Attention, on parle de ski, là. Ne commencez pas à vous imaginer autre chose. Vendredi, c'était décollage de Genève au (tout) petit matin. Réveil 5 heures, avion 7 heures, direction Talinn en Estonie, puis Otepää, pour la Tartu Marathon, qui, comme son nom l'indique, est un... 63km. En classique, ou plutôt poussée.
En arrivant là-bas, on nous promettait la neige, certes, il y en avait, au moins 20cm dans les champs. Eh oui, vous ne rêvez pas, il y avait effectivement 20cm de hauteur totale de neige sur lesquels sont passés plus de 6 000 personnes. Incroyable en effet, quand on voit la difficulté de nombreuses organisations pour offrir des courses avec bien plus de neige. Et personne ne s'est plaint du peu de neige, des skis abîmés ou autre. Il faudrait peut-être qu'on en prenne de la graine. J'dis ça, j'dis rien...
Enfin bref, après avoir testé notre matériel, vint le jour du départ. Il était tombé 3 cm de neige dans la nuit. J'étais en grande forme, en très grande forme, et j'ai fait la course devant, essayant d'étirer le peloton sur une piste très lente. J'ai fait le travail, un peu trop d'ailleurs, payant ma débauche d'énergie sur les derniers mètres. Le sprint final est parti de loin, et je lâche 9 précieuses secondes, terminant à la 6ème place.
Une nouvelle fois, la forme est là, la victoire est au bout des spatules et j'espère bien voir enfin le sommet de la boîte, à force de l'entrevoir!
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