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jeudi 28 février 2019

Enchaînement Tartu-Finlandia

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ?! Ce proverbe là, on peut le mettre de côté. Alors je pourrais expliquer mon retard d'écrit du fait du décalage horaire. Mais une heure de décalage, autant pour l'Estonie que pour la Finlande, c'est un peu maigre comme excuse.
Venons en au fait. Après la Transju, remonté à bloc, je suis allé sur la Tartu, un 63km poussée sur un profil relativement plat. 50 bornes dans le groupe de tête, puis une bonne hypoglycémie sur la fin. Je termine 10ème. Dans 10, il y a le chiffre 1. Je sais pas si on peut compter ça comme une moitié de victoire ? Non ?
Bon, tant pis. On oublie et on part direction la Finlande. C'était le week-end suivant, cette fois-ci un 50km en skate. Profil sensiblement identique à la Tartu, pas beaucoup de montées, un petit vent de face qui ne m'a pas empêché d'attaquer, de m'échapper, et puis de me faire reprendre. J'ai tenté plusieurs fois, sans succès, et au final, pour ne pas déroger à la règle, l'arrivée s'est jouée au finish. Je termine à la 8ème place, un peu déçu de ne pas avoir su me remettre en mode guerrier sur les derniers mètres.
Je sais, rien de trépidant dans ces quelques lignes, mais je suis à court d'anecdotes croustillantes, va falloir que je me creuse un peu plus les méninges la prochaine fois. 
Grosse semaine de préparation en vue de l'Engadine dans deux semaines, et ce week-end, ce sera un petit marathon en terres Jurassiennes à l'occasion de la traversée du Massacre


mardi 12 février 2019

Podium à la Transjurassienne

Bien sûr, dans ma tête, je partais pour la gagne. Comme à chaque course. Mais je ne vais pas mentir, cette 3ème place est une belle satisfaction.
Il y a deux semaines, j'étais en train de cueillir les marguerites sur la Foulée Blanche. J'étais aux pâquerettes. Aux fraises des bois. Au creux de la vague. Je n'avais pas pris mon surf (et même avec, vu mon agilité sur la planche, pas sûr que ça aurait changé grand chose). A deux doigts de couler.
J'ai réussi à maintenir la tête hors de l'eau (ça doit être mes gênes bretons), et après quelques jours à cogiter, à me reposer aussi, j'ai remonté la pente.
Bien sûr, j'ai fait une cure de cloches(*) pour me remettre à flot. Avec l'église d'à côté qui sonne toutes les heures -surtout pendant la nuit- qui prend soin de le rappeler une deuxième fois deux mintues après les premiers "gongs", qui sonne l'angelus à six heures du matin, j'ai bouffé de la cloche à tout va, jusqu'à en vomir. (Désolé les fidèles, mais les cloches au milieu de la nuit, j'ai du mal...).
Même les enfants s'en sont donné à coeur joie en secouant toutes les vieilles cloches gagnées su les précédentes éditions, et si j'étais muffle, je dirais que ma compagne n'a pas cessé de secouer la tête toute la journée.
Le gavage a fini par payer. Vendredi, j'étais en mode Transju. Samedi, quand certains ont évoqué l'annulation de l'épreuve (si, si, ça a failli arriver, alerte rouge météo rafales de vent), j'étais à deux doigts d'aller faire une prise d'otage à Météo France pour leur dire de calmer le jeu, avec leurs prévisions à deux balles.
Et dimanche, je suis de nouveau monté sur la boîte. Au sprint pour la 2ème place, je termine 3. Inutile de dire que nous n'étions que deux au sprint. J'étais au bout du rouleau, ravi néanmoins de remonter sur le podium de cette Transju cinq ans après mon dernier. Et finalement, d'aucuns diront que 3, c'était la place manquante à mon palmarès, la seule qui me manquait sur la boîte. Histoire de repartir l'année prochaine sur de bonnes bases pour recommencer le cycle des victoires en terres jurassiennes.

*pour ceux qui ne savent pas, le trophée de la Transjurassienne est une superbe cloche.

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