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lundi 11 avril 2022

Sovereign2Silverstar Marathon

Commeraconté lors de mon dernier écrit, j'étais la semaine dernière du côté de Vernon pour ma première longue distance en ski de fond depuis... 2 ans! 

Le Sovereign2Silverstar marathon a été lancé cette année, et se déroule sur la Silver Star Mountain. Le départ est donné sur les pistes de Sovereign, un très grand site de ski de fond sur les hauteurs du lac Okanagan, un lac d'origine glaciaire de 135km de long. 



Sovereign ski club est l'un des plus grands clubs du canada avec plus de 3500 membres. La station est à 1600 mètres d'altitude et bénéficie d'un enneigement incroyable de la fin octobre jusqu'à la fin mai, soit six mois de ski par an sur une neige naturelle. Côté pistes, il y a près de 150km de ski entre les sapins, avec quelques points de vue sur la vallée.






Sovereign est indissociable de la station de Silver Star, qui à elle seule mérite le détour. L'atmosphère y est incroyable, les maisons sont de toutes les couleurs, et on a l'impression d'être dans le Disneyland des stations de ski. Les immeubles ne dépassent pas cinq étages et ont la forme de châteaux, et finalement, tout s'imbrique parfaitement dans ce paysage surprenant, pour le plus grand bonheur des petits (et des grands).


La longue distance Sovereign2Siverstar, dès sa première édition, a intégré la Visma Ski Classic en temps que challenger, réunissant un joli gratin de skieurs nationaux Canadiens (et même un petit français, dont le bonnet orange s'est finalement bien marié au paysage). C'est probablement l'une des courses les plus difficiles que j'ai faite en terme de dénivelé, un véritable course de ski de fond comme on les aime avec montées, relances et descentes. Exit la poussée, pour jouer devant, il faut farter les planches.

L'ambiance est très chaleureuse, personne ne se bouscule au départ, la plupart des coureurs viennent surtout pour passer un bon moment, qu'importe le résultat. A l'arrivée, les organisateurs ont concocté une petite descente typée alpin avec les 2 S (Sovereign Siverstar) vus du ciel. 


Cette course, dès sa première édition, a rassemblé plus de de 500 coureurs, nul doute qu'elle fera partie des plus grandes dans les années à venir. 

PS (Mot du pigiste): Et de mon côté, pas de doute que l'an prochain, je viendrai avec un sac de ravito pour éviter l'hypo. Et p'têtre bien que j'y mettrai quelques cr'oc&go. Et je penserai à faire quelques heures de ski pendant l'hiver car mes amis, pas de doute, skiez, c'est bon pour la santé!

jeudi 7 avril 2022

Deux marathons en deux jours

Non, je n'en ai pas fini avec les dossards. Il y a toujours une petite étincelle en moi, accompagnée des frissons de course. Le bonnet orange a été de sortie cet hiver. Plutôt sur des courtes distances que des longues, il faut dire qu'avec des semaines d'entraînement variant de 0 à 3 heures, il ne fallait pas en demander plus. Pourtant, lorsqu'on m'a mis sous les yeux deux longues distances à quelques kilomètres d'Invermere (quatre cents, une broutille au Canada), pensez bien que l'appât était trop gros pour être ignoré. Deux semaines avant l'événement, j'ai entrepris de faire un peu de volume, doublant, voire triplant en quinze jours mon total horaire effectué depuis le mois d'octobre.
On m'avait parlé de Silver Star, la station où avait lieu la course, la qualifiant de "weird". Weird, en anglais, ça a plusieurs signification. Curieux, surnaturel, mystérieux... Je ne connaissais que la qualification "étrange", et cela avait suffi à attiser ma curiosité. 
J'ai débarqué la bouche en coeur la veille au soir, le temps était capricieux avec un gros retour d'hiver et plus de vingt centimètres de neige fraîche. Lorsque j'ai vu sur la liste de départ qu'il y avait une bonne partie de l'équipe nationale canadienne, j'ai eu mon premier coup de stress. J'ai hésité longuement à partir en poussée, mais la sagesse (une fois n'est pas coutume) m'a rattrapé, qui plus est sur un parcours offrant plus de 850 mètres de dénivelé positif. 
Le matin, il a fallu s'occuper des skis classiques, j'ai retrouvé les bonnes galères de fartage (tout au long de l'hiver, les conditions avaient été relativement stables), et j'ai pu comprendre ma douleur à mi course, lorsque les paquets de neige se sont accumulés sous mes skis. Bien entendu, j'avais voulu jouer un peu devant, croyant que les bonnes années ne s'oubliaient pas. Au bout de trente kilomètres, les étoiles ont commencé à faire leur apparition, et j'ai pu faire un gros câlin à ma copine hypoglycémie, qui ne m'a pas lâché jusqu'à l'arrivée. Je me suis alors dit qu'avec 5 sorties classique dans l'année, s'aligner sur ce type d'épreuve tout en voulant jouer la victoire était un peu présomptueux. D'autant plus que les conditions de glisse ont rallongé le temps de course d'une bonne vingtaine de minutes.

L'hypo, elle m'a collé au basque. Elle m'a refait le coup le lendemain sur la course en skating. Deuxième à mi course, j'ai lentement perdu le fil conducteur, j'ai grincé, calé, cherché les cranberries (sous un mètre de neige, j'en ai pas trouvé beaucoup), tout en me disant qu'il n'y a pas de doute, l'entraînement sert à quelque chose et qu'un résultat ne s'improvise pas.

Au final, je termine 6ème le premier jour, 4ème le deuxième. Pas si mal me direz-vous, surtout pour un ancêtre (cf Prince George). Depuis quatre jours, je marche en canard (merci le classique et les douleurs aux adducteurs) je mange tout ce qui se trouve sur mon chemin, et j'ai qu'une hâte... qu'on soit l'année prochaine pour remettre un dossard sur les skis!!!!

Je ferai un topo plus long dans les prochains jours (mais vraiment les prochains jours) sur le coin et la course, car ça vaut le détour.
Et un grand merci à l'organisation pour leur invitation 😀


Crédit photo: Sovereign2Silverstar