est juste une histoire de vitesse, le truc, c'est de trouver comment les passer et ne pas rester en première. Et penser à réinstaller le turbo, sinon, la saison risque d'être bien longue.
En gros, on va essayer de laisser de côté le tracteur et sortir la voiture de course.

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jeudi 23 novembre 2017

L'automne, saison des plaisirs

Si, comme moi, vous chaussez de temps à autre les ski à roulettes, cette fin d'automne et pleine de faits d'hiver. En attendant la neige, pour sûr, c'est moins monotone.
Arrêtons-là avec les jeux de mots faciles, et place à l'action. Ce que j'aime, avec le ski roue de novembre, c'est toute cette incertitude qui entoure les sorties.
Les plaques de verglas à la sortie d'un virage, bien cachés, bien à l'ombre. Les feuilles amassées sur la route, dans une enfilade, humides à souhaits. Les sorties des tracteurs, emportant dans leur sillon quantité de terre qui se disperse gentiment sur l'asphalte et transforme la voie en véritable champ de mine. Les inversions de température, en arrivant dans les fonds de vallée, qui nous font claquer des dents, vu qu'au départ, il y avait le soleil, qu'il faisait bon, et que d'un coup d'un seul, on passe de +10 degrés à -10. Les journées d'un coup trop courtes, mais on ne s'en rend compte que lorsque le soleil tombe, qu'on n'y voit plus rien et qu'il nous reste encore dix bornes à parcourir. Dans le noir, à se faire kloxonner par toutes les voitures.
Moi qui aime bien l'aventure, pas de doute, j'aime l'automne ?...




jeudi 16 novembre 2017

Attention, neige !

Ah, la neige...
En avril, on en a raz-le-bol, et pourtant, il y en a plein sur les montagnes. Les beaux jours arrivent, et si les jambes frétillent, c'est pour sortir le vélo, aller gambader dans les forêts en croisant les doigts pour que la neige ait fondu.
Le printemps passe, puis l'été. Vient l'automne, les premières matinées fraîches, et voilà que les jambes frétillent à nouveau. Les (skis à) roulettes, on en arrive à saturation, on scrute les webcams en espérant une légère chute, à peine de quoi saupoudrer les montagnes.
Pour skier, direction le tunnel, à guichet fermé. On tourne en rond, jusqu'à en avoir le vertige. Le premier jour, on se dit que c'est mieux que rien, le dernier, que c'est bien long et qu'on ne nous y reprendra plus.
Puis le snowfarming, en fonds de vallées. On tourne toujours en rond, à défaut d'être à ciel couvert (nostalgie du tunnel ?), on respire à ciel ouvert.

Novembre, enfin, mois de toutes les promesses (et de tous les désespoirs), la perspective de chausser les skis sur de la neige, de la vraie, celle tombée du ciel et pas des canons, alors qu'on attend qu'une chose, pouvoir donner l'assaut, être le premier à fouler les pistes, et skier jusqu'à n'en plus pouvoir.

En ce milieu novembre, il a donc neigé! Qu'on se le dise (pour se rassurer), elle va rester. Une chose est sûre, il y en a pour tous les goûts ;o)

Première sortie "au pied", beau temps belle neige herbe


La Clusaz, entre canon, snowfarming et neige naturelle. 2km, on tourne un peu en rond...

Et conditions optimales à Flaine, qui, comme chaque année...


...remporte la palme de l'enneigement au mois de novembre. 8km de ski


Et pour moi, la reprise signifie aussi le mode "Robinson", comme le diraient les copains du team. Sieste comme on peut entre deux séances


mardi 7 novembre 2017

La neige de culture, ou snowfarming, quel spectacle !

Dans certains coins du globe, dès le mois d'octobre, si vous êtes suffisamment patients et curieux, vous aurez peut-être la chance d'assister à un spectacle improbable. 
Vous connaissiez le maïs, le blé, l'avoine, la tomate, la courge et consort, désormais, une nouvelle culture fait fueur, celle de l'or blanc.
Le gros du travail s'effectue en fin d'hiver. Armés d'une pelle (grosse de préférence), les connaisseurs font un tas de neige, le recouvrent d'une épaisse couche de sciure de bois. Ils le laissent reposer plusieurs mois, pas besoin de terrain fertile, qu'il soit argileux, calcaire, sableux, siliceux, siliceux, bitumeux, tout est bon pour ce genre de culture.
Courant d'automne, lorsque la température flirte avec le négatif, la sciure est ôtée, découvrant alors le tas de neige qui n'a quasiment pas bougé (seulement 30% de perte). La neige est ensuite étalée par une machine, sur une largeur de 3 mètres et une longueur de plus d'un kilomètre. 

