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Je suis à la recherche de partenaires financiers, si vous voulez faire partie de l'aventure, n'hésitez pas à me contacter. Je m'engage à promouvoir votre image de la meilleure façon possible.

jeudi 19 décembre 2019

Massage de préparation et de récupération de course

Tout le monde le sait, pour être performant en course, la base reste l'entraînement et l'enchaînement des heures, à la fois le travail foncier en amont ainsi que le spécifique, qui sera principalement du fractionné ainsi que de l'entraînement au seuil. 
Mais la performance passe aussi par une bonne récupération avant et après l'épreuve, notamment avec le massage typé sportif. C'est un massage appuyé, pas forcément très agréable à recevoir (à la différence du massage suédois), mais très efficace pour assouplir le muscle et réguler la circulation interne. 
J'ai pu servir de cobaye à Gaëlle Pollet, qui mixe le massage suédois et le sportif pour avoir, en plus de la préparation à l'épreuve, le côté cocooning du massage suédois.
Il dure entre 45mn et 1h30 selon les besoins et permet d'apporter une réelle détente musculaire , il augmente le potentiel de performance et/ou favorise une récupération post effort. Il est aussi très adapté aux personnes non sportives car il va stimuler la circulation sanguine, le drainage lymphatique et augmente ainsi le système immunitaire, de plus, il favorise l'élimination des toxines.

Le fait de détendre les muscles va diminuer le risque de tendinites tout en aidant à mieux mobiliser les articulations.




Et ne soyez pas sceptique, les mains d'une femme ont de la force, je peux vous assurer qu'il y a certains moments où vous lui demanderez de faire un peu plus doucement avec vos cuisses endolories!


Pour le contact, c'est ici : https://www.gaellepolletnaturopathiemassage.com/
A consommer sans modération ;o)

mercredi 18 décembre 2019

Station du Plateau des Glières

Depuis bientôt 7 ans, j'arpente les pistes des Glières en long, en large et en travers. Présent sept jours sur sept, 24 heures sur 24, je mange là-bas, je dors là-bas. Pas de doute, les pistes, je les connais par coeur. 
Les Glières, c'est un site sauvage, et surtout, un site uniquement nordique. Pas de remontées mécaniques, télésièges ou télécabines, rien que du ski de fond, de la raquette ou du ski de rando.

Vue depuis le départ des pistes


28 kilomètres de ski, avec un départ des pistes au niveau du monument des Glières (le plateau, c'est avant tout un haut lieu de la résistance lors de la 2ème Guerre Mondiale). Réparties d'est en ouest, il y a, d'un côté la vue sur la plateau de Cenise/Bargy, et de l'autre, vous pourrez admirer les dents de Lanffont ainsi que le massif des Bauges. De nombreux restaurants d'alpage vous offriront une pause gourmande ou une boisson chaude pour vous réchauffer lors des grands froids.

Plaine de Dran

Les pistes sont relativement faciles, principalement à découvert. La piste orange des Croz ainsi que la noire des Mouilles offrent un joli dépaysement, un vrai régal lorsque les sapins sont enneigés.



Grâce à son altitude assez élevée (1400 mètres), la plateau offre un très bon enneigement, mais c'est surtout le gros travail du service des pistes qui en fait un lieu incontournable pour la pratique du ski, notamment en début de saison. Depuis 2018, 2km de neige de culture (technique de "snowfarming", la neige de l'année précédente est stockée sous de la sciure et ne perd que 30% de son volume, elle est ensuite étalée dès que les conditions météo sont à peu près stables et froides) permettent de skier dès mi-novembre.

La neige conservée de l'année précédente est étalée


En 2015, grâce à un gros travail de la neige, le plateau était le seul site de Haute-Savoie à proposer 4km de pistes.

Bande de neige en décembre 2015


Un serpent de neige étonnant alors que, tout autour, il n'y avait que de la verdure. Et notons que tout le travail est fait uniquement avec de la neige naturelle. Pas de canons à neige!
Des pistes sont damées spécialement pour les raquettes, mais si vous voulez faire une belle balade à pied, c'est direction les Auges avec une magnifique vue sur les Aravis.

