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mercredi 25 septembre 2013

Il vaut mieux être cultivé au départ d'une course

L'histoire date de quelques jours, mais comme toutes les histoires, il faut un peu de temps et de recul pour les raconter et qu'elles soient belles. Bien que celle-ci soit complètement quelconque.
Pour la troisième année de suite, je suis allé courir les foulées maglanchardes. Une belle course à pied qui prend son envol de Magland pour terminer sur les hauteurs, après une ascension de 10km et 650m de dénivelé. 
Tout ça vous fait une belle jambe, me direz vous, et moi qui ai loupé ma vocation de comique, je vous répondrais que non, cela fait plutôt mal aux jambes. Vous ririez ensuite pour me faire plaisir, je sourirais par respect, et nous n'en parlerions plus.
Mais l'histoire est parfois faite de petits détails qui méritent une parenthèse. Cette année, la course s'est déroulée sous des trombes d'eau. En prenant le départ, j'avais deux options. La première : les bottes en caoutchouc, le ciré, l'imperméable, la capuche transparente à pois spéciale grand-maman et le parapluie ou alors la deuxième: le short, le débardeur et les baskets.
J'ai bien entendu choisi l'option numéro un...
Bref, après multiples double noeuds sur mes chaussures, l'un de mes lacets s'est défait dès le premier kilomètre. Je m'en suis aperçu très rapidement, et le reste de la course, je n'ai cessé de me demander à quel moment j'allais m'arrêter pour refaire ce fichu lacet. Sauf que voilà, une musique du chanteur Dionysos est venue me harceler en boucle jusqu'à la fin de la course:

"Tes lacets sont des fées, tu marches dessus
Tu les laisses traîner, tu marches dessus
Mes lacets sont des fées, je marche dessus
Je les laisse traîner, je marche dessus

C´est dommage d´écraser de si jolies fées
Je n´arrive jamais à les attraper
Avant de tomber..."

Alors pour faire honneur à sa chanson, j'ai préféré garder mes lacets des... fées jusqu'à l'arrivée. Résultat: Comme par magie, je n'ai pas perdu ma basket qui est restée solidement accrochée à mon pied.



(Et pour la petite info sportive, je termine 2ème en améliorant mon temps de l'an passé de près d'une minute et vingt secondes.)



mercredi 18 septembre 2013

Un dessin pour rire

Aujourd'hui, c'est un petit dessin. Il n'est pas de moi (et ça se voit, j'ai malheureusement la plume plus facile que le crayon, mais je progresse, je progresse. C'est comme tout, il faut pratiquer pour progresser), par contre, il illustre bien mon bouquin, avec un personnage un peu casse-cou, gaffeur mais attachant quand même.
En tout cas, il décrit bien les sorties de ski à roulettes, bien que j'aie la chance de n'avoir pas encore eu de gamelles. Ah si, deux en quasi "sur place", la première en essayant de descendre un trottoir, la deuxième en plantant le bâton dans les grilles d'une bouche d'égout.
Merci à Sylvain pour l'envoi, et surtout à son frère Benjamin (connu sous le pseudo Wingz) pour ses talents d'artiste !


mercredi 11 septembre 2013

Les quatres saisons du Kilomètre vertical Scott de Manigod

Cette année, le kilomètre vertical de Manigod a tenu ses promesse. Du beau monde, des bonnes rigolades, de bonnes galères, et surtout, une météo... généreuse ?!...
On a eu droit à tout: Les orages et la grêle pour la première, la canicule pour la deuxième, des trombes d'eau pour la troisième et enfin, la nuit pour la dernière.
Résumé rapide en images.


jeudi 5 septembre 2013

Dopage : Indignons-nous, indignez-vous.

Lorsqu'on me clame que la bataille contre le dopage est perdue d'avance, je réponds que bien au contraire, de plus en plus de personnes sont intéressées par cette lutte. Parlons tout d'abord de cyclisme, du fameux Tour de France, l'un des événements les plus populaires au Monde. Le troisième, après la Coupe du Monde de foot et les Jeux Olympiques, pour être plus précis.

