Je sais, les histoires sur le chiffre 2, les secondes places, Chauvidor et compagnie, à force de les raconter, les rabâcher, vous commencez à vous lasser.
C'est peut-être d'ailleurs en radotant que mes proches... euh, que dis-je, que mon entourage... non, non plutôt que la France, voire même la Planète entière a eu vent de mes exploits de dauphin sur les classements sportifs. Raison pour laquelle, lorsque je suis venu courir la Diagonale du Mont Joly, je me suis vu affublé du dossard No... 2 !
J'y ai vu comme une évidence, comme un signe, je me suis même demandé si je devais prendre la peine de courir. Quoi que je fasse, quelle que soit ma forme, j'allais terminer sur la deuxième marche du podium.
Pourtant, lorsque j'ai pris le départ, je me suis vite retrouvé en tête. A mi-course, voyant mon avance confortable, j'ai été subitement en proie à de nombreux doutes. Quelque chose clochait.
J'ai senti alors un vent de panique se lever. Le ciel s'est assombri, d'épais nuages se sont agglutinés au sommet. J'ai pensé au pire. A l'approche du téléski, j'ai imagine le pylône se dévissant, ou alors le câble me tombant sur la tête.
Plus loin, un taureau en furie m'embrochant comme une saucisse, ou alors un cheval fou m'assommant avec ses sabots.
La tempête. La foudre. Un effondrement de terrain. Un tremblement de terre. Un raz de marée. Le Mont Joly qui s'écroule.
La fin du monde.
Et rien. Rien, parce que j'ai passé l'arrivée en tête. Avec mon dossard 2. Avec plus de 2 minutes d'avance. Pour la 2ème fois. Pour ma 2ème participation.
Dur à croire, mais j'imagine que j'ai brisé la malédiction ?!
Il suffisait de ne pas y croire ...... mais d'être costaud tout de même !!
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