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lundi 15 mai 2023

Championnats de France de course de Montagne 2023

 Décidément, après un gros loupé il y a deux ans lors des championnats de France de course de Montagne, cette édition 2023 ne m'aura guère mieux réussi. Ne vous fiez pas à la photo, le podium, c'est dans la catégorie "Vieux", pas de quoi se pavoiser. On va dire que j'ai encore le décalage Canadien dans le sang, il faut bien se trouver une excuse 😁. Jamais dans le rythme, que ce soit dans les montées ou les descentes, certains diront qu'au moins, j'ai eu le temps d'apprécier le paysage magnifique du Dévoluy. Eh bien même pas, j'ai surtout bien regardé où je mettais les pieds pour ne pas me retrouver par terre. Le terrain était parfois technique et vous savez, moi, je suis plutôt éléphant de mer que cabri des montagne. 

Là, va falloir faire du jus, comme on dit dans le jargon. Parce qu'après un joli bloc d'entraînement de trois semaines, je mets le dossard à la MaxiRace à la fin du mois. Tour du lac au programme, en passant par les crêtes. Un gros morceau en perspective, 88km et 5000m de D+. En tout cas, une chose est sûre, j'aurai davantage le temps de me mettre dans la course. Et peut-être d'admirer le paysage au levant, vu que le départ de la course est à... 3 heures du matin!!!


championnats de france dévoluy



dimanche 23 avril 2023

Trail Drome Baronnies

Ceux qui me connaissent le savent sans doute: je suis de nature curieuse. Dimanche dernier, bien qu'en vacances quelques jours dans le Sud, je n'ai pas pu m'empêcher de jeter un petit coup d'œil sur les courses locales. Nous étions jeudi soir, j'avais remis mes baskets depuis peu pour faire mes premières sorties post hivernales, me disant qu'éventuellement, un format court pourrait être intéressant pour se remettre en jambes et ne pas perdre le chemin des intensités. Sept-huit kilomètres maximum, peu de dénivelé, il était question de se faire mal mais pas trop. D'autant plus que dans mon programme prévisionnel, j'avais coché un Trail dans le coin, format marathon avec 2000mètres de D+ deux semaines plus tard

J'étais donc tombé sur le site du Trail de la Drôme, avec trois courses au programme, un 10km, un 21 et un 45. J'ai cogité un long moment (deux minutes), le temps de prendre ma décision et de m'engager sur le 10km. Enfin, si l'organisateur le voulait bien. Mail envoyé, retour positif dans la foulée, j'étais inscrit, même si ce 10km n'était qu'une petite course, l'épreuve reine étant le 21km, manche nationale de Trail, avec un gros dénivelé. Pas pour moi, comme je l'ai stipulé à l'organisateur en le remerciant de son invitation, le but était juste de préparer la saison estivale, de me mettre dans le bain. Avec le peu de bornes dans les pattes, m'aligner sur un 20 bornes avec quasiment 1500 de D+, c'était quasiment du suicide, surtout connaissant mon côté joueur. J'allais me cramer au bout de dix kilomètres et finir à quatre pattes sur les dix derniers.

La nuit, bien entendu, a porté conseil. Le lendemain, j'ai été pris de remords. Le fameux côté joueur a pris le dessus. J'ai eu la journée pour cogiter, le soir, j'envoyais un nouveau mail, demandant si, éventuellement, je pouvais basculer sur le format plus long. Excusant mon changement soudain de décision. Quelques instants plus tard, j'avais le retour:

Changement effectué
vous êtes désormais sur le 21km pas 20km
Dans l'attente de votre demande de monter sur le 47km

Le message m'a fait rire. (Immense merci à l'organisation au passage). Je crois avoir écrit sur ce site qu'un jour, un copain m'a dit que mes sorties me prenaient comme une envie de pisser. A ce moment, j'avais décidé la veille au soir de faire un Ultra Tour des stations des Aravis, 150km à pied et à ski. J'ai repensé à cette immersion Canadienne, tombée comme au milieu de nulle part. Mon premier Mont-Blanc, décidé après le dîner pour le lendemain matin. Et puis toutes les autres.

