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mercredi 6 septembre 2023

Mon Echappée Belle - première partie

La première partie, elle remonte à 2020. A cette époque, je me lançais dans l'Ultra. Une première tentative dans les Belledonne. En 2019, je faisais mes premiers pas dans le trail, deux 25km, et puis la SaintéLyon. Et puis... c'était tout.

La suite, vous la connaissez. 125km, et puis le cerveau a disjoncté. Il en avait marre de tous ces cailloux, avalés jusqu'à l'indigestion. Je me suis dit que cette course n'était pas pour moi. Trop long. Trop dur. Les cuissots n'avaient pas tenu, le cerveau avait déraillé. En redescendant du col de la Perche, je m'étais dit: plus jamais. J'en étais convaincu, personne n'allait me faire changer d'avis.

Sauf moi. Trois ans plus tard, la cervelle avait digéré, la douleur avait été oubliée, j'étais de nouveau prêt. Et puis, comme on dit, il n'y que les cons qui changent pas d'avis. En rentrant du Canada, lorsque j'ai vu dans ma boîte mail l'invitation pour remanger du caillou, je n'ai pas hésité longtemps. D'autant plus que je n'aime pas rester sur un échec. Il m'a fallu une minute pour cogiter, la décision était prise, j'allais retenter l'aventure dans les Belledonne. Même si physiquement, j'étais bien loin de mes préparations lorsque j'étais en carrière sportive, le mental était présent: j'avais une solution imparable pour me préparer à la course: faire des chantiers. L'échappée Belle, tout le monde le sait, c'est un véritable chantier. Alors rien de mieux que de continuer dans la lignée: terrassement, coulage de dalle, isolation. J'avais du boulot à la pelle, et rien de mieux que de travailler à l'extérieur en pleine canicule pour me mettre en situation de course.

A coups de pelles et de grandes transpirées jusqu'à l'avant veille au soir, j'étais fin prêt pour ma bambée. Pour ne rien laisser au hasard, je suis quand même allé reconnaître le dernier morceau avec Cédric, mon chocolatier préféré et fournisseur de Cr'oc&Go. Un petit 50 bornes pour savoir à quoi allait ressembler l'arrivée à Aiguebelle.


Attention, photo codée... Allez-vous réussir à la décripter?...


En arrivant à Vizille, la veille de l'épreuve, le thermomètre affichait 42 degrés. Même si la météo annonçait quelques orages, j'étais assez confiant sur le déroulement de la course. Le premier coup de tonnerre est pourtant arrivé très tôt: à 18 heures, l'organisation annonçait une épreuve raccourcie. Les prévisions étaient plus mauvaises que prévues, et il fallait jouer la sécurité. Une décision difficile à prendre, mais il fallait en prendre une et tout le monde le sait, il faut savoir rester humble devant les forces de la nature.

Une course réduite de moitié, mais la plus belle moitié, et probablement la plus dure. De toute façon, ça ne changeait rien pour moi, j'étais prêt à en découdre, d'autant plus qu'Isa avait accepté de m'accompagner pour encouragements et ravitaillements. J'avais là mon assistance personnelle de choc.





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