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vendredi 30 décembre 2016

Fin d'année 2016

Tout d'abord, j'espère que vous avez été sages sur cette année 2016 et que le Père Noël vous a gâtés. Mais si vous êtes amoureux du ski et de la neige, je pense que vous n'avez pas été sages du tout, puisque décidément, cette année encore, le Père Noël ne nous a vraiment pas gâtés. J'irai lui en toucher deux mots, parce que vu que de mon côté je suis sage comme une image, il n'y a pas de raison que je sois lésé à cause de vous. Ou alors, ça serait bien que vous fassiez un petit effort. 

De mon côté, j'arrive quand même à tournicoter dans les parages (cliquez sur le lien ou l'image pour lire la vidéo)
















Quoi qu'il en soit, je crois que tout le monde attend la neige. Les courses ont déjà débuté pour moi, mais après cinq semaines à être envahi par les virus et microbes, je peine à retrouver ma forme. Elle est quelque part dans le coin, j'en suis sûr, il faut juste que j'arrive à l'attraper. Avec un peu de chance, elle reviendra avec les premiers flocons. Elle a intérêt, parce que dans une semaine, la saison attaque vraiment avec l'incontournable marathon de Bessans.

En attendant, bonnes fêtes de fin d'année!

lundi 19 décembre 2016

Coupe du Monde de La Clusaz

Ce week-end avait lieu une étape de la Coupe du Monde de ski de fond à La Clusaz. Un tavail titanesque réalisé sur le site, avec au final une longue bande blanche au milieu des prairies verdoyantes, un véritable serpent de neige dans la chaleur printanière.
Il va falloir s'y habituer, pour la quatrième année de suite, l'or blanc est aux abonnés absents en ce début d'hiver...





lundi 28 novembre 2016

Première course de la saison

Petit, je me suis toujours demandé comment et pourquoi on avait nommé les différentes catégories sportives ainsi :
Poussins, Benjamins, Cadets...
Avouez que les noms sont tout de même particuliers, sachant que les poussins, ils sont généralement tout jaune et qu'ils sortent des œufs, que le Benjamin est l'élément le plus jeune d'un groupe, et devrait donc se trouver après le Poussin, mais vu que le Cadet est passé par là et qu'il est censé être moins âgé que les autres, eh bien moi, j'en perds mon Latin. Et puis mon Japonais aussi, tiens!

Enfin bon, les courses ont attaqué, mais depuis trois semaines, je côtoie plus mon lit que mes skis. Après la gastro, j'ai enchaîné avec une bonne bronchite. Résultats: deux semaines à faire des mamours à mon oreiller, au plus grand dam de ma compagne.
Alors forcément, vous devez vous dire que le premier dossard enfilé ce week-end n'a pas été glorieux, et d'un côté, vous n'avez pas tort, mais s'il y a une chose de sûre, c'est que, comme l'année dernière en début de saison, je suis champion du monde catégorie...
Microbes!




Pour l'info sportive, ce week-end avait lieu le prologue de la Visma ski classics, en poussée. 8km de course sur une petite bande de neige à Pontresina en Suisse, départ individuel. Je termine 20ème de la course et le Team Gel Rossignol remporte l'épreuve pas équipe! Place samedi prochain à la Sgambeda, 1ère longue distance de l'année, toujours en poussée.


mercredi 16 novembre 2016

Trump, le rêve américain

Petit, j'étais fan de trumpoline. Je passais mes journées sur le vieux matelas à ressorts de mes parents, qui, lorsqu'ils me prenaient sur le fait, me mettaient au passage une bonne trumpe qui me rougissait les fesses. Ce qui ne m'empêchait pas de recommencer. Ah, ça oui, j'avais de la trumpe, un sacré caractère, me disait-on. Au fond de moi, je me disais que ça m’aiderait à avancer dans la vie, à ne pas me laisser marcher dessus.

Néanmoins, je devais impérativement grandir et évoluer. Et cela passait forcément par un travail assidu. Comme le dit le proverbe africain, « Un éléphant n’est jamais fatigué de porter sa trumpe ». Je me pris donc en main. M'intéressant rapidement aux médias pour suivre l'actualité de notre Monde, les pages m'ont peu à peu amené vers la politique. J’ai rapidement compris l’intégrité de nos gouvernements, eux qui détenaient dans leurs mains le pouvoir de changer les choses, et surtout d’œuvrer pour un monde juste et meilleur.

Peu à peu, la politique a pris le pas sur ma vie. Grâce à l’avènement de la télévision, de la radio, des réseaux sociaux, impossible de passer une journée sans s’intéresser aux différentes actions de nos politiciens. Je dormais, mangeais, buvais devant la télé ou en lisant les journaux. Le goûter de 16 heures était un grand moment de plaisir. Avec un bon magazine ouvert en face de moi, je buvais mon chocolat chaud, y trumpant des tartines beurrées. Grand moment de délectation. Les débats me subjuguaient, plus encore les traditionnels directs du mercredi à l’Assemblée Nationale, libérant en moi des sentiments incroyables. Suspense, joie, tristesse, drame, il y avait là plus d’émotions qu’un film ne saurait jamais retranscrire, sans artifice, sans trumpe-l’œil.
Étonnants de sincérité, je savais qu’en politique, il n’était question que de vérités, je ne pouvais me trumper, ces gens-là étaient incorruptibles. D’autant plus qu’il est question d’adultes, et qui dit adultes dit forcément irréprochables.
Bill Clinton, au début des années 2000, s’est empêtré entre les jambes de Lewinsky, ternissant son image de président, trumpant par la même occasion sa femme Hilary. Oui, le bougre était marié. Un fait marquant pour moi, je tombais des nues. Comment un adulte, qui plus est homme politique, pouvait mentir ? J’ai mis cela sur les comptes des américains. Nous, français, étions forcément au-delà de tout soupçon.
Mais détrumpez-vous, mon monde n’allait pas tarder à s’écrouler avec de nombreuses affaires sordides, bygmalion avec Sarkozy, les trumperies de Cahuzac, les écoutes à l’époque de Mitterrand.
A force, j’ai compris que pour faire de la politique, il fallait à tout prix détourner la vérité. Trumper son électorat, telle était la clé d’une grande carrière dans le milieu.