C'est là que, si vous êtes suffisamment calme et attentif, vous découvriez un divertissment peu commun. 
Pas de biche, de cerf ou de sanglier, bien plus singulier, vous pourrez apercevoir des humains s'approcher sans méfiance, vêtus de gants, lunettes et de planches glissantes. L'hexibition peut durer des heures, les humains sont plutôt tenaces et tournent en rond sans relâche sur la bande de neige. N'hésitez pas à taper dans vos mains, ils ne sont pas craintifs, et au lieu de les faire fuir, vous les exciterez et ils tourneront davantage jusqu'à ce que la fatigue les arrête.

Le snowfarming, ou neige de culture, est, sans aucun doute, un procédé lucratif et ludique et permet de profiter d'un spectacle unique, à consommer sans modération sept jours sur sept.


lundi 30 octobre 2017

Incroyable nouvelle, le Mont Blanc détrôné !

La semaine dernière, je suis parti en vacances avec la petite famille. Dans le sud de la France, pas loin du Mont Ventoux. Comme à notre habitude, nous avions prévu des sorties vadrouille, cette fois-ci avec les vélos et la carriole.


Après une première mise en jambe dans les Dentelle de Montmirail, la deuxième virée devait être un peu plus longue, sur les hauteurs de Buis les Baronnies.
J’ai enclenché la montre pour l’itinéraire, et nous avons entamé une longue montée qui nous a menés jusqu’à un magnifique col. Quatre heure trente de vélo plus tard (je ne compte pas la pause midi), de retour au point de départ, j’ai arrêté le chrono, et là, stupeur.
Au regard des données collectées, j’ai plusieurs grandes nouvelles, qui viennent réformer de nombreuses certitudes concernant notre bonne vieille France.

Le point culminant de l’hexagone n’est pas le Mont-Blanc, mais il se situe dans la Drôme. Il mesure très exactement 5502 mètres et, croyez le ou non, n’est pas enneigé toute l’année.
Preuve à l'appui:



Sinon, question sport, j’ai gravi en VTC –sur lequel était accrochée une carriole accueillant deux enfants en bas âge ainsi que de la nourriture et de l’eau, le tout ayant une charge estimée à quarante-cinq kilos– un total de 8660 mètres de dénivelé positif, soit l’équivalent de l’Everest.

Certains détracteurs affirmeront qu’on ne peut se fier à l’informatique, mais quand je sais que c’est justement l’informatique qui gère aujourd’hui nos satellites, nos radars, qui produit tous nos calculs les plus complexes, qui lance nos fusées sur orbite, ce même informatique qui va bientôt gérer nos voitures du futur sans conducteur, qui permet de faire des opérations chirurgicales à distance, j’en passe et des meilleurs, alors très honnêtement, je ne peux que lui faire confiance.

J’ai donc gravi (et redescendu) l’équivalent de l’Everest (sans forcer, hein) en à peine quatre heure trente.
Ce qui fait tout simplement de moi un surhomme (mais ça,  vous n’en avez jamais douté).



mercredi 18 octobre 2017

La Chronique de François (bis)

La belle plume de François, ou l'art de savoir manier les mots:


Lundi 25 septembre, petit encart "L'homme" dans les pages Sports Haute-Savoie du Dauphiné Libéré:
un titre: "Benoît passe la quatrième"
une photo des leaders de la course
quelques lignes, qui nous apprennent que Benoît a gagné la veille sa ... 4ème Grimpée du Pays Rochois
Mardi 26 septembre, petit encart "La bête" dans les pages Sports Haute-Savoie du Dauphiné Libéré
un titre: "Benoît passe la quatrième"
Euh en plein mois d'octobre ce poisson d'avril manque singulièrement de fraîcheur et n'emballe personne, il mérite à peine d'être ... emballé dans du papier ...journal, comme un "fish and chips" d'arrière-port.
Il n'empêche, mardi 26 septembre, c'est bien notre quotidien préféré qui passe la deuxième, avec un article toujours dans les pages Sports Haute-Savoie:
un titre: "Benoît passe la quatrième" !
une photo, la même que la veille en plus grand !
un texte plus long, qui nous apprend qu'à la Grimpée du Pays Rochois, Benoît vole d'une victoire à l'autre dans un temps toujours plus court !
On savait que Benoît était un vrai coureur tout-terrain, alors il peut bien être équipé de deux boîtes de vitesses, une courte une longue sans doute, et avoir ainsi deux quatrièmes à passer !
Le Dauphiné Libéré ne croit d'ailleurs pas si bien écrire, car c'est en fait la quatrième victoire de Benoît ... en 4 prises de dossards d'affilée: du 100% ! Les 3 précédentes étaient: 
la Grimpée de la Sambuy le 27 août
les Foulées Maglanchardes le 10 septembre
la Montée Chedde les Ayeres le 17 septembre, où il succède à ... son frère : une histoire de gros poissons, bien loin d'un poisson d'avril cette fois. Du 100%, 100% Chauvet bien sûr !

