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mardi 27 février 2018

Birkie 2018

Rien de nouveau concernant la course. Je tombe au départ, je perds ma gourde, je repars dernier de la vague élite à 45 secondes des premiers, je reviens rapidement en tête de groupe, j'essaie de patienter en me disant que tout se jouera sur la fin, j'ai les jambes qui frétillent et je tente de m'échapper à plusieurs reprises à quelques kilomètres du but, et finalement, tout se joue au sprint. Les jambes tétanisées sur la passerelle à 300mètres de l'arrivée, je termine 11ème. Pas de quoi en faire un plat. Juste une entrée.
(si vous regardez bien, il y a un gars à terre. Et si vous regardez vraiment bien, à gauche, on voit un bout de bonnet (orange) d'un autre gars à terre. Devinette, qui c'est ???)

Parce que les USA, une fois sur deux, c'est... ça :

Depuis le début de saison, les tests de ski les veilles de course sont toujours un peu délicats. Vendredi matin n'aura pas dérogé à la règle. Nous sommes partis tôt de la maison pour aller skier et faire les tests, sauf que... il s'est passé 2h (entre voiture et de galères) avant de pouvoir chausser les skis. Les américains de rossignol nous avaient donné rendez-vous à 9h30 à un endroit pour skier. Nous partons donc en direction de cet endroit avec de l'avance, pour skier 1H15 de notre côté et tester ensuite avec eux. Après 20mn de route, des flics barrent le passage, il est 8h01 et ils ont ordre de fermer à 8H. Nous n'insistons pas et faisons demi tour, cherchant un autre itinéraire. Nous perdons 20mn, traversons l'endroit où nous avons skié la veille, "Mosquito road", endroit par lequel passe la course, et perdons 20 autres minutes pour trouver notre lieu de rendez-vous, le "Birkie ridge". Nous débarquons sur un grand parking où les gens viennent se garer ce matin pour ensuite prendre un bus qui les mènera au départ de la course du jour (il y a une course le matin...). Nous déchargeons nos housses, et partons en direction de la piste pour tester, sauf que la piste n'est pas damée. A cause des nombreuses chutes de neige de la nuit (20cm), les dameuses se sont focalisées uniquement sur la partie finale du tracée, là où se déroule la course du jour.
Bon, un américain nous dit d'aller voir au départ de la course du lendemain, que là au moins, nous trouverons notre bonheur. Nous rangeons les housses dans la voiture, reprenons la voiture, direction le départ, à 20mn, sauf que là encore, nous nous retrouvons face à... rien. Renseignement pris, on nous annonce que rien ne sera damé dans les parages avant midi. Tout le monde commence à perdre patience, et là, nous finissons par retourner à "Mosquito road", endroit de ski de la veille, parce que nous avions lu sur un panneau à l'aller que l'endroit fermait à 11h.
Il est 10h, près de deux heures perdues sur notre planning de base, mais nous pouvons enfin skier! Pfiou, c'était comique. D'autant que c'est l'endroit où nous serions venus à la base si les américains ne nous avaient pas donné rendez-vous ailleurs.

La course s'est poursuivie lors du voyage du retour. Une tempête de neige se lève à Minneapolis, et l'avion prend trois heures de retard au décollage. Les trois heures, c'est le temps que nous avons initialement pour faire le changement d'avion à Amsterdam. Heureusement, l'avion grapille quelques minutes pendant le vol, s'ensuit une course effreinée à l'aéroport d'Amsterdam pour avoir la correspondance. Nous avons ensuite droit à un retard de vol à Paris et pour finir, les bagages ne sont pas transférés à Genève. 
Pas de doute, dans ce genre de périple, il faut aimer l'Aventure !

Mais il n'y a pas que des galères, il y aussi les découertes. 
Apprentissage de la pêche sur lacs gelés. Les gens là-bas sont très chaleureux et accueillants.