Il y a quelques jours, le monde entier ne parlait que de ça : les élections américaines. Madame Clinton face à Trump. Tous les sondages donnant la Dame gagnante. Le clown Trump n’était là que pour le spectacle, il n’y aurait pas de trumplin pour briguer la présidence. Le discours effronté de l’homme suffirait à le décrédibiliser. La comédie ne durerait pas longtemps, une fois les élections passées, les choses sérieuses reprendraient et notre grand milliardaire serait vite oublié. Ne vous y trumpez pas, Clinton gagnerait haut la main.
Sauf que voilà. L’impensable est arrivé.
Trump, celui que les médias du monde entier prenaient pour la plus grande farce de l’histoire, se retrouve au sommet du pays le plus puissant de la planète.
Certains se disent comme Saint-Thomas, ne croire que ce qu’on voit. Alors attendons… Si les trumpettes sonneront bientôt, chacun espère qu’elles ne seront pas signe de mauvais augure.

Et puis, comme le dit notre héro dans le film "la cité de la peur": on peut trumper mille fois mille personnes… Non, on peut trumper une fois mille personnes, mais on ne peut pas trumper mille fois mille personnes… Euh, non, pas ça non plus, on peut trumper une fois mille personne mais on peut pas trumper mille fois une personne… Ah non…

PS : un conseil pour le futur président : Donald, ne fais pas ton Picsou, avec les milliards de ton portefeuille, un petit don pourrait certainement sortir de la misère les nombreux pays en difficulté. 
A bon entendeur.



jeudi 3 novembre 2016

Clap de fin des courses à pied, bilan estival 2016

Eh oui, nous sommes déjà en novembre. L'envie du dernier dossard estival me titillait encore un peu, mais je crois qu'il va falloir remiser les baskets dans le placard, parce que l'hiver approche, il est bientôt là, je le sais, je le sens, vu que, comme la plupart des fondus, je commence à regarder la météo quatre fois par jour pour savoir si trois flocons vont se mettre à voltiger dans le ciel.
Et puis, niveau course à pied, je me suis dit que terminer par une victoire sur l'incontournable, le grand, l'immense cross INTERNATIONAL du Pays de Filière, sincèrement, je ne pouvais pas faire mieux pour me lancer dans la saison hivernale.



Voilà un petit bilan de ce qu'ont fait mes baskets SCOTT:

6ème à la grimpée du Laudon
3ème à la montée du Crêt d'eau
2ème à la Verticale du Criou
Victoire à la Grimpée du Môle
4ème aux Championnats de France de kilomètre vertical à Manigod
4ème de la troisième manche de Manigod
2ème du Cross des Crêtes de Megève
3ème à la dernière manche de Manigod
Victoire à la Diagonale du Mont Joly
3ème aux Foulées de Magland
Victoire à la Grimpée du Pays Rochois
Victoire au trail des Glières sur le petit parcours
Victoire au cross du Pays de Filière

2ème au classement général des KV de Manigod
Vainqueur au classement général Oxygène Haute-Savoie des courses de Montagne 

Merci à tous mes partenaires estivaux:

Scott (la chaussure qui monte plus vite que mon ombre)
La ville de Megève
Les fromages Comté Petite
Les boissons Fenioux Multisports
Les Chaussettes Esprit Nordique
Rossignol
Les skis à roulettes Nordeex
Les montres Polar




vendredi 21 octobre 2016

Sundby, Johaug, Saints tricheurs ?

Nouveau tremblement de terre. Après Sundby dans le courant d’été, au tour de Johaug de tomber pour dopage. Johaug l’intouchable, qui a complètement survolé l’hiver dernier. Capable de partir seule devant dès les premiers mètres et de faire cavalier seul pendant plus de trente kilomètres. Johaug, l’une des pièces maîtresses de l’armada norvégienne.
Ce qui me rassure, c’est de voir que, à nouveau, les plus grands noms du sport peuvent tomber pour dopage, qu’il y a parfois une justice, que l’élite mondiale n’est pas intouchable. Alors certes, avec un bon avocat et le soutien de toute une nation, les sanctions sont parfois ridicules (deux mois pris par Sundby en période estivale, deux mois pour Johaug), mais elles nous rappellent que le sport est toujours sous la gangrène de la tricherie, qu’il faut batailler, et que, tôt ou tard, justice peut-être rendue.
Mademoiselle Johaug est une petite étourdie. Par la plus grande inadvertance, elle a utilisé une crème pour les lèvres contenant du clostebol, un stéroïde anabolisant . Elle ne savait pas, avoua-t-elle en pleurs. Mettant la faute sur son médecin. Le médecin a bon dos, et il est vrai que, sur l’enveloppe du produit, la marque antidopage n’était pas assez explicite. Mais heureusement, il y a eu un coupable, et vu que ce coupable ne pouvait-être Johaug, le médecin était désigné d’office.
Si ce n’est pas moi, c’est donc mon frère, clamait La Fontaine.
Les âmes sensibles auront vu une Johaug en larmes, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Clamant corps et âme qu’elle était une personne indiscutablement honnête. Une victime. Les larmes ont toujours eu effet d’apaiser nos rancoeurs. Virenque avait été parfait en 1998, et tout le monde lui avait pardonné le (seul ?) écart de sa longue carrière. Bien sûr, notre ami cyclise était rentré par la suite dans les rangs, refusant de toucher quelconque produit illicite. Oui, bien entendu, nous n’en doutons ab-so-lu-ment pas. Il en va de même pour Lance Armstrong, affirmant avec une droiture insolente qu’il était homme de bien, bien au-delà de tout soupçon. Nous savons tous que Lance était un grand fan de Walt Disney, en particulier de Pinocchio.
Ce qui m’amuse particulièrement, c’est cette étourderie des grands sportifs. Qui mangent trop de viande contaminée (Contador), qui achètent en plein milieu de la nuit, dans une pharmacie de garde, une crème contre les hémorroïdes (Bousquet), qui embrassent une strip-teaseuse ayant sniffé de la cocaïne (Gasquet)… Tout y passe, les médicaments pour la grand-mère, ceux pour sa femme enceinte, même ceux du chien !
Pour notre malheureuse et inattentive Johaug, c’était donc la faute du petit stick à lèvres.
Mais tout va bien, au lieu des deux ans de suspension requis normalement pour un contrôle positif, Johaug a juste eu droit à une douce réprimande. Pas trop sévère non plus, bah non, quand même, faut pas exagérer…
Mais sachant que deux mois, c’était tout de même trop pour Sainte Thérèse, son avocat a décidé de faire appel. Enfin, passons.
Ce qui me dérange dans tout cela, c’est tout d’abord la clémence des fédérations nationales. Comment éradiquer le dopage, si les sanctions prises ne sont jamais celles qu’elles devraient être ? Le constat est éloquent, avec un bon avocat, de l’argent et de la notoriété, les jugements sont toujours revus à la baisse. Lorsqu’il n’y a pas tout simplement non lieu.
Qu’en est-il des hautes instances ? Les fédérations internationales ne devrait-elles pas imposer des sanctions aux athlètes, si celles-ci ne sont pas respectée au niveau national ?
Ne faudrait-il pas être un peu moins permissif, prendre des sanctions plus draconiennes, afin d’éradiquer le fléau ? D’aucuns diront qu’il faut être magnanime, qu’il faut pardonner. Pardonneront-ils aussi facilement à la personne qui leur volera leur portefeuille, leur voiture ou qui brûlera leur maison ?
Bien entendu, ce n’est pas la même chose, non. Pourtant, le dopage n’est-il pas du vol ? Les dopés n’enfreignent-ils pas des règles ?