A la Sambuy il avait été tout simplement impérial. Et forcément on craignait que la situation ...empire: car à Magland, il était de retour d'un stage avec son Team à Saint-François-de-Sales et on l'imaginait plombé par un volume d'heures d'entraînement indigeste, ainsi que par une suralimentation au turbot dans son ... beau jus, à la tome des Bauges, à la tomme de Savoie, à la polenta aux diots au vin blanc - un peu lourd, non ? -, au farçon savoyard, que sais-je encore, car le travail en extension des abdominaux semblait avoir été au menu de chaque repas ! Mais en "état de grasse", ou sublimé par le fol espoir de gagner son poids en délicieuse saucisse locale, il avait écrasé la concurrence : le deuxième à deux minutes, le troisième à trois minutes, le quatrième à quatre minutes...
Décidément, quand Benoît décide de débrancher le cerveau et de le mettre dans les chaussures, il monte comme s'il avait un servo-moteur dans les chaussures, et on a l'impression que les autres concurrents boitent à vitesse lente...


vendredi 13 octobre 2017

Cure des gravillons, merci messieurs des chaussées

A force d'emprunter les routes, je commence à en connaître les différents types de revêtements par coeur.
Du haut de mes skis roues à gomme dure, aux jantes pleines, je classe le bitume en plusieurs catégories selon les vibrations dans mes pieds, mes jambes, mon dos voire même jusque dans ma tête lorsqu'il est vraiment dans un état catastrophique.
Au sommet de l'échelle, il y a ce goudron impeccable, l'enrobé fraîchement posé, un parquet, comme je l'appelle souvent, et parmi tous les pratiquants de notre sport ingrat, je n'en connais pas un seul qui ne prenne pas son pied dessus.
Il y a celui qui a vieilli, avec quelques fissures, quelques trous par-ci par-là. On s'en contente.
Et puis, il y a les graviers...
Comme vous le savez, je ne suis qu'un simple sportif, et je ne pige pas tout dans les différentes stratégies. Chaque année, certaines routes du coin sont remises en état. Enfin, quand je dis "remises en état", c'est un bien grand mot. On leur met un peu d'enduit, plusieurs mètres cubes de gravillons, pendant des semaines, c'est patinoire pour n'importe quel véhicule, on attend que la pluie et les passages balaient les gravillons sur les côtés, et deux mois plus tard, la route est à peu près dans le même état qu'avant travaux. Entre temps, je ne compte pas les sorties de route des voitures, les glissages des cyclistes et autres engins à roulettes.
Quand on me dit qu'il faut compter 7€ pour le mètre carré de rafistolage, alors qu'un bon goudron coûte 30€ (mais on est tranquille pendant 10ans), je me dis que c'est une question de budget, qu'il est difficile de se projeter sur plusieurs années, et que quand on a un budget, il faut l'utiliser. Mais bon, passons. 
Parfois, nos petites voiries de province ont la chance d'être remises à neuf (si si, ça arrive quand même), avec ce fameux "parquet" dont tout le monde rêve.
C'est arrivé pas loin de chez moi. Sauf que deux semaines plus tard, je vois des gars arriver avec leur gros camion, passer une couche de colle, mettre une bonne dose de gravillons par dessus. Et la route est encore plus pourrie qu'elle ne l'était auparavant.
Alors oui, je ne suis qu'un pauvre et simple sportif, je ne comprends pas tout, soit, mais je ne demande qu'une chose: qu'on m'explique !!!
Alors s'il vous plaît, messieurs des chaussées, ayez pitié de moi, éclairez un peu ma lanterne.


Finalement, c'est peut-être l'occasion de créer une nouvelle discipline, le ski sur graviers



lundi 9 octobre 2017

Glamour, le ski-tunnel...

Comme chaque automne depuis maintenant plusieurs années, je suis allé chausser les skis dans le ski-tunnel d'Oberhof, avec les collègues du Team.
J'avais bien entendu pris toute ma panoplie de crème solaire. Entre l'automne pluvieux dans ce genre d'endroit et les longues scéances de ski à tourner comme un lapin, pensez bien que niveau vitamine D, ça a été phénoménal. Au total, zéro heure de soleil dans la semaine. Et ce ne sont pas les néons du tunnel qui m'auront fait bronzer.

