Dans certains coins du globe, dès le mois d'octobre, si vous êtes suffisamment patients et curieux, vous aurez peut-être la chance d'assister à un spectacle improbable.
Vous connaissiez le maïs, le blé, l'avoine, la tomate, la courge et consort, désormais, une nouvelle culture fait fueur, celle de l'or blanc.
Le gros du travail s'effectue en fin d'hiver. Armés d'une pelle (grosse de préférence), les connaisseurs font un tas de neige, le recouvrent d'une épaisse couche de sciure de bois. Ils le laissent reposer plusieurs mois, pas besoin de terrain fertile, qu'il soit argileux, calcaire, sableux, siliceux, siliceux, bitumeux, tout est bon pour ce genre de culture.
Courant d'automne, lorsque la température flirte avec le négatif, la sciure est ôtée, découvrant alors le tas de neige qui n'a quasiment pas bougé (seulement 30% de perte). La neige est ensuite étalée par une machine, sur une largeur de 3 mètres et une longueur de plus d'un kilomètre.
C'est là que, si vous êtes suffisamment calme et attentif, vous découvriez un divertissment peu commun.
Pas de biche, de cerf ou de sanglier, bien plus singulier, vous pourrez apercevoir des humains s'approcher sans méfiance, vêtus de gants, lunettes et de planches glissantes. L'hexibition peut durer des heures, les humains sont plutôt tenaces et tournent en rond sans relâche sur la bande de neige. N'hésitez pas à taper dans vos mains, ils ne sont pas craintifs, et au lieu de les faire fuir, vous les exciterez et ils tourneront davantage jusqu'à ce que la fatigue les arrête.
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