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lundi 30 octobre 2017

Incroyable nouvelle, le Mont Blanc détrôné !

La semaine dernière, je suis parti en vacances avec la petite famille. Dans le sud de la France, pas loin du Mont Ventoux. Comme à notre habitude, nous avions prévu des sorties vadrouille, cette fois-ci avec les vélos et la carriole.


Après une première mise en jambe dans les Dentelle de Montmirail, la deuxième virée devait être un peu plus longue, sur les hauteurs de Buis les Baronnies.
J’ai enclenché la montre pour l’itinéraire, et nous avons entamé une longue montée qui nous a menés jusqu’à un magnifique col. Quatre heure trente de vélo plus tard (je ne compte pas la pause midi), de retour au point de départ, j’ai arrêté le chrono, et là, stupeur.
Au regard des données collectées, j’ai plusieurs grandes nouvelles, qui viennent réformer de nombreuses certitudes concernant notre bonne vieille France.

Le point culminant de l’hexagone n’est pas le Mont-Blanc, mais il se situe dans la Drôme. Il mesure très exactement 5502 mètres et, croyez le ou non, n’est pas enneigé toute l’année.
Preuve à l'appui:



Sinon, question sport, j’ai gravi en VTC –sur lequel était accrochée une carriole accueillant deux enfants en bas âge ainsi que de la nourriture et de l’eau, le tout ayant une charge estimée à quarante-cinq kilos– un total de 8660 mètres de dénivelé positif, soit l’équivalent de l’Everest.

Certains détracteurs affirmeront qu’on ne peut se fier à l’informatique, mais quand je sais que c’est justement l’informatique qui gère aujourd’hui nos satellites, nos radars, qui produit tous nos calculs les plus complexes, qui lance nos fusées sur orbite, ce même informatique qui va bientôt gérer nos voitures du futur sans conducteur, qui permet de faire des opérations chirurgicales à distance, j’en passe et des meilleurs, alors très honnêtement, je ne peux que lui faire confiance.

J’ai donc gravi (et redescendu) l’équivalent de l’Everest (sans forcer, hein) en à peine quatre heure trente.
Ce qui fait tout simplement de moi un surhomme (mais ça,  vous n’en avez jamais douté).



mercredi 18 octobre 2017

La Chronique de François (bis)

La belle plume de François, ou l'art de savoir manier les mots:


Lundi 25 septembre, petit encart "L'homme" dans les pages Sports Haute-Savoie du Dauphiné Libéré:
un titre: "Benoît passe la quatrième"
une photo des leaders de la course
quelques lignes, qui nous apprennent que Benoît a gagné la veille sa ... 4ème Grimpée du Pays Rochois
Mardi 26 septembre, petit encart "La bête" dans les pages Sports Haute-Savoie du Dauphiné Libéré
un titre: "Benoît passe la quatrième"
Euh en plein mois d'octobre ce poisson d'avril manque singulièrement de fraîcheur et n'emballe personne, il mérite à peine d'être ... emballé dans du papier ...journal, comme un "fish and chips" d'arrière-port.
Il n'empêche, mardi 26 septembre, c'est bien notre quotidien préféré qui passe la deuxième, avec un article toujours dans les pages Sports Haute-Savoie:
un titre: "Benoît passe la quatrième" !
une photo, la même que la veille en plus grand !
un texte plus long, qui nous apprend qu'à la Grimpée du Pays Rochois, Benoît vole d'une victoire à l'autre dans un temps toujours plus court !
On savait que Benoît était un vrai coureur tout-terrain, alors il peut bien être équipé de deux boîtes de vitesses, une courte une longue sans doute, et avoir ainsi deux quatrièmes à passer !
Le Dauphiné Libéré ne croit d'ailleurs pas si bien écrire, car c'est en fait la quatrième victoire de Benoît ... en 4 prises de dossards d'affilée: du 100% ! Les 3 précédentes étaient: 
la Grimpée de la Sambuy le 27 août
les Foulées Maglanchardes le 10 septembre
la Montée Chedde les Ayeres le 17 septembre, où il succède à ... son frère : une histoire de gros poissons, bien loin d'un poisson d'avril cette fois. Du 100%, 100% Chauvet bien sûr !