Jusqu'à l'affaire Festina, les grands dopés du cyclisme franchissaient la ligne d'arrivée sans que mal leur arrive (à part peut-être un infarctus douteux au cours d'une montée), Riis, Merckx, Indurain, Fignon, Thévenet...
Mais depuis, des noms sont tombés, d'autres ont avoué. Les scandales éclaboussent les plus grands, Armstrong n'est (heureusement) pas passé à travers les mailles du filet, et si tant d'autres derrière suivent ou vont suivre le même chemin, c'est grâce à la conviction des insurgés qui font de ces hypocrites des rois déchus.
Si chacun d'entre nous peut montrer du doigt, ne serait-ce que par un court message moralisateur, le "public" en est forcément interpellé. Certains préféreront baisser les yeux, mais je reste convaincu qu'un jour, la peur remettra de l'ordre et de la justice dans ce tas d'inconscients. Ne pas accepter. Condamner, même dix ans après les faits. Retirer à ces tricheurs tous leurs bénéfices, en faire des parias. 
D'aucuns exigeront d'emprisonner les voleurs, comme on emprisonne le malfrat capable de piller les honnêtes gens. 
Et si nous devions en passer par là ?...

A ceux qui me disent que certains sports, comme par exemple le ski de fond, échappent à ce fléau, je ne peux que sourire. Le dopage touche absolument tous les sports. Dans le ski, les scandales sont venus principalement des Pays de l'Est, de la Scandinavie, mais le mal est présent partout. Si aucune discipline n'est épargnée, c'est parce que l'Homme, appâté par la réussite, est parfois prêt aux pires folies pour gagner quelques précieuses secondes, au risque d'y laisser la vie. J'ai vu des amateurs, jeunes et vieux, avaler des pilules miracles pour tenter de rivaliser avec les meilleurs. La véritable problématique est éthique, morale. Je voudrais croire que notre conscience nous impose certaines règles et que les décisions que nous prenons sont celles qui nous semblent justes. S'il y a une chose dont je sois sûr, c'est que tricher ne fait pas partie de cette vision que nous avons tous de la justice. 
Et très honnêtement, ces quelques secondes valent-elles toutes ces folies ?... 

La médiatisation incite contre son gré la venue de ce genre de scandales, l'argent gangrène la beauté de ce monde, la planche à billets change nos comportements, désoriente nos acte. La cupidité est une maladie qui nous est propre, à nous, Humains. Elle nous fait perdre la raison lorsque ce n'est pas la santé.
Pour en revenir à nos brebis galeuses, cesser la médiatisation n'est pas une solution en soi. Dans une vie qui se calque au rythme de l'horloge, nous avons besoin d'évasions, d'émotions, d'un soupçon de rêve, et nous avons besoin de ces sportifs allant au bout d'eux même pour nous rappeler que nous ne sommes pas les seuls à endurer les épreuves de la vie. Quelque part, ils nous aident à nous transcender et à affronter la peine de certains jours.
La propreté dans le sport serait tellement bénéfique. Nous aurions droit alors à de fabuleux retournements de situations, une course comme le Tour de France aurait alors cent héros au lien de n'en avoir qu'un. Je ne crois pas en l'homme parfait, nous avons tous des défaillances. Fatigue morale ou physique, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Dans ces moments difficiles, s'il fallait n'avoir qu'une seule certitude, elle serait de croire que demain sera un jour meilleur.

Il y a au fond de moi beaucoup de frustrations et d'amertume lorsque les lauriers se posent sur la tête des tricheurs. Nous les connaissons tous, et lorsqu'ils tombent, personne n'est surpris. Mais ce qui me rassure, c'est que certains (pas tous, bien sûr, mais j'ose croire qu'un jour...) font le geste de trop, la piqûre de trop, ou sont impliqués dans de grandes affaires, et ils tombent. Pour ceux qui ont la foi, c'est un soulagement et une belle satisfaction. 
Je ne cesse de croire, encore et toujours. Chaque fois que je prends le départ d'une course, sur la même ligne que les tricheurs, cette conviction m'aide à me dépasser.
Ils tomberont. Un jour, aujourd'hui, demain, dans dix ans, cent ans... mais ils tomberont!
Aujourd'hui, la lutte anti dopage a une longueur de retard, mais laissons le temps au temps. Un jour, à force d'entraînement, d'espoir et de conviction, les derniers rattraperont les premiers, et ce jour-là sera la plus belle gloire du Sport.
Mais surtout, ne perdons pas espoir.

dimanche 1 septembre 2013

Bataille contre le dopage: Lettre à Guillaume Prébois.

