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mercredi 2 décembre 2020

Puis vient la Peur

Je ne suis pas croyant. Je me dis que croire en une entité enchaîne trop d'Hommes et leur enlève leur liberté de penser. Que les Dieux ont été inventés pour unifier les Hommes mais qu'ils sont source de guerres et conflits, parce que chacun pense que son Dieu est meilleur que celui de l'autre. Je ne crois pas en un Dieu, mais je crois en l'amour, la nature, la famille et les amis. 
Je ne suis pas conspirationniste. Je pense que dans notre pays, au sein de notre gouvernement, chacun fait ce qu'il peut, espérant alors faire de son mieux. Mais l'avidité et le pouvoir biaisent trop souvent l'idée première de ce que devrait être une République: œuvrer pour un monde meilleur. Je me dis que tant qu'il y aura cette notion de pouvoir, jamais nous ne pourrons y parvenir, tout comme jamais nous ne pourrons contenter un autre que nous-même.
Je ne suis pas parfait, j'ai mes qualités, mes défauts, mes rêves et mes idéaux. Comme je viens de le dire, je ne suis pas parfait, je suis juste différent, et je sais que la différence est le propre des êtres vivants. J'agis selon mes convictions profondes, je me laisse guider par mes idéaux. Chaque jour, j'apprends de mes erreurs, j'essaie d'être meilleur, je sais qu'il faut toute une vie pour approcher la sagesse et je m'évertue à suivre cette voie, gardant à l'esprit les fondamentaux du bonheur.
J'aime lire, écrire, me dépenser, partager un bon repas autour d'une belle table, une table riche en convives, parce que la vie n'offre rien de mieux que les plaisirs simples, plus encore lorsqu'ils sont partagés. L'innocence flotte toujours quelque part dans mes pensées. 
Il fut un temps où les enfants vivaient dans l'insouciance, et j'étais l'un d'eux, creusant la terre à pleines mains, mettant ensuite mes doigts à la bouche sans me soucier de leur état, grimpant aux cimes des arbres sans avoir peur que la branche ne se brise. Il fut un temps où nous nous arrangions de la peur, et même si elle était toujours dans un coin de la tête, nous la laissions de côté pour continuer à nous émerveiller des petites choses de la vie.
Bientôt, nous n'irons plus nager au risque de nous noyer, nous n'irons plus en montagne au risque de nous perdre ou de chuter, nous ne rirons plus au risque de nous étouffer, nous ne naîtrons plus sachant que, tôt ou tard, de toute façon, nous mourrons.
Mais à force de nous priver de toutes ces libertés, viendra le jour où, à force d'avoir peur de mourir, nous ne saurons plus vivre.
Alors courons, sautons, lisons, jouons, skions, sortons, mangeons, buvons. Et surtout, laissez-nous courir, sauter, jouer, skier, sortir, manger, boire.
Laissez-nous respirer.