Je l'ai probablement déjà dit dans un précédent article, sachant que l'aller-retour dans le tunnel fait un peu moins de sept minutes (on peut donc compter deux tours pour l'aller-retour), que les séances du matin font plus de trois heures, et qu'en prime, on se permet de faire une ou deux séances l'aprèm (pour éviter la pluie dehors), je vous laisse imaginer le nombre de tours dans la galerie. Oui, ça donne le vertige.

Pourtant, quand on arrive, c'est magique. Le fait de pouvoir chausser les skis, le froid, la neige, l'ambiance hivernale, tout ça, quoi. Sauf qu'au bout d'une demi-heure, on commence à connaître le chemin par coeur, puis on se met à regarder sa montre à chaque tour, en sachant pertinemment qu'à chaque passage par la case départ, le temps n'est pas passé plus vite, qu'on en reprend pour un tour et qu'on ne touche pas 20 000 euros comme au monopoly. 
Alors on se concentre, on réfléchit, on pense à autre chose. On se dit que comme beaucoup, on a le nez qui coule, on regarde les autres cracher dans la neige, se pincer le nez et se moucher, comme tout le monde le fait dans l'effort, on calcule le nombre de zigotos présents dans l'immense frigo, ouvert 365 jours par an, on imagine le nombre de crachats qu'il a pu y avoir sur cette belle neige plus très blanche, et ensuite, lorsqu'on fait des intensités en groupe, qu'on se retrouve derrière les autres sportifs, que la neige gicle dans tous les sens et que forcément, on en prend plein la tête, plein la bouche aussi, on évite alors tout simplement de trop réfléchir à ce qu'on avale. Et on croise les doigts pour que nos anticorps soient au top de leur forme.

Je sais, je vous comprends, vous aussi, ça vous fait rêver.

Encore que...




jeudi 5 octobre 2017

La Verticale du Grand Serre

Dimanche, j'ai enfilé mon (avant? avant avant?) dernier dossard de l'été, à la Verticale du Grand Serre. Bénéficiant d'une invitation (merci aux organisateurs), j'ai voulu aller voir à quoi ressemblait le fameux kilomètre vertical le plus raide au monde.
Le gros avantage, c'est qu'il y avait du brouillard juste au-dessus du départ, sinon, je pense qu'il y en a pas mal qui auraient pris peur. Et puis, dans l'effort, on oublie aussi (un peu) la douleur, la pente et tout le reste.  Parce qu'il y a la vue au sommet, qui est à couper le souffle. Ah moins que ce ne soit l'effort qui fasse perdre un poumon ou deux (pour le souffle, je précise). Enfin bref, ce n'est qu'au moment de descendre qu'il y a cette petite voix dans la tête qui nous dit "je ne suis quand même pas monté là-dedans?!". Ce Kilomètre vertical, il fait 1km8, avec des pentes à près de 70%. En gros, quand vous levez les jambes pour monter, vous prenez des coups de genoux dans le nez.
Pour ce qui est du résultat, j'en ai un peu bavé (Eh oui, il n'y a que dans mes rêves que je gagne à tous les coups), je termine à la 7ème place, mais je me dis qu'en prenant des baskets plus grandes l'année prochaine, je ferai moins de pas, je me fatiguerai donc moins et j'arriverai plus vite là-haut.
Ou l'autre solution, perdre trois-quatre kilos superflus, ça marche aussi, mais pour quelqu'un qui aime bien manger comme tout bon fondeur qui se respecte, (Cf mon compte rendu sur l'alimentation du sportif fondeur ICI), c'est mission impossible.
Ah, et puis je me demandais si je n'allais pas créer à mon tour un Kilomètre vertical. J'ai trouvé un bon terrain de jeu...


jeudi 28 septembre 2017

Tour des Dents Blanches, Dents du Midi, Mont Ruan et Buet

Comme à peu près chaque année, j'ai embarqué Isa dans une magnifique galère randonnée, cette fois-ci dans nos jolies contrées alpines.

Sacs-à-dos pleins à craquer, tente, sacs de couchage, popote, le plaisir de la rando en mode bivouac. Comme à notre bonne habitude, nous sommes partis un peu tardivement, le soleil avait déjà franchi son zénith, la montre affichait 12h30, et nous avions prévu quatre étapes, ne sachant pas exactement quel serait le dénivelé ni la distance, sachant qu'il nous manquait une portion de carte côté Suisse.

