Réponse de la Fédération Française de Ski à la lettre ouverte de Monsieur Benoît CHAUVET concernant les Championnats de France
La Fédération Française de Ski est une association reconnue d’utilité publique ayant reçu délégation de la part du ministère chargé des sports. A ce titre, elle participe à l’exécution d’une mission de service public sous la tutelle dudit ministère.
Il lui appartient de se conformer aux dispositions légales, à la réglementation, aux instructions et directives du ministère.
Nul n’est censé ignorer la situation sanitaire dans laquelle la France est plongée depuis maintenant plusieurs mois.
Dans ce contexte sanitaire, le Gouvernement français et le ministère des sports ont pris des mesures de restrictions sanitaires à la pratique sportive et à l’organisation des compétitions qui s’imposent aux fédérations comme à leurs pratiquants.
Par décision gouvernementale, la tenue des différentes compétitions fédérales est suspendue jusqu’à nouvel ordre, sauf pour les compétitions professionnelles ou de haut-niveau.
Afin de permettre aux fédérations de continuer à organiser leur filière d’accès au haut niveau, le ministère a par ailleurs autorisé l’organisation de certaines épreuves de sélection à l’entrée en PPF (Parcours de Performance Fédéral).
Cependant, et toujours par décision gouvernementale, toutes ces compétitions ne sont ouvertes qu’à un public prioritaire composé des athlètes de haut niveau, des athlètes inscrits dans le PPF et des jeunes compétiteurs participant à une sélection pour l’entrée dans la filière d’accès au haut niveau (entrée en PPF).
Afin de respecter les règles en vigueur, les Championnats de France ont été organisés en regroupant les athlètes des publics prioritaires.
La Fédération a donc veillé à respecter le caractère de haut niveau des compétitions autorisées en France tout en veillant à l’avenir sportif des jeunes compétiteurs dont le niveau permettait d’envisager une entrée dans le dispositif PPF.
De toute évidence, Monsieur Benoît CHAUVET n’entrant dans aucune de ces catégories (athlètes de haut niveau, athlètes en PPF et potentiels entrants en PPF), la Fédération Française de Ski n’a fait qu’une juste et nécessaire application des mesures gouvernementales qui s’imposent sur l’ensemble du territoire national.
Insinuer que la Fédération fait preuve de discrimination par l’âge notamment est donc tout à fait hors de propos.
Réponse de la Fédération Française de Ski à la lettre ouverte de Monsieur Benoît CHAUVET concernant sa participation aux compétitions à l'étranger
Le Ministère des Sports a demandé aux fédérations
sportives de limiter les déplacements à l’étranger aux seuls
sportifs professionnels et sportifs de haut niveau des équipes de
France A, uniquement lorsque leur déplacement ne pouvait être
différé.
Même pour les équipes de France A, cette autorisation
de déplacement supposait que l’Agence Nationale du Sport valide le
caractère impérieux des compétitions et que le ministère valide
la liste nominative des voyageurs sur proposition de la Fédération.
De ce fait, en dehors de
la population très restreinte visée ci-dessus, les stages et
compétitions à l’étranger se trouvaient impossibles en raison de
ces contraintes de déplacement.
Qu’on le veuille ou non, les
restrictions sanitaires prises par le Gouvernement français
s’imposent aux pratiquants et l’autorisation de concourir donnée
par des organisateurs étrangers de compétitions est totalement
inopérante.
Réponse de la
Fédération Française de Ski à la lettre ouverte de Monsieur
Benoît CHAUVET concernant sur l’accès du sport au plus grand
nombre
Grâce au travail de tous ceux qui s’investissent pour l’intérêt général, la Fédération Française de Ski est parvenue depuis maintenant plus de 15 ans à générer de nouvelles ressources financières qui ont contribué à une croissance régulière de ses budgets.
La politique de limitation de ses charges fixes au strict nécessaire lui permet de concentrer le maximum de moyens financiers à la pratique sportive.
Ainsi, le budget des Équipes de France de ski et de snowboard est en constante progression depuis plus de 15 ans.
Parallèlement à cela, la Fédération consacre de plus en plus de moyens au développement de la pratique sportive, notamment à travers une politique volontariste tournée vers la pratique loisir (développement des disciplines de glisse au sein des clubs, pluriactivité, sport santé, sport sur ordonnance, développement de la formation fédérale bénévole) et la compétition pour tous. Cette politique est formalisée dans le Projet Sportif Fédéral de la FFS dont la qualité a été soulignée par l’Agence Nationale du Sport.
A tous points de vue, les demandes de conciliation ou encore les menaces de saisine du Tribunal Arbitral du Sport ou d’une juridiction sont donc pour le moins dénuées de sens.
A travers ces
quelques lignes, la Fédération Française de Ski ne cherche pas à
justifier des décisions qui en tout état de cause s’imposaient à
elle.
Cette réponse à
Monsieur Benoît CHAUVET a avant tout pour but de porter à la
connaissance de ceux qui portent un intérêt à la vie de notre
mouvement sportif un certain nombre d’éléments objectifs liés au
contexte actuel ignorés ou passés sous silence par Monsieur
CHAUVET.
De toute évidence, ignorer ces éléments conduit
nécessairement à une analyse totalement biaisée et donnant
inévitablement au lecteur une image totalement fausse et déformée
de la réalité.
Mais tu n'es pas professionnel Benoît ? 🤔
RépondreSupprimerMais tu n'es pas professionnel Benoît ? 🤔
RépondreSupprimerah ah, bien lu bien vu, attends de lire ma réponse, tu vas sourire ;)
SupprimerQuelle chance qu'un athlète de ta trempe ose prendre la parole pour clamer tout haut ce que d'autres pensent tout bas. Comme des colégiens craignant la mauvaise note, la punition ou l'exclusion, ils n'osent pas manifester leurs désaccords à l'égard des injustices fédérales concernant les sélections!!! Bref il y en a tant à dire et à redire qu'un porte-paroles qui a de la bouteille et une plume redoutable est une véritable aubaine pour tous!
RépondreSupprimerC'est une honte de la part de la fédé de se cacher derrière les seuls critères définis par les instances ministérielles. La longévité de ta carrière, tes performances et ton éthique devraient être érigés en exemple aux yeux de tous pour faire exception à la règle.
Mère d'un biathlète anciennement membre des équipes de France junior mais écarté des collectifs depuis 4 saisons lors du passage en sénior, il connait depuis comme d'autres, une véritable galère lors des sélections où la préférence est systématiquement donnée aux plus jeunes? quitte à ne pas remplir les quotas. Et pour illustrer tes propos sur les critères de participation aux sélections liés à la situation sanitaire, il s'est vu refuser les premiers chronos déguisés, sélectifs aux premières participations internationales. Bref, écoeurant!
C'est pourquoi, soutien total et courage
Agnès BARDY, vieille athlète et éducatrice sportive😉
Merci Agnès, ce combat n'est pas le mien, il est le nôtre, et j'espère réellement réussir à faire bouger les choses, qu'il y ait davantage d'écoute, de partage et surtout de respect. Les athlètes ne doivent pas être pris pour des billets de Banque et ils doivent courir sur un même pied d'égalité. La suite sera-t-elle plus positive ? Je croise les doigts...
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