Vue sur les Auges depuis les Croz




 Le + de la station: le travail de la neige par le service des pistes, permettant d'assurer des kilomètres de piste quelle que soit la météo.


Grand merci à Stéphane Lefort pour les photos.






dimanche 15 décembre 2019

Station de Plaine-Joux/Les Brasses

Forcément, dans mon coeur, elle tient une place particulière. C'est là où j'ai effectué mes premiers pas, sous la bienveillance de l'incontournable Daniel Desjacques, grande figure du club de Villard sur Boëge.
Je ne compte plus mes séances là-haut, même si, à cette époque, les journées complètes de ski étaient plus rares. Daniel Desjacques a créé le club de Villard qui, en terme d'effectif, était l'un des plus grands de France. Au milieu des années 90, pas moins de 6 équipes ont été alignées lors du championnat de France de Club !


La station est à 1200 mètres d'altitude et bénéficie souvent d'un bel enneigement. Lorsque j'étais plus jeune (attention, je ne dis pas que je suis vieux!) et que la neige était parfois absente dans les montagnes, nous arrivions toujours à faire un bout de piste au bout de la verte, avant de finir par un bon chocolat chaud au Café "Chez Guebey".


Vue sur le "plateau Sud"


Après cette pause nostalgie, passons au côté pratique. Plaine Joux, c'est environ 20km de ski. Jusqu'au début des années 2000, il y avait une magnifique boucle qui faisait le tour de la pointe de Miribel, mais elle a été abandonnée depuis. Il est toujours possible de la faire lorsque la neige "porte" ou alors en mettant des peaux sous les skis. Une nouvelle noire l'a remplacée, mais elle utilise pour beaucoup le tracé de la rouge. Côté rouge, c'est une belle boucle qui permet d'aller jusqu'au domaine d'Alpin des Brasses, une piste assez exigente aux paysages bucoliques.
Les pistes ont été grandement remodelées, seule la rouge garde à peu près son parcours initial.


A deux pas du bassin genevois, le site offre une magnifique vue sur le Mont-Blanc, les pistes sont variées et très valonnées, ce qui rend la pratique du fond assez agréable.

Vue sur les pointes de Marcelly et de Haut Fleury, Massif du Mont Blanc en fond


Pointe de Miribel


C'est un site convivial et familial, à l'image du Massif des Brasses.

Le + : l'aller/retour à la pointe de Miribel et le hors piste de manière générale lorsque la neige "porte".


Merci à Nicolas Bouvier pour les photos !

jeudi 12 décembre 2019

Station de Megève

La station de ski de fond de Megève est probablement la plus vaste de Haute-Savoie, avec pas moins de 45km de pistes en quatre sites différents : Cassioz (5km), Plaine d'Arly (7 km), Mont D'Arbois (15 km-30 en aller/retour) et La Livraz (18km).

Arrivé au Club de Megève en 2000, mes plus beaux souvenirs sur ce site sont les séances de classique au mois de janvier du côté de l'Altiport, par des températures de -15 degrés, sur une neige scintillante et superbement damée. Me viennent aussi les séances de fractionné avec mes deux coachs du moment, Thierry Porret et Cédric Vallet, sans oublier les séances longues avec l'inusable Jeannot Gadiolet.

Copyright Megève
Les pistes de Cassioz et de la Plaine d'Arly (gratuites) étant des itinéraires partagés piétons, mieux vaut se lever tôt pour trouver des pistes fraîchement damées et pas encore "saccagées" par les marcheurs. Pour de belles séances, autant choisir de partir de La Livraz, au pied de la Côte 2000,  un site avec une superbe vue sur les Aiguilles Croches et le Mont-Joly. 