Le dopage existe dans le sport de haut niveau, c'est indéniable, mais battons nous, pointons du doigt les tricheurs, ne les acclamons plus, ne leur serrons plus la main, laissons les dans leur petitesse.
Mais surtout, n'oublions pas qu'il y a aussi d’honnêtes gens, que le sport peut être beau, sain, rempli de valeurs.
Et c’est là l’essentiel.  


jeudi 6 octobre 2016

Victoire aux Glières !!!

J'ai gagné aux Glières. Dit comme ça, forcément, ça cause. La presse l'a relayé, dans le monde entier, même! Forcément, cette victoire aux Glières, tout le monde l'attendait. Certaines personnes pensaient désormais que ce serait chose impossible, tant j'étais accoutumé à jouer les seconds rôles. Dans le coin, les gens me voyaient, à juste titre, comme le meilleur second que le plateau des Glières n'ait jamais eu.
Et puis... et puis d'un coup, la donne a changé. Comme ça, sans coup férir. J'en ai presque eu du mal à le croire, jusqu'aux dernières minutes, j'ai imaginé que le sort allait s'en mêler. Il a fallu que je franchisse la ligne d'arrivée, que je sonne la cloche, que le gens me disent "ça y est, tu l'as fait !" pour que je réalise enfin ce qui venait de m'arriver.
Il a fallu quatre jours pour que je m'en remette.
Alors si vous avez loupé l'info, je le dis, je le répète, j'ai gagné aux Glières!!!
Sauf que...
Sauf que c'était pas en ski, mais en course à pied.

Je sais, c'était trop beau pour être vrai...

mercredi 28 septembre 2016

Victoire à la Grimpée du Pays Rochois.

Celle-là, très honnêtement, je n'aurais pas parié beaucoup dessus. Je signe ma troisième victoire sur la Grimpée du Pays Rochois, la première remontant en 2005. Onze ans après, les guibolles fonctionnent encore.
Mais plus que la victoire de cette année, parlons plutôt de la préparation de la veille qui fut, somme toute, assez originale.
En stage en ski tunnel à Oberhof, j'avais fait le choix de rentrer plus tôt afin de me rendre au traditionnel repas du Club de Megève dimanche midi et, pourquoi pas, courir par ailleurs la fameuse grimpée du Pays Rochois, une course populaire qui réunit chaque année 200 coureurs et plus de 1000 marcheurs.

J'ai donc pris un billet de train d'Oberhof pour Genève, départ minuit le samedi matin (ou vendredi soir) pour une arrivée en fin de matinée, 10 heures plus tard. L'idée du voyage de nuit était de profiter ensuite de la journée, avec, pourquoi pas, une séance de décrassage dans l'après-midi.
Pour éviter de déranger toute l'équipe, me voilà en gare d'Oberhof, à quatre kilomètres de notre logement, dès 22 heures. Une gare à l'ancienne, pleine de courants d'air et sans chauffage. La nuit était plutôt froide, le thermomètre affichant 8 degrés. Mais qu'importe, je savais que dans deux heures, je serais bien au chaud dans un train. 
A minuit, mon train arrive, je saute dedans, regarde ma montre, 45 minutes de trajets avant ma correspondance qui me mènera de Erfurt à Bern, dans un train couchette douillet pour au moins 6 heures de dodo. Le bonheur, quoi!

