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mercredi 28 mai 2025

Cure de froid

Le froid, ça me connaît. Enfin, c'est ce que je pensais.
Il y a quelques semaines, un ami, dans le cadre d'une étude, m'a proposé de réaliser des tests de résistance au froid. Le but étant, pour faire simple, de repousser ses limites et d'y trouver une corrélation avec l'Ultra trail. Nous serions une petite bande de fous furieux coureurs d'ultra trail à nous prêter au jeu.
J'ai tout de suite opiné de la tête, sans savoir exactement à quoi m'attendre. Il était question d'IceSwitch, mais préférant me laisser guider par le hasard, j'ai choisi la carte de l'aventure, et surtout, de l'inconnu. J'ai donc attendu le jour J sans me projeter, sans aller feuilleter sur Internet de quoi il s'agissait, sachant que de toute façon, en tant que tout skieur de fond qui se respecte, ce n'est pas le froid qui allait m'effrayer.

Le lieu de rencontre était en Belledonne, terrain connu pour y avoir fait bivouacs et traversées (et aussi pour y avoir connu de belles déconvenues).
Le thermomètre affichait 5 degrés, temps nuageux avec bruine bretonne. Dans la voiture pour rejoindre le site du Haut Breda, je me suis dit que c'était le temps idéal à rester sur son canapé, lire un bon bouquin tout en sirotant un chocolat fumant. Pourtant, le matin avant de partir, un message m'annonçait que c'était le temps idéal pour notre étude. 
Je savais qu'il allait y avoir un peu d'immersion en eau froide, mais ça, c'était dans les grandes lignes. Comme dans tout type de contrat, il y avait les lettres minuscules, celles qu'on ne lit jamais. C'est ainsi que, à peine arrivé, j'étais déjà en short, torse nu, sac sur le dos, et que j'ai compris que j'étais parti pour une journée à me les cailler dehors, et que pour la doudoune et le chocolat, il allait falloir y penser très fort, parce que je n'allais pas en voir la couleur.



Durant la journée, toute une bande d'illuminés a arpenté les chemins alentours. Heureusement pour nous, la météo peu clémente nous a évité toute rencontre malencontreuse avec des randonneurs. Sans quoi nous aurions probablement tous fini au poste le plus proche avec plainte d'atteinte aux mœurs. 



Et c'est dans la joie (de loin) et la bonne humeur (sûrement à cause des exercices d'hyperventilation qui nous ont shooté le cerveau, un peu comme les masque à oxygène délivrés dans l'avion avant le crash pour nous faire voir la vie en rose), que nous avons fait des immersions en eau froide, des apnées, des recouvrements sous la neige...

   

Là, présentement, je pense à tout ce que cette étude m'a apporté. J'ai dressé une liste, sur une belle feuille de papier blanc, si j'ai beaucoup d'hypothèses, je n'ai qu'une certitude: travailler dans le froid fait perdre de nombreux centimètres, et nous tous, hommes, sommes d'accord sur ce point. Nos femmes aussi, mais pas sûr que ça leur fasse plaisir (à prendre au sens propre comme au figuré 😂😮)
Et j'ai également une hypothèse, je crois que l'ami (pas sûr de le considérer encore comme tel après tout ce que j'ai vécu 😅) doit être un fervent écolo et que cette immersion en eau froide, c'est une manière détournée de nous faire économiser l'eau. Depuis que je suis rentré, je ne prends que des douches glacées et croyez-moi, je ne suis jamais resté aussi peu de temps sous le jet d'eau.




Côté positif, et sans aucune ironie (pour une fois, je vais rester sérieux) cette expérience est incroyable. J'ai beaucoup appris, notamment au niveau respiratoire. Cette immersion en eau froide est à la portée de tous, et l'avantage de ce stage IceSwitch, c'est qu'il y a un gros travail mental pour déconstruire nos croyances et nous reconditionner pour accepter le froid qui a finalement beaucoup de bons côtés.

Immense merci à Fred Eyber pour m'avoir convié à cette étude ainsi qu'à nos GO Fred Chevalier et Perrine Manissolle.
Comme dit sur le site, "il y aura un AVANT et une APRES Iceswitch"








dimanche 11 mai 2025

Rossignol trail running team

C'est tout frais (ou presque), ça vient de sortir (à peine quelques mois), le Team Trail Running Rossignol débarque dans le monde du trail. A peine déchaussé les skis, j'ai chaussé les baskets pour aller faire un stage avec l'équipe dans le Sud. C'était la deuxième semaine d'avril, je terminais mes dernières heures de cours au plateau des Glières.



L'envie du groupe était d'aller chercher de la chaleur et du soleil. On a été servi: alors qu'il faisait plus de 25° en Haute-Savoie, le thermomètre a difficilement dépassé les 10 degrés du côté de La Roque-Esclapon. Vent, brouillard, un peu de crachin par-ci par-là, juste ce qu'il fallait pour endurcir les corps à peine sortis de l'hiver. 


Pour éviter l'hypothermie, c'est donc tout naturellement que nous sommes allés à la rencontre des sentiers du coin, arpentant les chemins balisés par Onpiste. L'avantage, c'est qu'à part nous et quelques sangliers, il n'y avait pas grand monde dans les environs.




Je sais, vous allez dire que j'en fais un peu trop. Trop, c'est aussi la nourriture qu'on a ingurgité pendant la semaine. Ce qu'il y a de bien quand on vit en groupe, et surtout quand il y a des tablées de gros mangeurs, c'est qu'on n'a aucun scrupule à se remplir la panse. J'ai donc mangé (petit déj), remangé (midi) et reremangé (soir), avec des collations à toutes heures et en tous lieux.



N'allez pas croire que je n'ai fait que du gras. Hormis les baskets, j'avais bien entendu pris mes planches à roulettes. Un régal, à prendre au premier degré. A part quelques portions de goudron à faire trembler la colonne vertébrale jusqu'à en décrocher quelques vertèbres, j'ai croisé à peu près une voiture toutes les dix minutes. Un vrai régal, à pousser le plaisir jusqu'à faire une bonne sortie de 4h sans finir en travers. (Je vais passer celle de 3h de l'avant veille où j'ai fini en rampant).

Ravi de cette première expérience dans un lieu magnifique, en tout cas, s'il y en a une qui s'en souviendra bien, c'est mon amie la balance.


Un grand merci à La Roque-Esclapon pour leur accueil, et place désormais aux dossards sur les sentiers montagnards.