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lundi 29 octobre 2012

Une dédicace? Ah bon?

Samedi dernier, on m'a proposé d'aller faire une dédicace. Il paraît que c'est le genre de choses que font les artistes célèbres.
Avant d'accepter, je suis me suis tout d'abord renseigné sur ce qu'était réellement une dédicace (cf message précédent sur l'étymologie de la dédicace, ou à lire ICI). J'ai pesé le pour et le contre. Il y avait beaucoup de contre : je ne me considérais pas vraiment comme artiste, et concernant la célébrité, on repassera. Ensuite, j'allais devoir rester assis deux ou trois heures (pour un sportif, il faut admettre que ce n'est pas évident, et enfin ce samedi coïncidait avec mon seul jour de repos depuis des lustres. Personnellement, ces jours de repos, je les utilisais pour faire le ménage. Et sachant que mon dernier remontait à octobre 2011, ben... je me suis dit que finalement, accepter cette dédicace serait une belle idée. J'ai donc remis mon balai et mon attrape poussière à l'année prochaine et m'en suis allé gaiement à cette dédicace.
Ma nuit avait été douce et rêveuse, avec toujours cette même image, celle d'une foule inattendue attendant impatiemment ma petite griffe sur l'une des pages du livre.

Sur le trajet, J'ai eu un doute. Je me suis demandé si la journée était réellement bien choisie: il pleuvait des cordes, le brouillard s'était levé, et la température avait chuté de 20° par rapport à la veille.
Mais j'avais pris ma décision, et plus possible de faire marche arrière. Je suis arrivé sur les lieux, je me suis installé, j'ai sorti mes bouquins, mes stylos, et habillé de mon plus beau costume (enfin, le seul que j'avais dans mes étagères), j'étais prêt.

 Oui, j'étais prêt. Mais j'ai attendu. Longtemps. Trèèèèèèssssss longtemps...



Presque trop longtemps...

A la fermeture du magasin, une main est venue tapoter mon épaule. C'était le personnel d'entretien.
-M'sieur, faudrait peut-être penser à partir, on va fermer... m'a dit le gars.
-Ah???
Je me suis étiré, j'ai regardé autour de moi. Tout était vide. Alors j'ai baillé, j'ai remballé mes affaires et je suis reparti. 
En arrivant chez moi, je me suis regardé dans la glace. J'avais encore la trace de ma main contre ma joue.
Finalement, la journée n'avait pas été perdue. J'avais fichtrement bien dormi, et je m'étais fait... une auto-dédicace!


vendredi 26 octobre 2012

On m'aurait menti ?...

Ce matin (ndlr: comprenez hier, ou la semaine dernière, ou encore le mois dernier. Dans la grotte où j'habite, perdue dans la montagne, les médias mettent toujours du temps à arriver), en ouvrant le journal j'ai été frappé par le scandale du jour:
Le grand cycliste, Lance Armstrong, aurait recouru à des substances illicites durant ses années de compétition. Je suis tombé des nues. Le grand Lance, multiple vainqueur du Tour de France...
En épluchant toutes les pages du journal, j'ai alors découvert -oh, stupeur-, que le cyclisme n'était malheureusement pas le seul sport touché par certains scandales médiatiques, tous liés à des résultats incroyables...



Un terme revenait sans cesse appuyer chacune de ces affaires : le DOPAGE!
Mais le plus incroyable, dans tout ça, c'est que ces pauvres malheureux (enfin, pas vraiment pauvres, sur leur compte en banque il y avait des tas de chiffres) n'étaient pour rien dans ce qu'il leur arrivait. Oui, à croire que la justice choisissait ces boucs émissaires sans raison aucune.