Mais là, tout à coup, à minuit vingt, c'est le drame. Un gros bruit sort les voyageurs de leur torpeur, l'impression que quelque chose est en train (jeu de mot, c'est rigolo) de passer sous le train, tout le monde se regarde, deux minutes plus tard, les wagons sont à l'arrêt dans la pampa.
"Was passiert?"
-Waldschwein.
Avec mon allemand à deux balles, je ne comprends pas trop. L'homme imite le cochon.
-Ah, d'accord...
Le sanglier, en passant sous la machine, a dû se frotter à un câble. Je regarde ma montre, l'heure qui défile, et les 40 minutes de marge lors du changement passent à 30, puis 20, puis 10... et le train redémarre, pour nous amener à Erfurt avec 3mn de retard par rapport au départ de la correspondance. Moi, bonne poire, je me dis que le train nous aura attendu, d'autant plus qu'il est 1h30 du matin et qu'on ne va pas nous laisser en plan là, au beau milieu de la nuit.
Eh bah si.
Une petite troupe se forme autour du conducteur, je comprends qu'on va passer la nuit dehors. Avant que tout le monde ne s'éloigne, je questionne un jeune allemand, qui m'explique que tout est prévu, on aura une nuit dans un hôtel à côté avant de reprendre une correspondance dès qu'il y en aura.
Bizarre, il ne m'avait pas semblé comprendre cela, mais vu que mon allemand est allemand et parle allemand, je lui fais confiance.
-Et quel hôtel ? je demande alors que nous marchons.
-"C hôtel"
-Et il est où ?
Il hausse les épaules. Là, quelque part.
Bon, bon, bon... Après une demi-heure à tourner en rond, on tombe sur le "B Hôtel". Complet. On demande alors au gérant s'il connaît le "C hôtel", l'homme nous envoie balader en répondant qu'il gère le "B hôtel" et qu'en gros, notre cas, il s'en contrefout.
Alors on continue notre recherche, on se renseigne, personne n'a entendu parler de l'hôtel, il y a bien le " Cé Hôtel ". C'est pas le C, mais ça y ressemble. On traverse la ville, on arrive au Cé Hôtel, qui bien entendu n'est pas le C, qui y ressemble, mais qui est complet et qui n'a jamais reçu quelconque appel de la gare.
Bref, à 3 heures du matin, on jette l'éponge, d'autant plus qu'il fait une bonne caillante dehors. Et avec mon short et mon polo manche longue, je suis limite de me croire au Pôle Nord.
Mon collègue prend tout ça avec philosophie et recul. C'est la vie ! Moi, la philosophie, j'ai plutôt envie de l'enfoncer avec le poing dans la tête de tous ces allemands qui nous font tourner en bourrique.

Retour à la case départ, on fait le tour de la gare, l'unique salle un peu chauffée est envahie par les clodos du coin, j'abandonne mon compagnon d'infortune et me mets sur un banc, en plein milieu de gare, en me disant que de toute façon, il ne me reste plus que trois heures à attendre. Je suis un dur au mal, j'ai un mental à toute épreuve, le froid, ça me connaît, j'arriverai bien à fermer l'oeil.
Oui, sans souci. Une demi-heure plus tard, je suis dans la salle au milieu de clodos, des ivrognes, et des gars qui sont en train de cuver leur soirée trop arrosée, allongés par terre à côté de flaques dont on ne sait si c'est de l'alcool ou de l'urine.
Un peu plus de deux heures d'attente qui auront été terriblement longues, entre les ronflements, les clodos qui me proposent de partager leur vinasse avec eux, un ivrogne qui me tape la causette en allemand puis qui se met à chanter alors que j'essaie désespérément de dormir un peu.
Finalement, l'horloge sonne les six heures, mon calvaire se termine.
Entre les changement de train jusqu'à Genève, le monde dans les wagons, ma place qui n'est pas réservée (je me fais refouler par un contrôleur peu aimable), j'arrive tout de même à dormir deux heure durant le trajet.
Arrivée définitive à la maison: 17 heures.

Alors voilà, pensez-bien, avant d'aller à la Grimpée du Pays Rochois, j'étais loin d'imaginer faire une bonne course. Mais si il y a une chose qu'on ne maîtrise pas (hormis les voyages), c'est bien la forme. Elle ne m'a pas fait défaut, c'est à ne rien y comprendre.

Et puis, histoire de retrouver le sourire, je suis allé me faire un bon gueuleton avec le Club de Megève. Tout est bien qui finit bien.




mercredi 14 septembre 2016

Victoire à la Diagonale du Mont Joly, l'ironie du dossard 2

Je sais, les histoires sur le chiffre 2, les secondes places, Chauvidor et compagnie, à force de les raconter, les rabâcher, vous commencez à vous lasser.
C'est peut-être d'ailleurs en radotant que mes proches... euh, que dis-je, que mon entourage... non, non plutôt que la France, voire même la Planète entière a eu vent de mes exploits de dauphin sur les classements sportifs. Raison pour laquelle, lorsque je suis venu courir la Diagonale du Mont Joly, je me suis vu affublé du dossard No... 2 !
J'y ai vu comme une évidence, comme un signe, je me suis même demandé si je devais prendre la peine de courir. Quoi que je fasse, quelle que soit ma forme, j'allais terminer sur la deuxième marche du podium.
Pourtant, lorsque j'ai pris le départ, je me suis vite retrouvé en tête. A mi-course, voyant mon avance confortable, j'ai été subitement en proie à de nombreux doutes. Quelque chose clochait.
J'ai senti alors un vent de panique se lever. Le ciel s'est assombri, d'épais nuages se sont agglutinés au sommet. J'ai pensé au pire. A l'approche du téléski, j'ai imagine le pylône se dévissant, ou alors le câble me tombant sur la tête.
Plus loin, un taureau en furie m'embrochant comme une saucisse, ou alors un cheval fou m'assommant avec ses sabots.
La tempête. La foudre. Un effondrement de terrain. Un tremblement de terre. Un raz de marée. Le Mont Joly qui s'écroule.
La fin du monde.
Et rien. Rien, parce que j'ai passé l'arrivée en tête. Avec mon dossard 2. Avec plus de 2 minutes d'avance. Pour la 2ème fois. Pour ma 2ème participation.

Dur à croire, mais j'imagine que j'ai brisé la malédiction ?!
 