Copyright Megève
Si vous voulez faire une grande séance, depuis le bas de la piste du Planay, il est possible de rejoindre le secteur du Mont d'Arbois, pour ensuite faire la liaison avec les pistes du Bettex ainsi que de Saint-Nicolas-de-Véroce. Cet aller-retour de 30km offre des vues exceptionnelles, à la fois du le Massif des Aravis, la chaîne des Fiz, les Aiguilles rouges ainsi que le Massif du Mont-Blanc, tout en dominant les vallées de Megève, Sallanches et Saint-Gervais. Pour moi l'une des plus belles pistes du département. Par contre, cet itinéraire est partagé (et gratuit) donc là aussi, prévoyez une sortie avant 10h, et en style classique (la piste est assez étroite et le skating y est parfois compliqué, au milieu de deux rails de classique).

Le + de la station : les vues imprenables lors de la piste de liaison Megève-Bettex-Saint Nicolas.

vendredi 6 décembre 2019

Place au ski


Cette année, j'ai poussé la chansonnette des courses estivales, au point de mettre mon dernier dossard à l'orée de l'hiver. Une saison à pied qui aura marqué mes grandes premières, avec des départs en trail, que ce soit sur du court (Faverges, Championnats de France) ou du long (SaintéLyon).
Je ne sais pas encore quel sera mon programme pour l'année prochaine, même si j'ai déjà coché quelques incontournables (42km ou 90km du Mont Blanc, Grand Trail des Templiers, Championnats de France long).

Place désormais à la saison hivernale, avec Le Marathon de Bessans qui ouvrira la saison de longues distances. Je serai de la partie à la Foulée Blanche, la Transjurassienne, l'American Birkie (USA), la Gatineau Loppet (Canada), l'Engadine (Suisse) et très probablement la DolomitenLauf (Autriche).
Pour l'instant, je ne fais partie d'aucune équipe sportive. Je n'ai malheureusement pas réussi à trouver de financement pour monter une équipe. Rossignol (qui m'équipera en matériel) sera présent sur les trois grandes courses françaises, et pour le reste, il va falloir bien s'organiser.
Je skierai toujours sous les couleurs de Megève (qui m'aide depuis de nombreuses années déjà).

Deux nouveaux partenaires financiers m'accompagneront pour cette saison:

Cr'oc&go, des barres énergétiques artisanales, conçues par Cédric Revillard, un chocolatier-traileur, un homme passionné et passionnant. Elles sont délicieuses, efficaces, à essayer sans tarder. 












Pronic (un grand merci à Yann Perroud), leader mondial du taraudage, sera aussi de la partie cette année.

N'ayant toujours pas réussi à boucler financièrement l'année à venir, je suis toujours activement à la recherche de partenaire(s), et serais ravi de vous accueillir si vous souhaitez me rejoindre dans mon aventure sportive. N'hésitez pas à me contacter (chauvetben@gmail.com) si vous êtes intéressés ou si vous connaissez quelqu'un dans votre entourage qui le serait.

Merci également à Scott sports France running et FeniouxMultisports pour leur soutien matériel.



lundi 2 décembre 2019

Ma première CrampéLyon (SaintéLyon 2019)

Beaucoup m'avaient dit qu'elle était trop roulante pour moi. Mais quand on a une idée en tête...
Je m'étais donc inscrit deux semaines à l'avance (merci à l'organisation pour l'invitation), en espérant que les conditions météo seraient optimales. 
Chaque jour, j'épluchais les bulletins, en me disant que je ne prendrais pas le départ si c'était trop galère, histoire de ne pas compromettre ma saison d'hiver. Bien entendu, il a fait (à peu près) beau toute la semaine et les prévisions annonçaient un très gros passage pluvieux entre samedi soir minuit et dimanche matin huit heures. Grosse modo le moment de course de la SaintéLyon. Et c'est exactement ce qu'il s'est passé.

