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jeudi 7 avril 2022

Deux marathons en deux jours

Non, je n'en ai pas fini avec les dossards. Il y a toujours une petite étincelle en moi, accompagnée des frissons de course. Le bonnet orange a été de sortie cet hiver. Plutôt sur des courtes distances que des longues, il faut dire qu'avec des semaines d'entraînement variant de 0 à 3 heures, il ne fallait pas en demander plus. Pourtant, lorsqu'on m'a mis sous les yeux deux longues distances à quelques kilomètres d'Invermere (quatre cents, une broutille au Canada), pensez bien que l'appât était trop gros pour être ignoré. Deux semaines avant l'événement, j'ai entrepris de faire un peu de volume, doublant, voire triplant en quinze jours mon total horaire effectué depuis le mois d'octobre.
On m'avait parlé de Silver Star, la station où avait lieu la course, la qualifiant de "weird". Weird, en anglais, ça a plusieurs signification. Curieux, surnaturel, mystérieux... Je ne connaissais que la qualification "étrange", et cela avait suffi à attiser ma curiosité. 
J'ai débarqué la bouche en coeur la veille au soir, le temps était capricieux avec un gros retour d'hiver et plus de vingt centimètres de neige fraîche. Lorsque j'ai vu sur la liste de départ qu'il y avait une bonne partie de l'équipe nationale canadienne, j'ai eu mon premier coup de stress. J'ai hésité longuement à partir en poussée, mais la sagesse (une fois n'est pas coutume) m'a rattrapé, qui plus est sur un parcours offrant plus de 850 mètres de dénivelé positif. 
Le matin, il a fallu s'occuper des skis classiques, j'ai retrouvé les bonnes galères de fartage (tout au long de l'hiver, les conditions avaient été relativement stables), et j'ai pu comprendre ma douleur à mi course, lorsque les paquets de neige se sont accumulés sous mes skis. Bien entendu, j'avais voulu jouer un peu devant, croyant que les bonnes années ne s'oubliaient pas. Au bout de trente kilomètres, les étoiles ont commencé à faire leur apparition, et j'ai pu faire un gros câlin à ma copine hypoglycémie, qui ne m'a pas lâché jusqu'à l'arrivée. Je me suis alors dit qu'avec 5 sorties classique dans l'année, s'aligner sur ce type d'épreuve tout en voulant jouer la victoire était un peu présomptueux. D'autant plus que les conditions de glisse ont rallongé le temps de course d'une bonne vingtaine de minutes.

L'hypo, elle m'a collé au basque. Elle m'a refait le coup le lendemain sur la course en skating. Deuxième à mi course, j'ai lentement perdu le fil conducteur, j'ai grincé, calé, cherché les cranberries (sous un mètre de neige, j'en ai pas trouvé beaucoup), tout en me disant qu'il n'y a pas de doute, l'entraînement sert à quelque chose et qu'un résultat ne s'improvise pas.

Au final, je termine 6ème le premier jour, 4ème le deuxième. Pas si mal me direz-vous, surtout pour un ancêtre (cf Prince George). Depuis quatre jours, je marche en canard (merci le classique et les douleurs aux adducteurs) je mange tout ce qui se trouve sur mon chemin, et j'ai qu'une hâte... qu'on soit l'année prochaine pour remettre un dossard sur les skis!!!!

Je ferai un topo plus long dans les prochains jours (mais vraiment les prochains jours) sur le coin et la course, car ça vaut le détour.
Et un grand merci à l'organisation pour leur invitation 😀


Crédit photo: Sovereign2Silverstar




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