 

jeudi 8 septembre 2016

Fin des... vacances ?!

Les vacances sont terminées. La semaine dernière, c'était la rentrée des classes. Familles en effervescence, cartables à préparer, cahiers, trousses, crayons, feutres, surtout, ne rien oublier.
Les profs et les instits se demandaient encore quelle galère les attendait, entre les nouvelles réformes à venir, les dernières avec lesquelles il fallait encore jongler, mais surtout, un peu (beaucoup) d'appréhension quant aux nouvelles classes, aux nouveaux visages, aux enfants terribles, en croisant les doigts pour que les enfants à venir ne soient pas pires que ceux de l'année précédente.
Voilà, quoi, la rentrée. Qui suit deux mois de vacances. Deux mois à se dorer au soleil, à arpenter le bitume, à rougir sous quelques pics de canicules. Oui, les vacances servent aussi à bronzer. A transpirer un peu, aussi. Sinon, comment apprécier les soirées douces de ce bel été, savourer l'inactivité au soleil couchant. Deux mois à souffrir du cagnard, à voir le goudron fondre sous ses roues, à s'entraîner matin, après-midi, voire même le midi parfois. A faire des heures, des bornes, à avoir mal aux guiboles, à rêver de son lit du soir dès le réveil du matin.
Mais oublions tout ça, c'est la rentrée. Et vu qu'on n'arrête pas de me dire:
"Alors, ça s'est bien passé, les vacances? Tu t'es bien reposé? Tu reprends un peu l'entraînement?"

J'ai peur de voir venir la reprise...




mercredi 31 août 2016

Faites du sport, c'est bon pour la santé

En été, comme le savez désormais, je prends plaisir à enfiler le dossard. Pour les fameux kilomètres verticaux de Manigod, par exemple. Même si je n'ai aucun objectif à proprement parler lors de ces courses, un bon résultat est toujours à prendre. Après des semaines bien remplies en juillet, je me suis octroyé trois bons jours de repos début août. L'occasion de récupérer un peu avant d'enfiler le dossard sur l'une des manches de Manigod. Plein d'entrain et de bonne volonté, la plus haute marche du podium quelque part dans un coin de la tête, j'étais persuadé que trois jours à ne rien faire seraient propices à retrouver des jambes de feu.
Coup de fusil du départ. Il m'a fallu presque 39 minutes pour retrouver mon corps en mille morceaux, avec en prime mon plus mauvais KV depuis cinq ans.
Trois jours et une quinzaine d'heures d'entraînement plus tard, j'ai remis le dossard sur le cross des Crêtes à Megève, avec une deuxième place à la clé, luttant jusqu'au bout pour la victoire.
Perplexe, j'ai laissé passer une dizaine de jours, enquillant une quarantaine d'heures, dont mon fameux tour à vélo, avant de refaire un KV très correct lors de la dernière manche de Manigod. Sans flancher sur l'entraînement, j'ai redécouvert les joies de la 2ème place (pas la 1ère, hein, mais je ne vous apprends rien sur Chauvidor) lors de la grimpée de la Sambuy.
A ne plus rien y comprendre. Inutile de préparer un évènement en vous reposant, le corps humain ne suit que ses caprices et il est désormais temps de dresser un bilan qui, pour moi, est criant de vérité.

FAITES DU SPORT, C'EST BON POUR LA SANTÉ !!!


mardi 16 août 2016

Les joies du vélo

Dimanche dernier, je suis allé faire une petite balade à vélo. Le genre de sortie qui me plait bien, 260 bornes, 5000 mètres de dénivelé, pour certains, ce n'est pas non plus exceptionnel, mais pour un cycliste du dimanche comme moi, ça commence à faire. Ça me prend comme ça, de temps en temps, un peu comme faire l'aller retour en Bretagne en 8 jours.
J'ai réussi à motiver deux givrés pour m'accompagner, ce genre de périple est toujours plus sympa à partager. Seul, on commence rapidement à compter les tours de pédales. Ne connaissant pas le Pas de Morgins, l'objectif premier était juste d'aller découvrir le coin. Et puis tant qu'à pousser la chansonnette, je me suis dit qu'un tour du département serait plutôt sympa.
Départ de la maison, passage par Marignier, Onnion, Col de la Jambaz, Val d'Abondance, Châtel, Pas de Morgins, Col de la Forclaz, Vallée de l'Arve puis retour aux pieds des Glières.
Après un petit coup de chaud dans la Forclaz, le compteur indique 160 bornes, on rigole avec les collègues, je me dis que le petit col des Fleuries, en toute fin de parcours, risque d'être difficile, et que le "faux coup" du pneu crevé pourra être opportun. On dégonfle le pneu pour faire croire à la crevaison, on tend le pouce et le tour est joué.
Quelques kilomètres plus loin, au moment de passer le panneau du col des Montets, j'entends un gros "Crac", ma roue arrière se bloque et laisse une grosse traînée sur le goudron. J'ai à peine le temps de mettre un pied à terre.
Ma patte de dérailleur s'est cassée en deux, faisant au passage un sac de nœud avec ma chaîne, le câble de dérailleur et les rayons.


Impossible de faire le moindre mètre, pas de bol, le plus dur était fait, il ne restait quasiment plus que la descente et le plat.
Je dis à mes collègues de galère de poursuivre leur chemin et attaque le stop. Une première voiture me prend rapidement et m'amène jusqu'à Chamonix. Je me dis qu'à ce rythme là, je serai rapidement à la maison. D'autant plus qu'à Chamonix, il y a une foule de touristes.
Bien campé à la sortie d'un rond point, je tends à nouveau le pouce, et j'attends.
Longtemps.
Très longtemps.
Je vois passer un tas de voitures. Des grosses Porsche Cayenne, des magnifiques 4*4, des breaks avec tout plein de place dans le coffre, des minibus...
Bien sûr, pas une ne s'arrête, je risquerais de leur mettre une petite trace de sueur sur leurs sièges en vison, ou un grain de poussière dans leur coffre
Pour finir, une voiture se met sur le côté, une famille de trois sportifs à l'intérieur, ils se plient en 4 pour me faire rentrer ainsi que mon vélo. 