A la Sambuy il avait été tout simplement impérial. Et forcément on craignait que la situation ...empire: car à Magland, il était de retour d'un stage avec son Team à Saint-François-de-Sales et on l'imaginait plombé par un volume d'heures d'entraînement indigeste, ainsi que par une suralimentation au turbot dans son ... beau jus, à la tome des Bauges, à la tomme de Savoie, à la polenta aux diots au vin blanc - un peu lourd, non ? -, au farçon savoyard, que sais-je encore, car le travail en extension des abdominaux semblait avoir été au menu de chaque repas ! Mais en "état de grasse", ou sublimé par le fol espoir de gagner son poids en délicieuse saucisse locale, il avait écrasé la concurrence : le deuxième à deux minutes, le troisième à trois minutes, le quatrième à quatre minutes...
Décidément, quand Benoît décide de débrancher le cerveau et de le mettre dans les chaussures, il monte comme s'il avait un servo-moteur dans les chaussures, et on a l'impression que les autres concurrents boitent à vitesse lente...


vendredi 13 octobre 2017

Cure des gravillons, merci messieurs des chaussées

A force d'emprunter les routes, je commence à en connaître les différents types de revêtements par coeur.
Du haut de mes skis roues à gomme dure, aux jantes pleines, je classe le bitume en plusieurs catégories selon les vibrations dans mes pieds, mes jambes, mon dos voire même jusque dans ma tête lorsqu'il est vraiment dans un état catastrophique.
Au sommet de l'échelle, il y a ce goudron impeccable, l'enrobé fraîchement posé, un parquet, comme je l'appelle souvent, et parmi tous les pratiquants de notre sport ingrat, je n'en connais pas un seul qui ne prenne pas son pied dessus.
Il y a celui qui a vieilli, avec quelques fissures, quelques trous par-ci par-là. On s'en contente.
Et puis, il y a les graviers...
Comme vous le savez, je ne suis qu'un simple sportif, et je ne pige pas tout dans les différentes stratégies. Chaque année, certaines routes du coin sont remises en état. Enfin, quand je dis "remises en état", c'est un bien grand mot. On leur met un peu d'enduit, plusieurs mètres cubes de gravillons, pendant des semaines, c'est patinoire pour n'importe quel véhicule, on attend que la pluie et les passages balaient les gravillons sur les côtés, et deux mois plus tard, la route est à peu près dans le même état qu'avant travaux. Entre temps, je ne compte pas les sorties de route des voitures, les glissages des cyclistes et autres engins à roulettes.
Quand on me dit qu'il faut compter 7€ pour le mètre carré de rafistolage, alors qu'un bon goudron coûte 30€ (mais on est tranquille pendant 10ans), je me dis que c'est une question de budget, qu'il est difficile de se projeter sur plusieurs années, et que quand on a un budget, il faut l'utiliser. Mais bon, passons. 
Parfois, nos petites voiries de province ont la chance d'être remises à neuf (si si, ça arrive quand même), avec ce fameux "parquet" dont tout le monde rêve.
C'est arrivé pas loin de chez moi. Sauf que deux semaines plus tard, je vois des gars arriver avec leur gros camion, passer une couche de colle, mettre une bonne dose de gravillons par dessus. Et la route est encore plus pourrie qu'elle ne l'était auparavant.
Alors oui, je ne suis qu'un pauvre et simple sportif, je ne comprends pas tout, soit, mais je ne demande qu'une chose: qu'on m'explique !!!
Alors s'il vous plaît, messieurs des chaussées, ayez pitié de moi, éclairez un peu ma lanterne.


Finalement, c'est peut-être l'occasion de créer une nouvelle discipline, le ski sur graviers



lundi 9 octobre 2017

Glamour, le ski-tunnel...