Montée depuis Samoens
La voiture garée peu après Samoëns, le départ était donné. Sept heures plus tard, le col de Bossetan dans la poche, et surtout le Pas de la Bide avec son passage très étroit (obligé pour ma part d'enlever le sac pour réussir à passer dans la faille) nous étions à galérer du côté Suisse pour essayer de trouver un endroit plat où planter la tente. Plat, mais surtout un peu à l'abri des regards. C'est bon, je vous vois venir, quand je dis « à l'abri des regards », ce n'est pas pour le dodo crapuleux, mais parce que les suisses n'aiment pas trop qu'on bivouaque chez eux.

Le Pas de la Bide

Bivouac du 1er jour
Mont Ruan
Vue depuis le col d'Emaney, la Chaîne du Mont Blanc en arrière plan


Le lendemain, notre chemin nous menait, via le pas de l'Encel, au col de Susanfe à près de 2500mètres d'altitude, avec des superbes vues sur les Dents du Midi à notre gauche et sur les glaciers et Mont Ruan à notre droite. Une longue descente jusqu'au lac de Salanfe avec pause casse-croûte, nous avons ensuite gravi les deux cols d'Emaney et de Barberine, avant de redescendre sur le barrage d'Emosson, dans toute cette partie sans carte. Heureusement, les nombreux panneaux nous ont permis de ne pas perdre notre route. Peu avant le lac d'Emosson, nous avons trouvé le terrain propice à accueillir notre nuit.

bivouac au-dessus d'Emosson

Le lac d'Emosson
Notre troisième jour de route, nous l'avons attaqué par une longue traversée de Tunnel. Près de 10mn dans une grande obscurité, à ne pas voir où on mettait les pieds, en croisant les doigts pour que la route n'ait pas de nid de poule.
Puis la longue descente jusqu'à Vallorcine, trouvant dans le village une supérette pour acheter un peu de pain frais et du chocolat, et reprendre des forces avant de longer le Vallon de Bérard pour basculer au niveau du Col de Salenton, soit environ 1300 mètres de dénivelé pour notre seul col de la journée. Le Buet trônait à moins de deux heures de marche, mais nous n'avions pas le temps nécessaire pour gravir le « Mont Blanc des Dames ». Nous avons ensuite pris une variante au-dessus du GR, et trouvé un petit coin de paradis pour planter notre tente, au-dessous de la Tête de Moëde, à moins d'un kilomètre du col d'Anterne.

Vue depuis Salenton, La Chaîne des Fiz au loin

Petite surprise du soir

Bivouac face au Mont Blanc

Passé le col, la dernière matinée de marche a été en profil descendant, avec quasiment 2000 mètres de négatif, pour redescendre jusqu'à Samoëns. Isa empruntant le GR 5, et moi une variante empruntant le Petit Col d'Anterne, itinéraire empruntant un chemin carrossable sur la fin et donc beaucoup moins sympa sur les derniers kilomètres.

Lac d'Anterne avec Les Fiz derrière

Le Buet depuis le Petit Col d'Anterne

Descente sur Samoens

Et tout, une randonnée d'environ 6000 mètres de dénivelé positif, 80 à 90 km, autonomie complète (sauf ravitaillement en eau et achat de pain à Vallorcine, histoire de manger frais le dernier matin), des décors splendides et surtout, très peu de monde croisé pour cette randonnée bien plus méconnue que le Tour du Mont Blanc, mais tout aussi jolie. 



On a bien rigolé en voyant ce panneau, ils ont de l'humour, nos voisins suisses:
"Moutons hyper forts en self-défense, pour la sécurité de votre chien, tenez-le en laisse"










lundi 25 septembre 2017

4ème victoire à la Grimpée du Pays Rochois

A force, certains vont finir par croire que c'est une habitude, que la course fut facile, que c'était gagné d'avance. Que nenni.
Dès que le dossard est accroché sur le T-shirt, c'est qu'on est là pour transpirer, pour faire fûmer le cardio et le goudron, pour avoir mal aux pattes.
Pour en baver, quoi!
D'autant qu'il y avait toujours au départ Yanis Lecompte et Jean-Christophe Dupont, et qu'à trois, nous formions le podium de la grimpée des trois précédentes éditions. Dans l'ordre ou le désordre. 
C'est à peu près à mi-course que j'ai pu fausser compagnie à un Yanis accrocheur, Jean-Christophe, blessé sur le début de saison, étant parti à son rythme. 
J'avais en tête la barre des 49 minutes, et malgré un petit coup de moins bien sur la dernière portion du parcours, je réussis à la franchir pour... deux petites secondes. 48mn58, soit plus de trente secondes de mieux que mon précédent record d'il y a deux ans.
C'est bizarre parfois, le sport, on va plus vite en vieillissant. L'âge d'or de la trentaine ? Si c'est le cas, il me reste encore quelques années pour être au top alors, c'est le moment de se fixer des objetcifs: passer sous la barre de 48mn l'année prochaine!


