Je tiens tout d'abord à remercier Luc Bayetto de Pro Carrossage pour son prêt de véhicule, car sans lui, ce périple autrichien aurait été fortement compromis.
Nous sommes donc partis à deux, deux irréductibles gaulois de l'ancien Team, direction l'Autriche et ses plaisirs.
Enfin, questions plaisirs, pas sûr que ce soit exactement ce à quoi vous pensez: 10 heures de route pour se rendre à Lienz, petite ville à plus de 800km de la maison, et faire un double marathon, un 42 skate le samedi, suivi d'un 42 en poussée le dimanche. Vendredi, je devais également m'aligner sur un sprint en ville, mais suite à un couac de l'organisation, je n'étais pas inscrit. D'un autre côté, ça m'allait bien, vu mes qualités de sprinter, je n'ai pas insisté pour mettre le dossard.
Vallée de Toblach-Corina, à quelques kilomètres de Lienz |
Enfin, questions plaisirs, pas sûr que ce soit exactement ce à quoi vous pensez: 10 heures de route pour se rendre à Lienz, petite ville à plus de 800km de la maison, et faire un double marathon, un 42 skate le samedi, suivi d'un 42 en poussée le dimanche. Vendredi, je devais également m'aligner sur un sprint en ville, mais suite à un couac de l'organisation, je n'étais pas inscrit. D'un autre côté, ça m'allait bien, vu mes qualités de sprinter, je n'ai pas insisté pour mettre le dossard.
Le sprint à Lienz |
Côté skate, ça s'est plutôt bien passé, hormis un fartage délicat qui m'a coûté la victoire. Je ne peux m'en prendre qu'à moi, et puis aussi un peu à la météo, souvent aléatoire du côté d'Obertilliach. Au lieu d'une neige tombante et d'une température froide annoncée (-8 degrés), il a fait relativement chaud (+2 degrés). Décidément, cette glisse est bien délicate à gérer lorsque les conditions sont changeantes, parfois c'est pile ou face. Surtout lorsque l'on ne peut compter que sur soi-même pour a préparation des skis. Heureusement, la forme était exceptionnelle, rien à voir avec le week-end dernier à Bessans, du coup je me suis fais plaisir sur la piste, mon seul regret étant une arrivée après 3km de descente. Je me fais doubler par trois concurrents dans l'ultime virage. Je termine donc 4ème au sprint, au pied du podium.
Je dois être comme Obélix, je suis tombé dans le chocolat quand j'étais petit |
Le lendemain, pour la classique et le 50ème anniversaire de l'événement, l'organisation avait décidé d'innover avec un parcours descendant de 42km sans la moindre montée (allez, si, il devait y avoir 50m de dénivelé positif, contre 500mètres de négatif). Je ne me faisais pas vraiment d'illusion, ayant très peu poussé en période estivale, le haut du corps a un peu fondu (c'est connu, les muscles, c'est comme le chocolat, ça fond avec la chaleur de l'été). Dans le groupe de tête jusqu'à la fin, mes petits bras en chocolat n'ont pas réussi à s'emballer dans le dernier kilomètre, je termine 9ème de la course, à une poignée de secondes de la victoire. Décidément, ces courses de poussée sont bien particulières.
Voilà pour le côté sportif. Passons à l'à côté. Si vous avez un penchant pour la bière, je vous recommande (ou pas, si vous voulez éviter de sombrer définitivement) d'aller prendre une chambre d'hôtel au Falkenstein à Lienz.
Les éclairages sont en capsules de bière, la poignée d'entrée de la salle de bain en tireuse à bière, de même que le mitigeur du lavabo,
sans oublier le receveur en forme de fût.
Bref, je ne sais pas si c'est subliminal, mais en retrant à la maison, après 10 nouvelles heures de voiture, j'avais une grande envie de descendre une petite chopine.
Je me suis abstenu.
Les éclairages sont en capsules de bière, la poignée d'entrée de la salle de bain en tireuse à bière, de même que le mitigeur du lavabo,
sans oublier le receveur en forme de fût.
Bref, je ne sais pas si c'est subliminal, mais en retrant à la maison, après 10 nouvelles heures de voiture, j'avais une grande envie de descendre une petite chopine.
Je me suis abstenu.
Et ce que je retiens aussi de ce week-end, c'est le côté aventure et improvisé, avec popote dans la salle de bain ! |
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