Je vais commencer par "ça a commencé", vu que ça commence toujours par quelque chose.
Donc, ça a commencé par mes retrouvailles avec l'équipe, pour un stage d'entraînement. Une petite incompréhension, un rendez-vous donné vers l'église, mais sachant qu'il y a deux églises dans le village, forcément, j'attendais à l'une d'elles, le reste du groupe à l'autre.
Un coup de téléphone pour se mettre d'accord, je chausse mes skis roues, je pars, et j'enfile mes dragonnes de bâton en roulant.
Et blam, patatras. Je m'affale de tout mon poids sur le goudron. Je me relève, un peu amoché, et constate les dégâts.
J'ai fait un gros trou dans le goudron.
Deux heures plus tard, la jolie route goudronnée se termine par un chemin carrossable. Je regarde le chemin, mes skis roues, mes skis roues, le chemin. Dans le groupe, chacun se regarde, un sourire en coin, et on espère tous que le chemin ne fera qu'un kilomètre.
Huit kilomètres plus tard, chacun se dit qu'il y en avait sept de trop.
Le lendemain, en me baissant, une guêpe se prend dans mon col et me pique au cou. Je suis un peu allergique, et bien sûr, le soir, j'ai le cou comme un taureau.
Le surlendemain matin, on cale dans le programme un 3000 mètres, "la cima Bianca". Au moment de partir, on croit à l'éclaircie. Deux heures plus tard, c'est le déluge, la grêle, le tonnerre, et pour parfaire le tableau, on perd le sentier.
Je rentre frigorifié, comme si j'avais passé les trois dernières heures dans un congélateur
L'après-midi, j'ai des sueurs froides, je ne me sens pas bien, et je passe les quatres jours suivants à me traîner entre le lit et le farniente, ne sachant pas si j'ai une grippe ou une gastro.
J'avais promis un dossard sur les France de Kilomètre Vertical, le dossard y était mais pas le bonhomme.
Moi, j'ai fait le mètre horizontal dans mon lit, et c'était déjà bien assez dur.
Cela s'appelle "la faute à pas d'chance" !!!!!
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