Il y a peu, un ami m'a demandé mon programme de courses dans l'idée de pouvoir me suivre. Pas sûr que ce soit une bonne idée, vu que même moi, j'ai du mal à savoir de quoi demain sera fait. Oui, en fait, avec moi, faut un peu s'attendre à tout ;o)

Et pour le Trail, j'ai finalement limité la casse, 5ème au final, malgré une dernière descente en mode survie, les guiboles en feu. On va dire que ça promet pour la suite...





lundi 3 avril 2023

Hiver 2022/2023

Je crois que finalement, vous connaissez mon aversion pour les réseaux sociaux.  Ces derniers temps, j'ai fait mon ours, et j'avoue que ça n'a pas été pour me déplaire. Mais vu que j'ai encore un pied dans le sport, il est important de ne pas laisser ce site à l'abandon, et donner quelques nouvelles, ne serait-ce que par respect pour les partenaires qui me suivent encore.

Mon immersion Canadienne a touché à sa fin, me voilà de retour en France. Outre Atlantique, j'ai mis le sport de côté, au profit de randonnées inoubliables avec la famille. Un autre aspect du sport, plaisir et sans contrainte. Pourtant, de retour en France, j'ai vite été rattrapé par le virus du dossard. Alors j'en ai mis quelques uns sous les couleurs du CNG, toujours accompagné par mes fidèles Rossignol. Très peu d'entraînements sur neige (80 heures sur les planches de ski durant tout l'hiver, un quotas que je remplissais parfois en un mois lors de mes belles années!), mais je me suis laissé prendre au jeu, j'ai finalement rempilé sur quelques longues, des grands Prix, pu monter sur quelques podiums. Partant de zéro ou presque, j'avoue que j'ai réalisé à quel point le déficit d'entraînement pouvait être à ce point criant lorsqu'il faut se faire brûler le caisson, comme on dit dans le jargon sportif.

Le plaisir est toujours là, je serai de nouveau sur les pistes la saison prochaine, en espérant aussi un hiver plus savoureux, plus généreux. Toujours à fond lorsqu'il s'agit de prendre le départ d'une course. Eh oui, on ne se refait pas, les jambes frétillent toujours autant au coup de sifflet.

Merci à mes partenaires, toujours présents. Et à très vite pour quelques lignes à lire.