lundi 18 septembre 2017

Les mystères du corps, et victoire à Chedde les Ayères

Il y a une semaine, je terminais ma course avec une grosse contracture au mollet. A tel point que le soir, j'étais incapable de marcher normalement.
J'ai donc badigeonné la bête d'argile, pris un jour de repos, recommencé gentiment l'entraînement le mardi. Mercredi, ça allait mieux. Etant donné que j'avais prévu une grosse sortie à pied le jeudi avec un ami, j'ai testé les baskets, ça tirait un peu, j'ai mis du baume du tigre et le jeudi matin, hop, sortie longue.
Au départ, il faisait 18 degrés, on avait prévu 8 heures de course à pied, au bout d'une heure, il tombait des seaux d'eau, mais la motivation était là. Au bout de deux heures, la température a chuté, la bise s'est levée, on s'est dit qu'on serait peut-être mieux en fond de vallée. Au bout de trois, les dents claquaient, on a évoqué la possibilité de raccourcir notre sortie d'une heure.
Au bout de quatre, on a vu les sommets blanchis par la neige, il faisait 2 degrés, et une nouvelle heure de moins ne serait pas de trop.
Au bout de cinq, le mollet a commencé à tirer, mais j'ai réussi à rentrer, tant bien que mal. Au bout de six heures. Trempé jusqu'aux os, grelottant, complètement claqué.
J'ai poursuivi l'entraînement en ski roue le reste de la semaine, les quadriceps eux-aussi bien endoloris par la sortie. Mais pas de nez qui coule, pas de mal de tête, pas la moindre crève à l'horizon.
Dimanche, j'enfilais le dossard sur Chedde Les Ayères, course de montagne au-dessus de Passy.
Et là, rien, pas une douleur, pas le moindre tiraillement, rien, nada, que tchi, que dalle.
Même que j'avais bien la frite aussi.
Même que j'ai gagné.

Le corps, c'est quelque chose de fabuleux. 
Il ne faut pas chercher à comprendre, il n'y a rien de logique.
Un peu comme les femmes, quoi !
(Oui, je sais, elle était facile, celle-là, des fois, je suis vraiment pas drôle).

Allez, à bientôt pour de nouvelles aventures.



mercredi 13 septembre 2017

Victoire aux Foulée Maglanchardes

Après la semaine de stage dans les Bauges, j'ai mis le dossard sur les Foulées Maglanchardes. Les sensations étaient au top, je réussis une belle course en solo, 1mn20 de moins que l'an passé tout en abaissant mon record personnel de plus de trente secondes.
Et vu que je ne fais pas les choses à moitié, j'ai aussi gagné une superbe contracture au mollet dans les deux derniers kilomètres de course.
La contracutre, comme on dit, c'est gratuit.
Et puis, j'ai toujours été de nature curieuse. 
Hein, tant qu'à faire, je ne connaissais pas encore.
Y'a pas de petits plaisirs...

vendredi 8 septembre 2017

L'alimentation du sportif

Après le Jura, le plateau des Bornes, l'Italie, c'était au tour du Massif des Bauges d'accueillir notre Team de fondeurs. De quoi, bien entendu, en avoir des sueurs froides. Non, ce n'est pas tant les cinq heures et demie de transpirées sur le goudron sur une matinée, ni les trente heures d'entraînement dans la semaine dont on va se rappeler, mais uniquement... la nourriture.
Bah oui, parce que ce serait oublier que ce qu'il y a de plus cher au fondeur qui s'entraîne, eh bien, c'est de manger. Notre sport numéro un.
Non, je ne vous mens pas. Si l'on fait la synthèse d'une journée classique d'entraînement :
Dodo/Repas/Entraînement/Repas/Sieste/Goûter/Entraînement/grignotage/Repas/Dodo
on se rend bien compte que la nourriture occupe les 4/10ème de la journée, la position allongée les 3/10ème et les entraînements, seulement les 2/10ème.
Il est donc impératif, lors d'un stage, d'avoir en priorité numéro 1 : un bon cuisto.
Entre raclettes, spécialités locales, fondue bressane avec frites bien grasses, plateau de fromage à tous les repas, j'en passe et des meilleurs, pas de doute, l'accueil a été au top. Ce n'est pas nos estomacs ni notre taux de cholestérol qui diront le contraire...
Ah, et j'oubliais, on s'est quand même entraînés.