Tout ça pour dire que quand vous êtes en galère avec votre vélo, priez le ciel pour que des sportifs compréhensifs soient sur votre route. Sinon, vous risquez d'attendre longtemps!




vendredi 5 août 2016

Les Footscars (Oscars du Foot?)

J'arrive toujours après la guerre. Bah oui, il paraît que le mois dernier, il y avait un nouveau festival du film européen, un truc énorme, un peu comme les Oscars à Hollywood. Une grosse partie des pays de notre vieux continent était à la fête. Les français, les anglais, les allemands, la totale, quoi.

Le cinéma a toujours occupé une place importante dans mon cœur. Les scénarios improbables, le jeu des acteurs, l'émotion qui en découle, pas de doute, la magie du grand écran est unique.


Tout était réuni pour faire de ce festival quelque chose de grandiose


De l'amour...




De la douleur, de la vraie, pure et dure...


De l'émotion...



Le tout dans la plus grande humilité




Même que notre président bien aimé était là lui aussi et il était très fier

Au final, la coupe des meilleurs acteurs est revenue au Portugal. Ils étaient trop fort pour les autres.


Oui, à la vue de ces images, j'ai loupé quelque chose. Mais il paraît qu'on y a droit régulièrement à la télé quand même. Au mois tous les deux ans. 
Malheureusement, je n'ai pas la télé. C'est pas de bol.

Non, vraiment, c'est pas de bol...

 

mercredi 27 juillet 2016

Sundby, asthme et dopage

Le monde du nordique vient de trembler récemment. Si vous avez suivi l'actualité, Martin Johnsrud Sundby, le fondeur norvégien qui terrasse notre sport depuis trois ans, raflant tout sur son passage, vient d'être suspendu pour deux ans mois (si, si, vous avez bien lu, seulement deux mois, suspension effective en plein été - bah oui, on n'allait quand même pas trop pénaliser ce pauvre skieur et lui mettre une suspension hivernale qui aurait coïncidé avec la pratique de son sport en compétition- enfin passons) pour un contrôle anti-dopage positif au salbutamol, substance que l'on trouve notamment dans la ventoline. Pour rappel, la ventoline est ce médicament que l'on peut acheter dans toutes les pharmacies et qui agit comme bronchodilatateur pour traiter l'asthme.
Aujourd'hui, n'importe quel sportif peut se procurer de la ventoline sans AUT (Autorisation à Usage Thérapeutique), il lui faut juste juste une ordonnance (ou emprunter la ventoline du copain) et qu'il ne dépasse pas la dose autorisée, soit 1600 microgrammes par 24h. Pour imaginer ce que cela représente, une bouffée de ventoline vous fera absorber 100 microgrammes de sorbutamol (sachant bien entendu qu'il y a toujours une petite marge d'erreur, une ou deux (voire trois ou quatre) petites bouffées de plus devraient passer inaperçues... ). Il faut donc que notre petit sportif très asthmatique presse plus de 16 fois (allez je ne vais pas dire 18 ou 20, vous direz alors que je suis médisant) sur le petit flacon pour que le contrôle urinaire soit positif. Notre cher Sundby, lui, a dépassé deux fois les doses autorisées, c'est à dire qu'on est au minimum à 3200 microgrammes par 24h. Soit 32 bouffées. Les courses de ski se déroulant en début d'après-midi, le matin est généralement propice au repos. Donc pas de ventoline à ce moment. J'imagine mal notre fondeur se réveiller en pleine nuit pour une crise d'asthme. Et concernant l'après-midi de la veille, concernant les skieurs, la séance de sport se résume à une sortie de ski plutôt tranquille ou alors une petite sortie footing pour se décrasser les jambes.
Oui, je sais, 32 bouffées, c'est énorme.

Mais je suis quand même allé fouiner un peu plus. Eh bien figurez vous qu'à haute dose, sous forme de cachet, le sorbutamol a des effets anabolisants. Et qu'en plus, il disparaît rapidement des urines, seulement quelques jours.
Attention, je ne dis pas que les asthmatiques sont forcément des dopés. Mais je trouve curieux que tant de sportifs soient asthmatiques. 
Petite info du jour (cf ski-nordique.net): 69% des médaillés olympiques norvégiens sont asthmatiques. 
Je dis ça, j'dis rien, hein. Je ne voudrais surtout pas tirer de conclusions hâtives.
Mais décidément, l'asthme est une bien curieuse maladie, surtout chez nos amis sportifs, et ce, quel que soit leur pays d'origine et leur sport.


mardi 19 juillet 2016

4ème aux Championnats de France de Kilomètre vertical

Le matin, j'avais mon petit scénario en tête. Comme dans les films. Je voyais le déroulement de la course, la manière dont j'allais partir, là où j'allais accélérer, puis le moment où j'allais complètement lâcher les chevaux. Un peu comme le proverbe des sportifs: tu pars à fond, tu accélères au milieu et tu sprintes à la fin.
Facile en somme, et pour résumer l'épreuve, ça s'est passé typiquement comme ça.
Je suis parti, j'étais déjà à fond, en galère, les jambes lourdes. Au tiers de la course, je me suis mis à marcher, incapable de trouver de la cadence en courant. La bouche grande ouverte, le ventre à terre, comptant le nombre de fourmis au sol. J'ai fini comme j'ai pu, et s'il y avait une bataille à livrer, elle était en grande partie avec moi-même.
Au final, je ne suis pas si ridicule, je termine 4ème, le podium pas très loin. Le cardio n'est pas monté très haut, une moyenne à 166 pulsations, comme on dit, peut mieux faire. Un autre jour, peut-être, mais en ce jour, j'ai donné tout ce que j'ai pu. Eh oui, entre ce qu'on pense pouvoir faire et ce qu'on fait, il y a tout un monde, et ce monde, c'est notre bon vieux corps qui nous le rappelle.
Je rêve un jour de pouvoir avoir des jambes de feu, de courir, de voler, de ne pas sentir la douleur. Même pas mal, de la rigolade.
Même que j'en redemanderais, tiens!

