Dans ses pas incertains,
Il reconnut la mesure,
Irrégulière, Heurtée,
Esquissée dans un soupir vieillissant.
La plainte semblait noyée
Par le passage des saisons,
Par des silences fourmillants,
Trop nombreux pour être effacés.
Elle était là,
Face à lui.
Elle se tenait droite,
Tremblante,
Innocente.
Et face aux querelles du temps,
Enfouie sous un conditionnel aux grincements latents,
Elle laissa un choix mûrir,
Jusqu’à le laisser s’évader.
Négligeant les remords,
Parce qu’il fallait voir au présent,
Parce qu’il fallait conjuguer l’avenir,
Parce qu’il fallait recommencer à rêver.
Pour atténuer ses tremblements,
Il prit la main dans la sienne,
Délicatement,
Silencieusement.
Les doutes s’estompèrent,
Et aux incertitudes des années,
D’une vie aux mille regrets,
Rien ne saura lui enlever
Le courage d’avoir osé.
MAGNIFIQUE!!!! :-)
RépondreSupprimerMille mercis, grande illustratrice :o)
Supprimerrien n'est plus vrai que le vécu...ce sont de biens jolis mots...
RépondreSupprimerMerci, mais faut mettre son nom, hein, sinon je ne peux pas savoir qui écrit :o(
SupprimerUn autre genre de grande aventure qu'il faut oser.
RépondreSupprimerEnfin, il faut quand même bien peser ses choix, l'Homme a aussi tendance a agir avant de réfléchir...
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