Il y a quelques jours, je lisais ICI un article écrit par Guillaume Prébois qui ne m'a pas laissé indifférent. J'ai eu à coeur de lui laisser un petit message.


Monsieur Prébois,

Je suis tombé par hasard sur votre article, de ces hasards trop peu nombreux qu’offre aujourd’hui un Internet peu vertueux. En laissant traîner un œil curieux sur votre article, je me sens tiraillé entre deux sentiments. La  révolte, d’une part. Celle de voir que les tricheurs, les faussaires, ces escrocs de bas étage ont encore fait un pas de plus vers leur grande arnaque et s’acheminent doucement vers une nouvelle grande victoire : banaliser le développement de l’homme machine au gré de concoctions magiques dont même les druides de l’époque gallo-romaine auraient envié le secret.
Ah, les dopés… Eux qui n’ont aucune conscience, ces voleurs de rêves, ces briseurs d’enfance, ces hommes que nous devrions tous pointer du doigt gravissent lentement les marches de l’Olympe et, par la force des médias ébahis, tendent leurs bras vers le ciel à chaque victoire sous l’adulation d’un peuple qui refuse d’admettre la vérité, qui refuse de voir l’évidence, pourtant aussi flagrante qu’un nez au milieu d’un visage.
Comme si nous préférions devenir aveugles plutôt que de voir tomber ces idoles façonnées dans le mensonge, façonnées par un public trop conquis pour reconnaître ses torts. Car oui, la faute nous est en grande partie imputable. Plutôt que de nous désintéresser des tricheurs, nous préférons oublier l’impardonnable, ou tout simplement ne pas y penser. Nous vouons le culte de l’hypocrisie, et peut-être notre jeunesse est-elle trop encombrée de films de super-héros pour standardiser cette surenchère de performances pourtant toujours plus douteuses.
Ce que nous oublions, c’est que ces super-héros de notre enfance défendaient une cause commune qui avait pour trait la Justice. Notre conscience devrait nous inciter à défendre cette noble cause, et chacun de nos actes devrait nous rallier, nous unir. Combattre le crime, enfermer les vilains et tout mettre en œuvre pour les empêcher d’agir.
Oui, je suis révolté, et comme vous, j’espère qu’un jour ces vauriens seront sous les verrous.
Mais je suis triste. Triste de voir qu’un fervent défenseur de cette noble cause qu’est la justice baisse pavillon, triste de voir que le héros finit par baisser les bras et admet que la bataille contre le mal est perdue d’avance.
Aucune cause n’est jamais perdue. Rentrer dans cette guerre est un acte de bravoure, de courage, mais il est surtout un acte de foi. La foi déplace les montagnes, nous clame-t-on. Le véritable héros ne demande rien en retour, il agit par conviction. Il ne sera probablement pas auréolé, mais il se sera battu pour défendre une idée, pour la transmettre. Les idées allient les hommes, et les idées ne meurent jamais. Encore faut-il y croire. Renoncer, c’est accepter que cette idée puisse mourir un jour, c’est accepter l’injustice.
L’homme, aujourd’hui, préfère accepter la tromperie. Nous sommes orgueilleux, il faut du courage pour admettre ses torts, et il nous faut sûrement un peu de temps avant d’ouvrir les yeux sur cette grande supercherie, à accepter de nous être fait berner. Je rêve de croire qu’un jour, nous ferons chacun de notre mieux pour construire un monde meilleur. Je dois avouer que je reste sceptique mais, au fond de moi, je veux croire en l’Homme. Je veux croire en l’avenir.

Monsieur Prébois, je suis tombé par hasard sur votre article, de ces hasards trop peu nombreux qu’offre aujourd’hui un Internet peu vertueux.

En le lisant, je veux croire qu’il n’est qu’un coup de gueule, un coup de blues passager. Mais que, sans plus hésiter, vous reprendrez les armes et poursuivrez cette bataille. Et nous vous suivrons, sans hésiter. Nous nous battrons à vos côtés. Chaque jour, l’un d’entre nous viendra vous rejoindre et grossir vos troupes pour qu’alors, nous puissions enfin rêver pour de bon.