Donc, je voulais pousser mon petit coup de gueule, Monsieur le président de la justice. Les sportifs sont totalement innocents. Ce n'est tout de même pas de leur faute si ces hommes, fatigués par leur labeur du jour, ont faim et mangent l'équivalent de 5 ou 6 boeufs (3000kg de viande) en un repas.
Ce n'est pas non plus de leur faute si leurs grand-mères laissent traîner tous les médicaments dans la maison, qu'ils tombent dessus et les mangent par mégarde en croyant trouver un bonbon.
Et ce n'est pas non plus de leur faute si le moustique qui les pique a, sur la trompe, les restes d'un précédent petit déjeuner plutôt douteux.
Alors s'il vous plaît, soyez indulgent, Monsieur le président de la justice. Et sachez que tous ces sportifs, qui sont avant tout des êtres humains, ne disent que la vérité et rien que la vérité.
Vous avez déjà vu quelqu'un mentir, vous ?
Merci pour votre indulgence et votre compréhension.

mardi 23 octobre 2012

Dédicace Librairie Chapitre Annemasse

Petit cours de français:
Dédicace: Du latin Dédicassus. Etudions plus attentivement l’étymologie de ce nom. On peut le décomposer en trois parties :
-préfixe "Dé", singulier de dés, objet cubique à six faces, où chacune des faces est gravée d'un ou plusieurs points, représentant les nombres de 1 à 6.
-Radical "Di" qui vient du verbe dire normalement conjugué à la troisième personne du singulier, au présent de l'indicatif "Dit".
-Suffixe: "Cace", On pourrait penser que "Cace" n'est autre qu'une mauvaise écriture du verbe casser, toujours conjugué à la troisième personne du présent de l'indicatif "Casse". Ce n'est pas le cas. Initialement, nos ancêtres avaient choisi comme écriture "case", de diction [KaZ], mais le passage du temps et la mauvaise orthographe des jeunes générations ont altéré le mot. Mais si l'on se penche bien sur le sens de "case", on trouvera dans un dictionnaire:
Case (sens 1): habitation des pays du Sud; Case (sens 2) compartiment (ex: case d'un échiquier).

Ainsi, le mot dédicace est un mot hasardeux (le jeu de dés étant un jeu de hasard), dépendant d'une personne (la 3ème du singulier) hasardeuse (présente parfois à l'insu de son plein gré), qui, franchissant le seuil d'une case (comprenez ici librairie), fait emploi du verbe dire.

En gros, pour dire:
"Une p'tite dédicace, s'vous plaît M'sieur..."

Tout ça pour dire que je suis en dédicace à la librairie Chapitre à Annemasse, ce samedi à partir de 14h avec tous mes bouquins. Et vu que j'ai un sacré stock à écouler, je ne peux que vous dire:
Venez nombreux!!!





mercredi 17 octobre 2012

Une course, vous avez dit une course ??? (La Persjussienne)

-Vous avez fini combien ? me demande le journaliste.
-Euh... previème.
Je baragouine un truc incompréhensible espérant qu'il comprenne premier, deuxième, voire encore troisième.

Là, cette fois-ci, j'aurais bien voulu dire qu'effectivement, il y avait un tracteur sur la route. Qu'à cause de lui, je suis arrivé en retard, que j'ai même loupé le départ.
J'aurais voulu dire aussi que mon réveil n'a pas sonné. Que ces désagréments de l'électronique moderne m'ont mis dans le jus, que du coup, j'ai pris mon repas à la dernière minute, et qu'il m'est resté sur l'estomac toute la course. Qu'il faudra que je porte plainte auprès des fabricants chinois qui font vraiment du travail de mauvaise qualité, et qu'il y en a marre de cette société de consommation avec objets à usage unique.
Ou sinon, que j'ai été malade toute la nuit, que j'ai laissé mon repas de la veille quelque part dans les canalisations de l'immeuble.
Ou que je n'avais rien mangé depuis une semaine.
Que j'avais fait une sortie de 15 heures en course à pied la veille.
Que ma copine ne m'avait pas laissé dormir de TOUTE la nuit.
Que je me suis cassé une jambe.
Que j'ai couru à cloche pied.
Ou même sur les mains, tiens !
Bref, j'aurais bien aimé trouvé tous les prétextes pour éviter de dire qu'en fait, j'ai pas été très bon et que les autres ont été bien meilleurs.
J'ai juste fini neuvième, mais ce n'est pas grave, car j'ai gagné un reblochon et qu'il était très bon.
(et j'ai la rime facile...)


vendredi 12 octobre 2012

Euh, vous avez vu mes clés ?...