mercredi 3 août 2022

Premières rando/bivouac: Welsh lakes

Il a fallu attendre début juillet pour faire notre première rando bivouac. Direction Welsh lakes, à quelques kilomètres à vol d'oiseau d'Invermere. Je précise bien vol d'oiseau, parce que si certaines montagnes semblent proches, il en est tout autre niveau accès. Sur la carte, le départ pour la rando était situé à une quarantaine de kilomètres d'Invermere. Une quarantaine de minutes sur route goudronnée. Ici, hormis les Highways, axes majeurs reliant les villes de la province, la plupart des routes qui s'aventurent dans les vallées sont des "gravel roads", des routes carrossables utilisées par les camions d'élagage. Leur état reste correct lorsque les forêts sont exploitées, puis se détériorent rapidement au fil des ans lorsque les logging roads (routes forestières) ne servent plus pour usage commercial. Il faut alors avoir un Truck, ces 4*4 largement utilisés par la grande Amérique. Avec un Truck, nous aurions mis une bonne heure. Mais sachant que je n'ai pas franchi le cap du 4*4 et roule avec une bonne vieille citadine, il nous a fallu plus d'une heure et demie pour rallier le point de départ.
Sacs sur le dos, il était près de midi lorsque nous avons effectué nos premiers pas. Il n'a pas fallu une minute pour qu'une nuée de moustiques assoiffés viennent nous voler autour. Ah oui, une chose à savoir concernant l'été au Canada, les moustiques ou maringoins, dans le jargon québéquois, pullulent dans les forêts. Il y en a également beaucoup dans les villes, à l'aube et au coucher du soleil. Si vous randonnez et que vous n'avez pas d'anti moustique efficace, il vaut mieux éviter de faire une pause. Trois heures et une pause pique nique plus tard, nous étions au premier Lac, Lower Welsh lake. Il y avait deux autres lacs plus haut, mais la quantité de neige impressionnante nous a contraints de bivouaquer au premier lac, et entre les cailloux et le mètre de neige par endroit, il n'a pas été simple de trouver une place pour la tente.
Les lacs ici ont des couleurs incroyables, vert émeraude, plus ou moins transparent. Un régal pour les yeux. Côté pique nique du soir, il a été dans la tente, on en avait assez de servir de pique nique aux moustiques.
Le lendemain, retour à la voiture. On charge les affaires dans le coffre, on démarre, et après un kilomètre, bruit sourd à l'arrière. Je pense à un caillou qui est venu se glisser quelque part. Je viens inspecter le bas de caisse, ne trouve rien, remonte dans la voiture, le bruit est infernal. En retournant inspecter la voiture, je découvre que le support d'amortisseur est cassé. Dans la pampa d'ici, inutile de sortir le téléphone portable, le réseau est inexistant dès que vous quittez villes ou villages. Mais dans notre malheur, on a quand même réussi à rentrer à la casa. Après trois heures et quart de voiture pour couvrir les quarante bornes!

(photos à venir)

vendredi 8 juillet 2022

Canada day

Le week-end dernier avait lieu le Canada day. L'équivalent canadien, en terme de commémoration, de notre 14 juillet. Une belle découverte pour nous autres petits expatriés dans ce grand continent. Les Canadiens sont très patriotiques. Beaucoup ont le drapeau national accroché sur la maison tout au long de l'année, quand ce n'est pas sur la voiture, ou même sur le fauteuil roulant électrique. Canadien un jour, Canadien toujours. 

Le Canada day commence à minuit avec les feux d'artifices. Pour en profiter, faut se coucher tôt (et mettre le réveil) ou tard, c'est selon (avec quelques bières dans l'estomac pour patienter).

Tout Invermere était réuni sur la butte qui domine le lac et sur les innombrables bateaux du lac pour admirer les feux.

 Un bon quart d'heure de fusées multicolores, des bières, pas mal de cigarettes qui font rire et planer (ici, c'est un peu comme Amsterdam, vous trouvez des magasins de Marijuana à tous les angles de rues). Question fumette, peu importe l'heure de la journée, beaucoup y vont de leur petit joint. "Papa, dis, ça sent quoi, là? Le Monsieur, il a l'air bizarre..."

Pour éviter que les petits se mettent eux aussi à planer rien qu'en respirant l'air local, je les ai rapidement ramenés à la maison. Et puis, fallait dormir un peu vu que le lendemain avait lieu LA parade de l'année.


Pendant une heure, un défilé de toutes les associations locales, avec les trois quarts des habitants habillés aux couleurs canadiennes, un rouge vif avec la fameuse feuille d'érable.






 Je vous laisse imaginer la même chose en France, avec le bleu blanc rouge. On en est loin! On a bien souri quand on a vu les agents locaux défiler avec leur petite bedaine, question fitness, on repassera ;o)

Le reste de la journée, c'est frites, burgers, hot dog et bières. Et puis un petit pétard histoire de... (on parle bien de celui qui fait rire).