Enfin, rien qu'un peu.


lundi 28 août 2017

Podium, victoire et Mathématiques

A peine sorti de ma position horizontale du lit et des mes soucis biliaires, j'ai enfilé le dossard lors de mon fétiche kilomètre vertical de Manigod, auquel j'accroche un podium un peu inespéré.
Et ce week-end, je remporte le presque kilomètre vertical de la Grimpée de la Sambuy.
Horizontal, vertical, les chiffres, tout ça, quoi, je dois être un génie (bien caché) des mathématiques.
Einstein, t'en fais pas, la relève est assurée. 


mercredi 16 août 2017

La semaine de tous les dangers

Il y a "l'été de tous les dangers", et puis la semaine de tous les dangers.
Je vais commencer par "ça a commencé", vu que ça commence toujours par quelque chose.
Donc, ça a commencé par mes retrouvailles avec l'équipe, pour un stage d'entraînement. Une petite incompréhension, un rendez-vous donné vers l'église, mais sachant qu'il y a deux églises dans le village, forcément, j'attendais à l'une d'elles, le reste du groupe à l'autre.
Un coup de téléphone pour se mettre d'accord, je chausse mes skis roues, je pars, et j'enfile mes dragonnes de bâton en roulant.
Et blam, patatras. Je m'affale de tout mon poids sur le goudron. Je me relève, un peu amoché, et constate les dégâts. 
J'ai fait un gros trou dans le goudron.
Deux heures plus tard, la jolie route goudronnée se termine par un chemin carrossable. Je regarde le chemin, mes skis roues, mes skis roues, le chemin. Dans le groupe, chacun se regarde, un sourire en coin, et on espère tous que le chemin ne fera qu'un kilomètre. 
Huit kilomètres plus tard, chacun se dit qu'il y en avait sept de trop.
Le lendemain, en me baissant, une guêpe se prend dans mon col et me pique au cou. Je suis un peu allergique, et bien sûr, le soir, j'ai le cou comme un taureau.
Le surlendemain matin, on cale dans le programme un 3000 mètres, "la cima Bianca". Au moment de partir, on croit à l'éclaircie. Deux heures plus tard, c'est le déluge, la grêle, le tonnerre, et pour parfaire le tableau, on perd le sentier.
Je rentre frigorifié, comme si j'avais passé les trois dernières heures dans un congélateur
L'après-midi, j'ai des sueurs froides, je ne me sens pas bien, et je passe les quatres jours suivants à me traîner entre le lit et le farniente, ne sachant pas si j'ai une grippe ou une gastro.
J'avais promis un dossard sur les France de Kilomètre Vertical, le dossard y était mais pas le bonhomme. 

Moi, j'ai fait le mètre horizontal dans mon lit, et c'était déjà bien assez dur.



lundi 24 juillet 2017

Victoire à la Grimpée du Crêt d'Eau

Après la déconvenue du week-end dernier, j'ai passé la semaine à me morfondre dans mon lit (mais non, j'rigole), ça tombait bien, j'avais une semaine "récup" à faire, seulement une petite douzaine d'heures.
Parce que je n'aime pas vraiment l'échec - enfin, si, j'étais fan quand j'étais gosse, j'ai même gagné la compétition internationale de notre école primaire - je me suis dit que je remettrais le dossard au Nid d'Aigle. Mais trop impatient pour attendre l'année 2018, j'ai saisi l'opportunité (et le calendrier des courses de montagne, par la même occasion) de la fameuse Montée du Crêt d'Eau, du côté de Bellegarde.
La course servait de support au challenge national des courses de montagne, et après 1h19mn57secondes (j'insiste sur le chrono, je m'étais fixé moins de 1h20 comme objectif), une montée rondement menée et une descente fidèle à moi-même (pire qu'une chèvre), j'ai franchi la ligne en vainqueur, améliorant mon temps de l'an passé d'1mn20.
Il y avait du beau monde, mais c'est sûr, il manquait les meilleurs. Eh bien tant pis pour eux. Moi, j'étais là. Et il y avait quand même M. Thévenard, l'as du trail. Et pour la petite histoire, il ne m'a encore jamais battu sur une course à pied (Ok, je ne me suis jamais aligné sur un Ultra trail, mais on se rassure comme on peut!)
Enfin voilà, après tant de parenthèses, je peux refermer la parenthèse des courses en juillet, la prochaine sera en août, après des vacances (sportives, forcément) durement méritées.



mardi 18 juillet 2017

Aravis sky pursuit, sur un air de KV...