Il y a mauvais temps et mauvais temps. C’est un peu comme le sketch des Inconnus, entre le bon chasseur et le mauvais chasseur.
La pluie, c’est tout comme. Il y a la pluie qui fait des gouttes, qui tombe du ciel et qui mouille. Et puis il y a l’autre. Celle qui fait des gouttes, qui tombe du ciel, et qui mouille. Sauf que la deuxième, si vous avez le malheur de vous prendre une goutte, vous avez de grandes chances de finir noyé.
Dehors, c’est un peu ce qu’il passait. On ne pouvait pas appeler ça de la pluie. C’était tout simplement le déluge. La fin du monde. D’ici peu, on n’allait pas tarder à voir un descendant de Noé passer avec sa ribambelle d’animaux dans les rues des villes. Ce n’était qu’une question d’heures.
Je restais campé derrière ma fenêtre, attendant de voir la sortie du messie. Et soudain, le miracle est arrivé. Bah non, pas Noé.
Il s’est juste arrêté de pleuvoir.
Là, en face de moi, une trouée dans le ciel. Elle n’était pas énorme, mais juste ce qu’il fallait pour comprendre qu’il y aurait une petite accalmie. C’était une certitude. Par contre, s’il y avait une incertitude, celle-ci était de taille : la durée de l’accalmie. Au nez, je misais sur trois heures. J’aurais presque été prêt à prendre un pari, si autour de moi il y avait eu quelqu’un avec qui parier.
Il fallait que je profite de l’aubaine. Depuis une semaine, je n’avais pas pu mettre un pied au-dehors. J’avais besoin d’un peu d’air, de paysage, d’espace, de liberté. N’y tenant plus, je suis allé dénicher une paire de chaussures, j’ai enfilé à la va-vite une tenue de sportif, et je suis sorti.
Au moment de partir, je me suis rendu compte que j’avais oublié de fermer la porte à clef. Je me suis empressé de retourner à l’intérieur chercher mes clés. Normalement, je les pose sur le crochet, juste à gauche de la porte d’entrée. Sauf qu’elles n’y étaient pas. Peut-être parce que le « normalement », c’était plutôt une fois de temps en temps.
Des « normalement », j’en avais plein. Il y avait les classiques : la table de la cuisine, la table basse, la plaque du four, les bords de l’évier. Et puis les insolites : les toilettes, l’intérieur du four, le frigo, parfois même, la poubelle.
Je les ai tous fait, sans succès. Toujours aucun signe de mes foutues clés. J’ai essayé de les siffler, m’attendant presque à les voir arriver au galop, toutes guillerettes qu’elles étaient.
Rien.
Un coup d’œil à ma montre, j’avais déjà perdu vingt bonnes minutes. Dehors, la percée était toujours d’actualité, on apercevait même un rayon de soleil.
J’ai retourné les placards alimentaires. Fouillé dans le lave-vaisselle –ah non, je n’avais pas de lave-vaisselle–, vidé le bac à légumes, inspecté le receveur des toilettes. On ne sait jamais, il paraît qu’il y en a qui font tomber leur téléphone portable dedans.
Toujours rien. Et le temps, lui, défilait toujours.
Alors aux grands maux, les grands remèdes. J’ai défait mon lit, retourné ma chambre, vidé le contenu de mes étagères, mis la cave à nu, trié dans mon courrier. J’ai tout fait, tout.
Un coup d’œil à ma montre, j’étais dans mes recherches infructueuses depuis déjà trois heures. Un coup d’œil à mon appartement, c’était Tchernobyl. Tout était sens dessus dessous, il y avait des assiettes cassées, une étagère branlante, une fenêtre fissurée. De rage, j’ai donné un coup de pied par terre.
« Cling ».
Pardon ?
Lentement, très lentement, j’ai palpé la poche de mon short.
J’ai sorti une clé et une pièce de un centime.
Ce n’était pas une clé, mais LA clé.
Je me suis alors précipité dans le couloir, j’ai fermé la porte, et je suis sorti. A ce moment-là, il ne pleuvait pas. Pas encore. J’ai juste eu le temps de lever la tête au ciel, et je me suis pris des trombes d’eau.
J’ai fait un pas en arrière, j’étais déjà trempé de la tête aux pieds. Je suis retourné chez moi, j’ai ouvert la porte en grand, j’ai vu tout le bazar qu’il y avait en face de moi.
J’ai attendu, ne sachant pas trop ce qu’il valait mieux : finir noyé dehors ou étouffé par le capharnaüm qui régnait dedans.
J’ai repensé à mon pari, celui des trois heures. Je me suis mis à rire. Les nerfs qui lâchaient. Je suis rentré en claquant la porte derrière moi. Le choc de l’impact a fait tomber une lampe qui s’est brisée au sol.
Quelle journée de…
Et je reste poli.


lundi 8 octobre 2012

2ème tirage "Et sinon, vous faites quoi dans la vie ?"