lundi 19 février 2018

Tartu Marathon en Estonie, encore une histoire de secondes

J'ai pris énormément de plaisir!
Attention, on parle de ski, là. Ne commencez pas à vous imaginer autre chose. Vendredi, c'était décollage de Genève au (tout) petit matin. Réveil 5 heures, avion 7 heures, direction Talinn en Estonie, puis Otepää, pour la Tartu Marathon, qui, comme son nom l'indique, est un... 63km. En classique, ou plutôt poussée. 
En arrivant là-bas, on nous promettait la neige, certes, il y en avait, au moins 20cm dans les champs. Eh oui, vous ne rêvez pas, il y avait effectivement 20cm de hauteur totale de neige sur lesquels sont passés plus de 6 000 personnes. Incroyable en effet, quand on voit la difficulté de nombreuses organisations pour offrir des courses avec bien plus de neige. Et personne ne s'est plaint du peu de neige, des skis abîmés ou autre. Il faudrait peut-être qu'on en prenne de la graine. J'dis ça, j'dis rien...
Enfin bref, après avoir testé notre matériel, vint le jour du départ. Il était tombé 3 cm de neige dans la nuit. J'étais en grande forme, en très grande forme, et j'ai fait la course devant, essayant d'étirer le peloton sur une piste très lente. J'ai fait le travail, un peu trop d'ailleurs, payant ma débauche d'énergie sur les derniers mètres. Le sprint final est parti de loin, et je lâche 9 précieuses secondes, terminant à la 6ème place. 
Une nouvelle fois, la forme est là, la victoire est au bout des spatules et j'espère bien voir enfin le sommet de la boîte, à force de l'entrevoir!


lundi 12 février 2018

Transju aigre-douce

Pour réusir une belle course, il faut que tout soit réuni. Le bonhomme, la tête, les skis, le fartage, les structure. Et puis, il faut une part de chance aussi. 
La veille, après les tests de ski, tous les yeux étaient rivés sur la météo. Un temps incertain, une neige sur le coup de midi sur toutes les prévisions, du froid pendant la nuit... Nous avions misé sur ce froid,  justement, plutôt confiants. Mais dès huit heures, les flocons se sont mis à tomber, laissant rapidement place à la pluie verglassante. 
Bien en jambes, j'ai réussi une échappée précoce avec Ivan et Gérard, deux skieurs du Team HSN. Nous avons creusé un écart sur nos poursuivants, et j'ai bien cru que le podium se jouerait entre nous trois. A 15km de l'arrivée, nous sommes rejoints par Gloersen (norvégien) et Curdin (suisse) dont le mérite aura été de ne jamais relâcher la pression. 
Finalement, tout s'est joué dans la dernière descente, où la glisse a joué des siennes sur ce dernier kilomètre pluvieux en arrivant à Chaux-Neuve. J'ai vu la victoire s'échapper, et je termine dernier de ce petit groupe qui jouait la gagne, un peu dépité, mais comme je dis souvent, parfois j'ai la meilleure glisse du peloton, parfois non. Il y a trois ans, notre Team décrochait la victoire grâce à une échappée "à la glisse" dans cette même descente, lors d'une arrivée à Mouthe. Cette fois, la chance nous a moins souri.
Encore de belles courses à venir les week-ends prochains, avec un enchaînement Estonie (Tartu)-USA (American Birkebeiner)-Russie (Demino Marathon)-Suisse  (Engadine) qu'il faudra gérer au mieux, avec, je l'espère une (ou plusieurs) plus hautes marches du podium à la clé !

copyright NordicMag

lundi 5 février 2018

4ème à la Foulée Blanche

Un pied de boîte. Ce n'est pas le premier, ce ne sera (certainement) pas le dernier. Des fois, c'est à se demander pourquoi le podium n'a pas quatre places. 
Une course difficile pour moi, les jambes ont rapidement été dures, j'ai subi la course même si dans les derniers kilomètres, j'ai retrouvé un second souffle, croyant presque revenir sur le podium. Il a manqué quelques kilomètres, qui sait, ces sept kilomètres raccourcis sur les 50 prévus initialement ?
Après un gros cycle de volume ces derniers temps, il m'a peut-être manqué d'explosivité pour encaisser les premières accélération, et basculer sur le plateau de Gève dans le groupe de tête. Mais le sport, c'est ça, on fait ce qu'on peut avec les moyens du jour, et sur cette journée, les autres étaient meilleurs, moi, moins bon.




Une chose est sûre, le Team aura fait parler de lui. On ne voyait... que nous! 

Dans quelques jours, direction la Transju. Pas de parcours original, mais 56km tout de même, 14 de plus que sur la Foulée, et une forme qui devrait être au top. L'envie est là, le plaisir aussi, il n'y a plus qu'à! 
Verdict dimanche prochain.