jeudi 14 juillet 2016

Victoire à la grimpée du Môle

D'emblée, quand le départ a été donné, je me suis placé en deuxième position. Parce que c'était écrit avant le départ, parce que déjà, j'avais deux places de deuxième dans ma besace lors des deux dernières épreuves. Toujours ce chiffre deux, qui semble me coller à la peau. Comme une évidence. Qu'on se le dise, Chauvidor allait encore frapper.
Le Môle, ce géant perdu dans la vallée de l'Arve, nous domine de la tête et des (deux) épaules. Au bout de deux fois cinq minutes, nous sommes toujours deux en tête, avalant la distance par foulées de deux mètres. Lors de la première descente, je prends 20 secondes, confortant cette deuxième place inexorable qui, je le sens, devrait m'accompagner jusqu'à l'arrivée.
Mes deux jambes me font mal, et malgré deux grosses montées, je ne parviens pas à refaire mon retard. J'essaie de profiter des deux ravitaillements pour amener un peu d'oxygène à mes deux poumons, la chaleur est insoutenable, j'essaie tant bien que mal de garder mes deux yeux en face des trous.
Et puis d'un coup, à deux kilomètres de l'arrivée, comme par miracle, je me retrouve en tête. J'ai refait mon retard en moins de deux minutes.
Et j'ai franchi l'arrivée, en deuxième première position.
Non, y'a pas de blague. 
C'est vrai, j'ai gagné.
Même moi, j'ai du mal à le croire.
Comme quoi, sur un malentendu, je peux y arriver...

 

mardi 28 juin 2016

Souvenirs du Morvan

A la suite de toute escapade (Si vous avez loupé le compte rendu, il est ICI) il est généralement d'usage de poster quelques photos souvenirs. Je ne vais pas déroger à la règle:
Tout d'abord, petite parenthèse historique. Vous connaissez tous la Suisse, ce petit pays neutre situé entre la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Autriche ainsi que le Liechtenstein. Pays qui a toujours clamé sa neutralité. Eh bien figurez-vous que, preuve à l'appui, je peux désormais publier un démenti. La France a été et est toujours occupée par nos voisins suisses.


J'ai appris aussi que les Morvandiaux avaient un grand sens de l'humour. En témoignent les jeux de mots des commerçants de Quarré-les-Tombes.

Chocolatier "Quarré de Chocolat"


épicerie "Épi Quarré"

Coiffeur "Coupe au Quarré"

Bar "Quarré Crème"


Mais curieusement, le jeu de mot ne porte pas sur les Tombes. Quelque chose du genre "DécaTombe" pour un café, ou alors "Fleur de Tombe" pour le fleuriste, ou encore "Cercueil en Tombe" pour des pompes funèbres...

Et figurez-vous que le Morvan recueille de lieux insolites, de châteaux, de Dolmens et autres lieux magiques. Malheureusement, je n'avais pas tout le temps mon appareil photo à disposition. Mais rassurez-vous, j'ai tout de même pu immortaliser quelques unes de ces merveilles le dernier jour avant de partir:
Château d'Ô
Moulins d'Éole
Dolmen de la Pierre Assise
Oui, je sais ce que vous pensez, ces photos sont divines, je suis définitivement un artiste. Non, ne me remerciez pas, ça me fait plaisir de les partager avec vous.


mercredi 22 juin 2016

En tandem-carriole dans le Morvan (Par Isa, et puis un tout petit peu moi pour le pédalage ;o) )

Avec deux bébés de 16 et 2 mois, partir vadrouiller en tandem relevait un peu du défi. Et parce que le premier défi avec deux enfants en bas âge c'est de faire rentrer tout le matériel nécessaire dans la voiture : un tandem (démontable en trois parties) qui tient dans deux grosses valises, une carriole pliable, un lit parapluie, une chaise bébé de voyage, deux paquets de couches, du linge pour la semaine, les affaires de sport de monsieur (ski roue, baskets et tout le reste), les jouets de la miss, et tout le reste- nous avons opté pour une découverte à vélo sur un parcours en étoile, avec logement unique pour la semaine afin de simplifier ce côté intendance terriblement lourd, il faut bien le reconnaître.

Destination le Morvan, parce que Benoît l'avait rapidement traversé lors d'une courte sortie vélo (oh, seulement Annecy-Paris). La région l'avait séduit par son côté paisible et aquatique puisque l'on y trouve six grands lacs et de très nombreux étangs. Et, il faut aussi le savoir, parce que Man vs wild, n'est qu'une pâle copie de Ben. Ce dernier est en effet insatiable pour vous vous narrer ses combats à mains nues contre une truite ou son ingéniosité pour fabriquer une canne à pêche avec un bout de noisetier de 1cm de diamètre pour attraper le brochet de 1 mètre... Un homme, un vrai comme il en reste peu... Aussi j'avais hâte de le voir à l’œuvre dans cette région où la pêche est reine.

Bref, la voiture chargée à bloc, nous sommes en route pour l'aventure...
Dans mon idée, les vacances s'annonçaient pépères... Ben oui, toutes les femmes sportives du dimanche comme moi, comprendront bien que deux mois après l'accouchement, deux grossesses rapprochées et quatre enfants, la reprise du sport ne peut se faire qu'en douceur... Naïve que je suis...

Nous voilà donc basés au bord du lacs des Settons, lac assez central pour permettre une bonne découverte de la région.