Le départ de la course étant donné à 23h30, j'ai passé ma journée de samedi à tourner comme un lion en cage. Stressé, forcément, vu que mes références en terme de dossard sur un course à pied "longue" ne dépassaient pas les 27km et 2h30 d'effort. Là, je partais sur plus du double, et un profil carrément roulant.
Un ami (Rachid) a accepté de faire mon assistance ravitaillement, oui, plus on est de fous, plus on rit. Surtout en pleine nuit, moi à pied et lui en voiture sur les petites routes de campagne à essayer de trouver les initinéraire pour rallier chaque point de ravitaillement.
Donc voilà, à 23h30, les hostilités commencent, le rythme est tout à fait honorable, je suis sur le peloton de tête, il ne pleut pas (encore...), tout va bien. 
Au premier ravito, on est un petit groupe de 8 coureurs, et les jambes sont au top. Rachid ne s'est pas paumé dans la cambrousse, il me tend une gourde pleine, je lui donne la vide, et je repars, confiant.
Au deuxième ravitaillement, nous ne sommes plus que 4. 32km de course, un léger crachin fait son apparition, l'un des coureurs semble avoir une crampe, je me dis en moi-même, "pas de bol, mon gars, la fin de course risque d'être longue pour toi". Je souris un peu en me disant que c'est toujours une place de gagnée. Dans le top 3 à mi-course, je commence à croire en la victoire. Il pleut franchement, mais l'adrénaline de la course fait presque passer au dessus des gouttes.
Et voilà qu'à mon tour, je sens un petit quelque chose dans les adducteurs. Une légère tension. Je raccourcis la foulée, comme on dit, il vaut mieux prévenir que guérir.
J'arrive bientôt au ravito, je cherche Rachid du regard, je ne le vois pas. On avait un plan, si jamais on se loupait. Un plan bien clair, la raison pour laquelle il devait se placer juste avant le ravito officiel: si jamais on se ratait, je m'arrêtais à celui fourni par l'organisation, je remplissais ma gourde: une petite pause intelligente, quoi! Le truc raisonnable.
Il y avait à peine 12km jusqu'au ravitaillement suivant, et très peu de dénivelé. Ayant encore de l'eau dans la gourde et n'ayant vraiment pas soif à ce moment, je ne me suis pas arrêté. Ce fut ma première grosse erreur de débutant.
4 km plus loin, l'adducteur s'est tendu comme un arc. J'ai fait mon premier pas de danse et poussant la chansonnette. "Aïeeeeeeeeeee". Alors j'ai commencé à changer ma façon de courir pour compenser. Il tombait des seaux d'eau, le terrain a commencé à devenir dangereusement boueux. C'est dans une descente que l'ischio-jambier à pris la relève, je me suis mis à danser la polka. Seul au milieu de nulle part, sous des trombes d'eau. Ma gourde était vide, et je me suis mis à regarder avec avidité les ruisseaux de boue dévalant la pente, me demandant si je pouvais la boire. J'ai aussi pensé à récupérer l'eau tombant des gouttières des maisons croisées. Au ravito suivant, km 54, j'étais encore 4ème. Bien sûr, je ne pouvais pas abandonner. Mot inexistant dans mon vocabulaire.
J'ai alors compté chaque minute de mon calvaire, espérant, par je-ne-sais quelle opération du Saint-esprit, pouvoir réduire d'un coup les kilomètres me séparant de l'arrivée. 
Côté météo, c'était le déluge.
J'ai vu un bateau surchargé descendre les flots.
-Euh... Noé ?!



C'est à ce moment là que j'ai compris que le mal était fait.
J'ai pu tester les crampes sur l'ensemble des muscles: mollets, ischios, adducteurs, abducteurs, quadriceps... et puis même les trapèzes, assez incroyable quand on court avec les jambes.
La fin a été un véritable parcours du combattant, physiquement, moralement et au sens propre du terme: boue jusqu'aux chevilles, passage dans des gouilles d'eau jusqu'à mi-cuisse (je n'invente rien, l'eau s'était accumulée de manière halluciante sur un endroit du chemin, et on aurait pu le traverser à la nage!). Pour preuve, à Lyon, pendant la nuit c'était ça:


Après 6h25 d'effort dont trois heures d'énorme galère, j'ai fini par arriver. 8ème, déçu, bien entendu, mais j'ai fini, et je crois qu'à ce moment, c'était ma plus grande satisfaction. Un moment de bonheur inense: je pouvais enfin m'arrêter de courir (de souffrir aussi).

Comme je dis toujours, la douleur, elle est dans la tête.
Désormais, je comprends qu'elle est quand même beaucoup dans le corps! (il n'y a qu'à me regarder marcher aujourd'hui!!!)