Rupture de stock !
Euh, enfin non, pas tout à fait. Mais presque. Ils traînent peut-être encore tous sur les étals des libraires, cherchant une main qui s'égare. En tout cas, chez moi, il ne reste plus qu'un carton sur les dix du début. Il fallait que je les vende à tout prix rapidement, vu que je manquais un peu de place.
J'ai donc recommandé un stock de 1000 exemplaires, tout beaux tout neufs.
Sauf que 1000 exemplaires, ça fait 20 cartons.
Comment ça, moi, je me plaignais du manque de place ?...

Mais je ne peux plus faire marche arrière, la commande est lancée chez l'imprimeur. Par contre, je tiens à rappeler qu'il me reste une cinquantaine de bouquins du premier tirage qui seront finalement une édition collector, donc il faut vous précipiter pour me commander les quelques restants ! D'autant plus qu'en me les commandant directement, vous aurez le droit à une dédicace, et c'est pas rien. J'en connais qui, en mettant un bout de signature sur un tableau, vendaient leur toile à plusieurs centaines de milliers d'€uros. Donc moi, je serais vous, je n'hésiterais pas une seule seconde. Pas tous les jours qu'on a de l'or entre les doigts...

vendredi 5 octobre 2012

Pause musicale - Mad World

Une petite vidéo musicale, histoire de varier les plaisirs. Et désolé pour le son, ce n'est pas enregistré en studio...



Et la musique, c'est Mad World, de Gary Jules, une reprise des Tears for fears


lundi 1 octobre 2012

Grimpée du Pays Rochois

Bon, je mentirais en affirmant qu'hier matin, je me suis levé avec l'envie folle de courir. Ben non, pensez bien, même si j'avais regardé cent fois la météo la veille, qui annonçait un temps clément, vous imaginez bien que ç'aurait été trop beau pour être vrai.
Ciel maussade, neuf degrés au thermomètre, la voiture récalcitrante, un tracteur sur la moitié du trajet, je me suis rendu compte au moment de payer les inscriptions que j'avais oublié mon portefeuille. Le départ de la Grimpée du Pays Rochois étant fixé à 10h30, j'avais émergé à 9 heures bien tassées. Avec la demi-heure de voiture, je pouvais difficilement me permettre plus. J'avais oublié les aléas des aléas de ma vie.
Mais pour finir, à 10h25, j'étais beau comme un sou neuf, toujours dans ma tenue SCOTT, prêt à en découdre avec le chrono. Et accessoirement, avec les nombreux concurrents autour de moi, tous plus affûtés les uns que les autres.
Cinq minutes plus tard, j'étais dans le vif du sujet. Dix kilomètres d'une montée presque interminable, pour finir exténué, sous la pluie, le froid et le vent, tout juste habillé d'un short ultra light et d'un débardeur pas plus épais qu'une ficelle de corde à linge.
Il y a certaines courses qu'on apprécie plus que d'autres. Des moments où l'on enfile le dossard avec plus de plaisir, avec plus d'envie. Certains lieux qui sont propices à la bonne humeur, à se lever du pied droit, à prendre la voiture sourire aux lèvres, même le dimanche. Où le résultat importe peu, car, comme le dirait notre ami Coubertin, "l'important, c'est de participer".
Il n'y a pas cinquante raisons à ça,. En tout cas, moi, je n'en vois qu'une seule : comme je le disais plus haut, je me suis levé à 9 heures. Et lorsqu'on enfile le dossard, ce n'est pas tous les dimanches qu'on peut (presque) faire la grasse mat'.
Ah oui, et puis j'ai fini 3ème.
Quand même.