Les Trailers des Aravis, ça vous dit quelque chose ?
Mais si, vous savez, les quatre manches du KV de Manigod. Le chemin qui monte depuis Comburce et qui finit sur les crêtes de Merdassier. L'incontournable casse-croûte à la vieille ferme. L'accueil incontournable.
Eh oui, tout ça, c'est à eux qu'on les doit.
Pour ma part, j'ai découvert le KV en 2011. Les jambes qui brûlent, les poumons qui explosent, et tout le reste qui va avec. J'ai même fait quelques petits articles (ICI, ICI ou encore ICI).
A l'époque, je renouais tout juste avec l'envie de mettre le dossard sur la période estivale. Le point de départ, quoi! Depuis, je n'arrête plus.
Enfin voilà, tout ça pour dire que cette année, un nouveau venu s'invite dans le monde de la course à pied, avec l'Aravis Sky Pusrsuit.


Une épreuve peu commune, s'étalant sur deux jours, avec un KV en nocturne le vendredi soir, suivi d'une poursuite le lendemain à l'occasion d'un trail de 20km. n
Il est encore temps de vous inscrire, alors foncez! 

Et pour la petite info, si vous réussissez à battre le record de l'épreuve du KV, je vous offre le champagne! (Le record de l'épreuve, hein, pas le mien, celui là, il est encore assez accessible)   ;o)   


lundi 17 juillet 2017

2ème au Môle, Stage à la maison et craquante au Nid d'Aigle

Il est temps de reprendre la plume pour donner quelques nouvelles. Non pas que je délaisse l'écriture durant les vacances estivales, mais côté site internet, il y a du laisser aller.
Quoi de neuf depuis deux semaines ? 

Fidèle au poste, j'ai été à la nouvelle édition de l'Olymp Loue avec l'équipe d'Universki. Une panoplie de champions étaient présents, dont d'éminents boxeurs qui m'ont tout simplement époustouflé, à la fois par leur palmarès mais aussi par leur incroyable présence d'esprit, leur éloquence. Comme quoi, sport et esprit peuvent aller de pair. Encore bravo à Yves Blondeau et Fabrice Guy ainsi que tous les autres membres de cette belle association pour cette organisation.




Le week-end suivant, j'ai remis le dossard à l'occasion de la grimpée du Môle. Après des semaines de grosses chaleurs, les sensations n'étaient pas au mieux, mais je réussis néanmoins à décrocher la deuxième place derrière Yanis Lecomte, bon coureur sur les courses de montagne du coin.

La bande de skieurs de Gel Rossignol s'est ensuite réunie à Aviernoz pour une semaine de stage intensif, avec une trentaine d'heures d'entraînement sur les routes du coin. Deux grosses sorties de cinq heures au compteur, une en skate pour rejoindre Thonon, 91km et 1500m de dénivelé, et une autre sur les crêtes du Salève, avec 80 bornes en poussée et 1500m de dénivelé. 



Nous étions trois (avec Candide et Adrien) à prolonger cette grosse semaine sportive en terminant par la fameuse Montée du Nid d'Aigle. Longtemps à la lutte pour la 4ème place, j'espérais un gros final sur les pentes escarpées (qui me conviennent d'ordinaire plutôt bien) mais en hypoglycémie et perclus de crampes, j'explose complètement dans la dernière demie-heure et termine 8ème, bien loin du vainqueur du jour. Candide fait une belle course et accroche le podium.


Ma foi, après réflexion, pour la prochaine édition de cette montée, au vu de la forme du moment, je me transformerai peut-être en chamois, si un aigle traîne dans le coin, j'irai sûrement plus vite au sommet !





lundi 3 juillet 2017

Gel Groupe, la boîte où il fait bon travailler

Le week-end du 24 juin, en tant que membres de l'équipe de ski Gel Rossignol, les skieurs de l'équipe étaient conviés à l'inauguration des nouveaux locaux de Gel à Saint-André-de Corcy. 
Trois jours festifs, dans la convivialité et la bonne humeur. Trois jours bien remplis, histoire de découvrir à quel point il fait bon travailler au sein de Gel groupe.
Pour cette inauguration, Guilhem et Emilie, fondateurs de l'entreprise, avaient tout prévu. Concerst, stands de fête foraine, camions-restaurant, spectacles improvisés, nuits en tipi, parcours du combattant au petit matin... tout était prévu pour que le week-end soit riche en émotion. 
Ce fut l'occasion de faire notre premier "Summer Tour" avec notre bande de skieurs. 

La suite, c'est en photos :