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mardi 14 août 2012

Les dessous d'un kilomètre vertical

A première vue, un kilomètre, ce n'est pas grand chose. Tout bon vertical qu'il soit, un kilomètre reste toujours un kilomètre. En athlétisme, les meilleurs le courent en quoi ? Deux minutes et des brouettes. Certes, me direz-vous, pour grimper un kilomètre, il faut un peu de pente, et à Manigod, les meilleures pentes trouvées ont permis de grimper ce kilomètre vertical sur un chemin d'un peu plus de trois kilomètres.
En gros, si vous prenez un triangle rectangle, le côté opposé c'est le dénivelé à grimper, et la longueur de ce qu'on doit courir, c'est l'hypoténuse. Oui, finalement, ce n'est pas 1km mais 3,4km à parcourir. Là aussi, je dirais que les coureurs sur piste, les 3,4km, sur l'anneau d'un stade, ils les avaleraient en moins de 8mn. 
De la rigolade, quoi!
Mais pour ceux qui auraient oublié leurs cours de math des années collège, je vais faire un petit rappel:
l'angle alpha vaut inv(syn) côté opposé/hypthénuse et donc un peu plus de 17°.

Merci Pythagore, mais tout ça, on s'en fout pas mal. Ce qui compte, c'est que la pente, elle est en moyenne de 34%, et que quand vous vous retrouvez en face d'un truc comme ça, c'est comme si vous aviez en face de vous ceci:

Oui, c'est beaucoup moins drôle. Un kilomètre vertical, en gros, comme le diraient les jeunes, c'est un truc de "ouf". Au départ, tu essaies de courir. Parce que tout le monde court. Tu cours, tu cours tant que tu peux. Vient cette délicieuse impression d'avoir des braises dans les cuisses, la tête dans une cocotte minute et le coeur qui va sortir de ton corps tellement il fait des bonds. A ce moment, tu te plies en deux pour essayer de reprendre ton souffle, de récupérer tes jambes, mais rien n'y fait, et tu regardes le panneau à côté de toi qui t'indique que tu as effectué 200m de dénivelé et qu'il t'en reste encore... 800 pour atteindre le Graal.
Pendant la demi-heure qui suit, ou l'heure lorsque l'on cherche à étendre le plaisir, on n'a pas le temps de regarder le paysage parce qu'on regarde ses pieds. Pourtant, le paysage est magnifique, mais si on oublie de regarder où on marche, eh bien...
C'est dégringolade jusqu'en bas.
Et une fois en haut?
Eh ben... faut redescendre.

Une fois de retour à la case départ, tu as les cuisses en feu et tu ressembles un peu à ça. Pour le néophyte, il faut quatre jours au minimum pour s'en remettre et retrouver l'usage normal de ses pattes

Mais faut croire que le coureur à pied est un peu maso, parce que la semaine suivante, on oublie le calvaire et on ne retient que les bons moments:
L'ambiance conviviale, la vue d'en haut et surtout...
L'inoubliable casse croûte pour récompenser toute cette bande de "ouf"!
Et on renfile le dossard pour un nouveau moment de bonheur


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