Dimanche, j'ai enfilé mon (avant? avant avant?) dernier dossard de l'été, à la Verticale du Grand Serre. Bénéficiant d'une invitation (merci aux organisateurs), j'ai voulu aller voir à quoi ressemblait le fameux kilomètre vertical le plus raide au monde.
Le gros avantage, c'est qu'il y avait du brouillard juste au-dessus du départ, sinon, je pense qu'il y en a pas mal qui auraient pris peur. Et puis, dans l'effort, on oublie aussi (un peu) la douleur, la pente et tout le reste. Parce qu'il y a la vue au sommet, qui est à couper le souffle. Ah moins que ce ne soit l'effort qui fasse perdre un poumon ou deux (pour le souffle, je précise). Enfin bref, ce n'est qu'au moment de descendre qu'il y a cette petite voix dans la tête qui nous dit "je ne suis quand même pas monté là-dedans?!". Ce Kilomètre vertical, il fait 1km8, avec des pentes à près de 70%. En gros, quand vous levez les jambes pour monter, vous prenez des coups de genoux dans le nez.
Pour ce qui est du résultat, j'en ai un peu bavé (Eh oui, il n'y a que dans mes rêves que je gagne à tous les coups), je termine à la 7ème place, mais je me dis qu'en prenant des baskets plus grandes l'année prochaine, je ferai moins de pas, je me fatiguerai donc moins et j'arriverai plus vite là-haut.
Ou l'autre solution, perdre trois-quatre kilos superflus, ça marche aussi, mais pour quelqu'un qui aime bien manger comme tout bon fondeur qui se respecte, (Cf mon compte rendu sur l'alimentation du sportif fondeur ICI), c'est mission impossible.
Ah, et puis je me demandais si je n'allais pas créer à mon tour un Kilomètre vertical. J'ai trouvé un bon terrain de jeu...
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