Voilà pour le Canada day, prochain topo sur notre première rando bivouac dans les parages, il y a de quoi parler (et rire)




vendredi 17 juin 2022

Ah, le silence dans la nature

Ce qu'il y a de bien dans la nature, les grands espaces vierges de toute civilisation, c'est le silence. Marcher en retenant sa respiration, être à l'affut des bruits qui nous entourent. Lorsque j'allais courir de bons matins en France, j'essayais de poser mes pieds au sol en évitant de faire craquer les branches, de ne pas froisser les feuilles mortes, de ne faire qu'un avec la nature. L'osmose, l'harmonie, la synergie, appelez ça comme vous voulez, mon plus grand plaisir, c'était de voir détaler un chevreuil ou un chamois en face de moi, d'apercevoir un troupeau de sangliers, ou un écureuil grimpant aux arbres.
Oui, d'ordinaire, lors de mes sorties à pied, j'essayais de me faire le plus silencieux possible.
Mais bon, ça, c'était avant. Parce qu'ici, le silence, on oublie. Être silencieux, c'est le meilleur moyen de se faire bouffer par un cougar. Se prendre un coup de boule par un Ours. Se faire asperger d'un liquide nauséabond par un skunk (moufette) qui passait par là.
Alors pour éviter de passer un mauvais quart d'heure, vaut mieux faire du bruit. Et plutôt deux fois qu'une!




jeudi 2 juin 2022

Premier dossard à pied

Après quelques dossards hivernaux, j'ai enfin lancé la saison estivale. Les orteils me démangeaient un peu, les poumons avaient besoin de s'aérer, et ça tombait bien, Nipika oganisait un petit trail (10k/25k) samedi dernier.

"cabin" de Nipika, très prisée tout au long de l'année

Les courses à pied ici se déroulent dans la même ambiance tranquille que les courses de ski. Le peloton est surtout là pour passer un bon moment, personne ne se bouscule au portillon de départ, c'est presque si l'on se fait des courbettes pour faire passer le concurrent devant nous au moment du start.
Comme d'habitude, je suis parti sur un bon train, ce n'est pas un 25 bornes avec 400m de dénivelé qui allait m'effrayer. Sur la liste de départ, il y avait aussi sur la liste de départ le champion Canadien de trail, Kuba -pour les intimes- (qui est en fait Tchèque). Autant dire que le rytme était assez élevé.
Au bout de quelques minutes sur un parcours ultra sinueux  sur lequel il est impossible de doubler, je l'entends hurler. "Pour effrayer les ours" me dit-il. Ah, me voilà rassuré, moi qui croyais que je n'allais pas assez vite...

Vue sur la rivière depuis le sentier de trail


A mi-course, on était encore tous les deux. Les sensations étaient toujours bonnes, j'ai entrevu une arrivée au sprint. Aux trois quart de course, j'ai commencé à tirer la langue. Puis à perdre quelques mètres. Je n'ai rien lâché, je voyais encore le t-shirt de Kuba une trentaine de secondes plus loin. 




Puis ce qui devait arriver arriva: à 5km de l'arrivée, plus de son plus d'image. Les fameuses étoiles sont arrivées, les jambes sont devenues incroyabement lourdes, et je me suis dit qu'à ce moment, si un ours ou un cougar sortait des bois pour me courir après, j'étais sacrément mal barré.
La petite famille était venue à 1km de l'arrivée pour m'encourager. J'ai pris un coup au moral en les voyant courir plus vite que moi. "Allez, papa, force un peu, là tu vas pas très vite".
Pour les encouragements, on repassera. Dur de se dire que j'ai fini vidé par un... 25 bornes. Il paraît lointain, le temps où j'enfilais les km comme des perles ;o)
Par contre, c'est toujours un bonheur de venir à Nipika, le coin est vraiment magique, autant l'hiver que l'été.

Pas de doute, on est bien au Canada!

Bon, autant vous l'annoncer tout de suite, les dossards sur cette saison estivale ne seront pas nombreux. Non pas que j'ai perdu le goût, mais il y a une barrière psychologique que j'ai du mal à franchir au niveau du coût de l'inscription. On va dire que je fais mon français et que je me plains, mais j'ai un peu de mal à dépenser 80 dollars pour faire une course de 5km (Eh oui, c'est le tarif ici. Rien à moins de ce prix, et pour un 100 bornes, c'est environ 300 dollars). Bref, pour ce prix, je péfère autant aller me faire quelques restos et de jolis musées avec la famille!