En avril, on en a raz-le-bol, et pourtant, il y en a plein sur les montagnes. Les beaux jours arrivent, et si les jambes frétillent, c'est pour sortir le vélo, aller gambader dans les forêts en croisant les doigts pour que la neige ait fondu.
Le printemps passe, puis l'été. Vient l'automne, les premières matinées fraîches, et voilà que les jambes frétillent à nouveau. Les (skis à) roulettes, on en arrive à saturation, on scrute les webcams en espérant une légère chute, à peine de quoi saupoudrer les montagnes.
Pour skier, direction le tunnel, à guichet fermé. On tourne en rond, jusqu'à en avoir le vertige. Le premier jour, on se dit que c'est mieux que rien, le dernier, que c'est bien long et qu'on ne nous y reprendra plus.
Puis le snowfarming, en fonds de vallées. On tourne toujours en rond, à défaut d'être à ciel couvert (nostalgie du tunnel ?), on respire à ciel ouvert.
Novembre, enfin, mois de toutes les promesses (et de tous les désespoirs), la perspective de chausser les skis sur de la neige, de la vraie, celle tombée du ciel et pas des canons, alors qu'on attend qu'une chose, pouvoir donner l'assaut, être le premier à fouler les pistes, et skier jusqu'à n'en plus pouvoir.
En ce milieu novembre, il a donc neigé! Qu'on se le dise (pour se rassurer), elle va rester. Une chose est sûre, il y en a pour tous les goûts ;o)
Première sortie "au pied", beau temps belle |
La Clusaz, entre canon, snowfarming et neige naturelle. 2km, on tourne un peu en rond... |
Et conditions optimales à Flaine, qui, comme chaque année... |
...remporte la palme de l'enneigement au mois de novembre. 8km de ski |
Et pour moi, la reprise signifie aussi le mode "Robinson", comme le diraient les copains du team. Sieste comme on peut entre deux séances |
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