A force d'emprunter les routes, je commence à en connaître les différents types de revêtements par coeur.
Du haut de mes skis roues à gomme dure, aux jantes pleines, je classe le bitume en plusieurs catégories selon les vibrations dans mes pieds, mes jambes, mon dos voire même jusque dans ma tête lorsqu'il est vraiment dans un état catastrophique.
Du haut de mes skis roues à gomme dure, aux jantes pleines, je classe le bitume en plusieurs catégories selon les vibrations dans mes pieds, mes jambes, mon dos voire même jusque dans ma tête lorsqu'il est vraiment dans un état catastrophique.
Au sommet de l'échelle, il y a ce goudron impeccable, l'enrobé fraîchement posé, un parquet, comme je l'appelle souvent, et parmi tous les pratiquants de notre sport ingrat, je n'en connais pas un seul qui ne prenne pas son pied dessus.
Il y a celui qui a vieilli, avec quelques fissures, quelques trous par-ci par-là. On s'en contente.
Et puis, il y a les graviers...
Il y a celui qui a vieilli, avec quelques fissures, quelques trous par-ci par-là. On s'en contente.
Et puis, il y a les graviers...
Comme vous le savez, je ne suis qu'un simple sportif, et je ne pige pas tout dans les différentes stratégies. Chaque année, certaines routes du coin sont remises en état. Enfin, quand je dis "remises en état", c'est un bien grand mot. On leur met un peu d'enduit, plusieurs mètres cubes de gravillons, pendant des semaines, c'est patinoire pour n'importe quel véhicule, on attend que la pluie et les passages balaient les gravillons sur les côtés, et deux mois plus tard, la route est à peu près dans le même état qu'avant travaux. Entre temps, je ne compte pas les sorties de route des voitures, les glissages des cyclistes et autres engins à roulettes.
Quand on me dit qu'il faut compter 7€ pour le mètre carré de rafistolage, alors qu'un bon goudron coûte 30€ (mais on est tranquille pendant 10ans), je me dis que c'est une question de budget, qu'il est difficile de se projeter sur plusieurs années, et que quand on a un budget, il faut l'utiliser. Mais bon, passons.
Parfois, nos petites voiries de province ont la chance d'être remises à neuf (si si, ça arrive quand même), avec ce fameux "parquet" dont tout le monde rêve.
C'est arrivé pas loin de chez moi. Sauf que deux semaines plus tard, je vois des gars arriver avec leur gros camion, passer une couche de colle, mettre une bonne dose de gravillons par dessus. Et la route est encore plus pourrie qu'elle ne l'était auparavant.
Alors oui, je ne suis qu'un pauvre et simple sportif, je ne comprends pas tout, soit, mais je ne demande qu'une chose: qu'on m'explique !!!
Alors s'il vous plaît, messieurs des chaussées, ayez pitié de moi, éclairez un peu ma lanterne.
Finalement, c'est peut-être l'occasion de créer une nouvelle discipline, le ski sur graviers |
Ça doit être ce qu'ils appellent un enrobé de liaison ou de reprofilage, qui n'a pas exactement les mêmes caractéristiques qu'un enrobé définitif. Il sert à rattraper les déformation en fait..Dès fois il reste un moment avant de venir avec les gravillons, mais là chez toi ça n'a pas traîné :)
RépondreSupprimerInversement, on voit aussi des usagers (automobilistes) qui préfèrent les gravillons pour leur meilleure adhérence en hiver...Pas simple...
Dans ce cas, je ne vois pas l'intérêt de dépenser de l'argent public pour faire de l'enrobé d'abord, autant faire directement de l'enrobé de liaison, non?
SupprimerC'est pour que nous qui habitont en montagne, nous ne perdions pas la main pour la conduite sur route glissante pendant l'été - histoire de ne pas être surpris par le verglas en hiver...
RépondreSupprimerAh ah! Tout à fait exact, elle est pas mal celle là :o)
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