A force, certains vont finir par croire que c'est une habitude, que la course fut facile, que c'était gagné d'avance. Que nenni.
Dès que le dossard est accroché sur le T-shirt, c'est qu'on est là pour transpirer, pour faire fûmer le cardio et le goudron, pour avoir mal aux pattes.
Pour en baver, quoi!
D'autant qu'il y avait toujours au départ Yanis Lecompte et Jean-Christophe Dupont, et qu'à trois, nous formions le podium de la grimpée des trois précédentes éditions. Dans l'ordre ou le désordre.
C'est à peu près à mi-course que j'ai pu fausser compagnie à un Yanis accrocheur, Jean-Christophe, blessé sur le début de saison, étant parti à son rythme.
J'avais en tête la barre des 49 minutes, et malgré un petit coup de moins bien sur la dernière portion du parcours, je réussis à la franchir pour... deux petites secondes. 48mn58, soit plus de trente secondes de mieux que mon précédent record d'il y a deux ans.
C'est bizarre parfois, le sport, on va plus vite en vieillissant. L'âge d'or de la trentaine ? Si c'est le cas, il me reste encore quelques années pour être au top alors, c'est le moment de se fixer des objetcifs: passer sous la barre de 48mn l'année prochaine!
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