Comme chaque automne depuis maintenant plusieurs années, je suis allé chausser les skis dans le ski-tunnel d'Oberhof, avec les collègues du Team.
J'avais bien entendu pris toute ma panoplie de crème solaire. Entre l'automne pluvieux dans ce genre d'endroit et les longues scéances de ski à tourner comme un lapin, pensez bien que niveau vitamine D, ça a été phénoménal. Au total, zéro heure de soleil dans la semaine. Et ce ne sont pas les néons du tunnel qui m'auront fait bronzer.

Je l'ai probablement déjà dit dans un précédent article, sachant que l'aller-retour dans le tunnel fait un peu moins de sept minutes (on peut donc compter deux tours pour l'aller-retour), que les séances du matin font plus de trois heures, et qu'en prime, on se permet de faire une ou deux séances l'aprèm (pour éviter la pluie dehors), je vous laisse imaginer le nombre de tours dans la galerie. Oui, ça donne le vertige.

Pourtant, quand on arrive, c'est magique. Le fait de pouvoir chausser les skis, le froid, la neige, l'ambiance hivernale, tout ça, quoi. Sauf qu'au bout d'une demi-heure, on commence à connaître le chemin par coeur, puis on se met à regarder sa montre à chaque tour, en sachant pertinemment qu'à chaque passage par la case départ, le temps n'est pas passé plus vite, qu'on en reprend pour un tour et qu'on ne touche pas 20 000 euros comme au monopoly. 
Alors on se concentre, on réfléchit, on pense à autre chose. On se dit que comme beaucoup, on a le nez qui coule, on regarde les autres cracher dans la neige, se pincer le nez et se moucher, comme tout le monde le fait dans l'effort, on calcule le nombre de zigotos présents dans l'immense frigo, ouvert 365 jours par an, on imagine le nombre de crachats qu'il a pu y avoir sur cette belle neige plus très blanche, et ensuite, lorsqu'on fait des intensités en groupe, qu'on se retrouve derrière les autres sportifs, que la neige gicle dans tous les sens et que forcément, on en prend plein la tête, plein la bouche aussi, on évite alors tout simplement de trop réfléchir à ce qu'on avale. Et on croise les doigts pour que nos anticorps soient au top de leur forme.

Je sais, je vous comprends, vous aussi, ça vous fait rêver.

Encore que...




jeudi 5 octobre 2017

La Verticale du Grand Serre

Dimanche, j'ai enfilé mon (avant? avant avant?) dernier dossard de l'été, à la Verticale du Grand Serre. Bénéficiant d'une invitation (merci aux organisateurs), j'ai voulu aller voir à quoi ressemblait le fameux kilomètre vertical le plus raide au monde.
Le gros avantage, c'est qu'il y avait du brouillard juste au-dessus du départ, sinon, je pense qu'il y en a pas mal qui auraient pris peur. Et puis, dans l'effort, on oublie aussi (un peu) la douleur, la pente et tout le reste.  Parce qu'il y a la vue au sommet, qui est à couper le souffle. Ah moins que ce ne soit l'effort qui fasse perdre un poumon ou deux (pour le souffle, je précise). Enfin bref, ce n'est qu'au moment de descendre qu'il y a cette petite voix dans la tête qui nous dit "je ne suis quand même pas monté là-dedans?!". Ce Kilomètre vertical, il fait 1km8, avec des pentes à près de 70%. En gros, quand vous levez les jambes pour monter, vous prenez des coups de genoux dans le nez.
Pour ce qui est du résultat, j'en ai un peu bavé (Eh oui, il n'y a que dans mes rêves que je gagne à tous les coups), je termine à la 7ème place, mais je me dis qu'en prenant des baskets plus grandes l'année prochaine, je ferai moins de pas, je me fatiguerai donc moins et j'arriverai plus vite là-haut.
Ou l'autre solution, perdre trois-quatre kilos superflus, ça marche aussi, mais pour quelqu'un qui aime bien manger comme tout bon fondeur qui se respecte, (Cf mon compte rendu sur l'alimentation du sportif fondeur ICI), c'est mission impossible.
Ah, et puis je me demandais si je n'allais pas créer à mon tour un Kilomètre vertical. J'ai trouvé un bon terrain de jeu...