Notre équipement pour rouler consiste en un tandem, un siège vélo pour enfant et une carriole dans laquelle est installé le siège auto de bébé. Aux horaires de sieste Éléa regagne sa « petite cachette » dans la carriole. La place est étroite car le cosy prend beaucoup d'espace mais il laisse un petit recoin dans lequel elle peut se glisser.



Premier jour, 50 km de prévus, un petit tour tranquille quoi, sur une journée. Ben oui, mais ça c'est sans les détours... Parce que c'est joli le Morvan et il aurait été dommage de louper certaines routes bucoliques. Donc nous voilà partis pour Saulieu, son restaurant gastronomique, et la maison du Parc, à quelques encablures. Après la pause déjeuner, nous voyons qu'il y a le lac de Saint Agnan pas très loin. Et comme il aurait été regrettable de ne pas faire le tour de ce joli lac, nous nous sommes engagés sur la départementale qui le bordait. Certes nous n'avons pas trouvé cette fameuse petite route censée le longer et comme faire demi-tour ne fait pas partie du vocabulaire de Benoît , le compteur indiquait 88km à notre arrivée au chalet.
A priori, 88 bornes à vélo, ce n'est pas énorme, mais avec près de 50 kilos à tracter, sans compter le poids du tandem, je peux vous assurer que c'est du sport. D'autant plus avec 1500mètres de dénivelé positif dans la sortie.




Deuxième jour, nous avons pris la direction de Château-Chinon. Initialement pour une visite de la ville, mais le seul endroit que nous avons visité, c'est bien entendu... un endroit pour se ravitailler. Vous imaginez bien que tout bon skieur qui se respecte pense avant tout à sa panse. Une adresse incontournable là-bas, le restaurant le Terroir Gourmand del'hôtel du Parc
Un menu à 14 euros le midi en semaine, avec amuse-bouches, plats et entrées du jour, et assortiment de desserts. Un pur délice ! Allez-y sans hésiter, même si vous devez faire un détour de 50 bornes.
Puis nous avons fait le tour du lac de la Pannecière où, suite aux fortes pluies des dernières semaines, les arbres disparaissaient dans l'eau.



Troisième jour, nous avons mis le cap direction Quarré les Tombes et ses commerçants facétieux... En effet, on y trouve le salon de coiffure « coupe au Quarré », le café « Quarré crème » et surtout son fameux chocolatier « Quarré de chocolat ».



Des tablettes de chocolat pour tous les goûts, des chocolats originaux (à l'anis...), des pâtes à tartiner, des crèmes de caramel, bref, de quoi rebooster un cycliste fatigué. Retour le long de la Cure par la forêt qui mène à Dun le Vieux, par une petite route sauvage et boisée.



Quatrième jour, nous avons voulu aller à Vézelay, mais en raison de la distance, nous avons fait entorse à notre règlement et pris la voiture jusqu'à Lormes. La ville et sa basilique sont magnifiques et on y sert d'excellentes glaces Pedone (meilleure glace aux marrons qu'on n'
ait jamais dégustée). Bon vous allez nous dire qu'on ne pense qu'à manger, mais voyager en France sans goûter aux spécialités locales, ce serait dommage.... Et les escargots de Bourgogne par 25°, surtout s'il faut reprendre le vélo ensuite, vous imaginez que ce n'est pas l'idéal ...

Ainsi s'est achevée notre petite escapade à vélo. Les deux petits ont eu l'air de vraiment apprécier. On ne les a jamais entendus râler. Non non, ce n'est pas une blague.

Vous trouverez différents parcours empruntés sur le site Polar Flow:

(Vous pouvez naviguer sur l'onglet "Agenda" et cliquer sur les séances pour voir tous les itinéraires)

N'hésitez pas si vous avez des questions, nous nous ferons un plaisir de vous répondre.


lundi 20 juin 2016

2ème place à la verticale du Criou et rendez-vous Universki.

Vendredi et samedi, je suis allé à l'incontournable Olymp'Loue Universki à Ornans, dans le Haut-Doubs. Toujours le même plaisir de partage avec différents athlètes et chefs d'entreprises, dans le cadre de ce rendez-vous annuel organisé par Universki, superbe association créée par Yves Blondeau et Fabrice Guy. L'occasion de belles rencontres, comme toujours, autour de débats, de bonnes assiettes et aussi d'un peu de sport.

Dimanche matin, direction la Verticale du Criou, à Samoëns, en tant qu'invité de dernière minute. J'avais espéré un rayon de soleil, mais pour ne pas déroger à la règle de ce printemps, il faisait... mauvais. 
Pluie, brouillard, le top du top pour ce kilomètre vertical boueux à souhait. Mais ainsi va le sport de plein air, on subit les caprices de la météo, mais comme on dit, il en est de même pour tout le monde. Si l'on veut rester au sec, autant rester au lit.
Pour ce kilomètre très raide (à peine 2km de long pour 1000 mètres de positif), il valait mieux avoir des bâtons et des crampons. Certains ont même grimpé avec des chaussures de foot, c'est pour dire si le terrain était gras. 
Départ en contre la montre, une 2ème place au final à 39 secondes de la gagne, pour mon 1er KV de l'année, je suis plutôt content. 

Mais comme toute course en montagne, le plus grand plaisir du sportif, surtout lorsqu'il se lève aux aurores un dimanche matin, c'est de pouvoir profiter de la vue.
Là, en ce dimanche matin, elle était extraordinaire...


Pas de doute, on reviendra l'année prochaine pour en profiter davantage. 

Un grand merci à l'organisation et félicitations pour cette édition difficile. 
 

dimanche 19 juin 2016

Ah, la pluie...

Cette année, on ne peut pas dire que le printemps soit exceptionnel. Enfin si, exceptionnellement maussade. Il pleut, il pleut et puis il pleut encore. A tel point que, comme vous le savez, certains coins de France se transforment en lacs naturels.



Voilà, tout ça pour dire que si, parfois, on trouve quelques panneaux insolites en bord de route...



Je pense qu'il serait opportun d'en mettre un nouveau: