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lundi 28 août 2023

Une 6000D et un KV du Criou pour se remettre en mode montagne

Après un passage dans l'Ouest, à faire des globules à l'Océan (oui, je sais, les globules à 0m d'altitude, ça ne s'est jamais fait, mais faut bien que quelqu'un s'y colle un jour), j'ai mis le dossard à la 6000D. Bien obligé, avec l'objectif Echappée Belle qui se profilait fin août et avec exactement 2 sorties à pied dans les montagnes en juillet, fallait remettre les cuissots en mode montée/descente. Je ne croyais pas si bien dire, la 6000D, c'était exactement ça: en gros une montée, puis une descente. La 6000D, je la connaissais de nom et même si avant de me lancer dans le Trail je croyais qu'elle faisait 6000 de D+, je savais qu'elle restait un gros morceau avec ses 3600 de D+/D-. Un gros morceau surtout pour mes cuissots en manque de descente. 

Le départ a sonné à quatre heures. Quand on fait du trail, on sait que les nuits risquent d'être courtes. Et les journées, parfois trèèèèès longues. 

Après avoir limité les dégâts dans la montée (5ème et pas trop loin de la tête au sommet), j'ai entamé la descente. Interminable. J'ai pataugé mes foulées, vu les minutes défiler, une vingtaine au total sur l'ensemble du profil descendant. Pas de quoi faire le fier, j'ai bien cru que je ne verrais jamais la banderole d'arrivée. Je passe la ligne en 7ème position, en titubant, me demandant comme souvent dans ce moments: mais qu'est-ce que je fous la?




Pour la suite, quelques jours de récup (à me coltiner un petit Virus attrapé sur les pentes escarpées de la Tarentaise. Pas de doute: la montagne, ça vous gagne!), puis une bonne semaine d'entraînement en vue de mon gros morceau fin août, avec en point d'orgue de cette semaine volume, un retour sur un format sur lequel je me suis longtemps cantonné: le Kilomètre Vertical (cette fois-ci sur celui du Criou). 


Pour les sensations fantastiques, on repassera, mais je limite la casse avec une 4ème place. Les poumons ont brûlé, les cuissots ont cramé, j'ai fini vidé, mais pour ceux qui connaissent l'exercice, difficile de finir autrement ce type d'épreuve, aussi court soit-il (oh, à peine 2km).


Âmes (et cuisses) sensibles s'abstenir

Le lendemain, je ne pouvais plus courir, mon tendon d'Achille grinçait. Paraît que la tendinite est l'une des plus grandes amies des traileurs. Ma foi, je n'étais plus à ça près...

Enfin voilà, j'en avais terminé avec ma super prépa pour mon Echappée Belle.

Et j'ai réalisé que j'étais bien loin du chantier prévu dans quelques jours. Qu'il était loin, le temps où je faisais du sport à longueur de journée.


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