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lundi 4 mars 2019

Une victoire! (et une halte au Massacre).

J'aurais pu faire un titre (encore plus) à rallonge.
Hier, je suis allé faire un petit tour chez mes amis Jurassiens. Et bonne nouvelle, j'ai plein de choses à raconter.
Il était une fois, dans une grotte perdue dans les montagnes...
Ah non, désolé, je me plante d'histoire. Celle-là, je vous l'ai déjà racontée. 

La mienne commence samedi soir, au moment de préparer mes skis. N'étant pas un très grand technicien sur le fartage, et étant surtout très joueur, j'avais préparé deux paires de skis. La première avec un produit passe-partout, et la seconde, avec un vieux fart datant d'il y a trente ans (véridique), si vieux que les dates de péremption n'existaient même pas à cette époque. Je m'étais dit que ce serait l'occasion de le tester, mais sans l'ambition profonde de partir avec. D'autant plus qu'au vu des prévisions météo, mon fart passe-partout était sûr de faire l'affaire.
Sauf qu'au petit matin, au lieu de trouver une neige molle et humide, il y avait sur le sol un joli carrelage blanc. Ce n'était plus de la neige, mais de la glace.
En testant mes skis, ô, surprise, les skis que je voulais utiliser étaient un peu moins bons que ceux avec mon fart datant du temps des dinosaures. D'aucuns diront que ça tombe bien, j'ai grandi au temps de mamouths. 

J'ai donc douté. Joué à pile ou face, manque de bol, j'avais pas de pièce. Jusqu'à cinq minutes du départ, j'ai hésité. Mon côté joueur a opté pour le choix le plus improbable, je suis parti avec le fameux fart, de l'âge de son bonhomme.

La course est partie. En ce qui me concerne, la course a vraiment commencé au bout de dix kilomètres avec une pointe de mon bâton qui est restée enfoncée dans la glace. Je quémende gentiment au bâton aux spectateurs que je croise, mais il me faut attendre trois kilomètres pour trouver un généreux donnateur. J'enfile le bâton de change. Manque de bol, il était trop petit. Deux kilomètres plus loin, un autre. Je le troque contre celui que j'avais. Non plus, c'était cette fois-ci le bâton d'un Golgoth. Je poursuis tout de même avec jusqu'au point culminant de l'épreuve quand, enfin, j'en trouve un qui correspond à peu près. 
Deux attaques plus loin, alors que nous ne sommes plus que quatre en tête, ma gourde se fait la malle dans une petite bosse. Plus moyen de se ravitailler. 
Et là, je rigole. Les nerfs qui lâchent. 
Mais dans mon malheur, chance énorme, je perds ma gourde au seul endroit où la course fait une boucle. Dix kilomètres plus loin, je prends un petit peu d'avance sur la tête de course, en croisant les doigts pour retrouver mon bidon. Je double un petit groupe de coureurs dans leur premier tour, arrive avec un peu trop de vitesse, je loupe la bouteille qui gît au sol, fais un gros dérapage, reviens sur mes pas et enfin, ma bouteille retrouve sa place dans mon dos. De quoi boire jusqu'à l'arrivée.
Ensuite, tout a été plus tranquille. Pas grand chose de croustillant, pas d'épopée grandiose, je me faire reprendre sur la fin de la descente du Massacre par Thomas, qui avait lui aussi cassé un bâton en milieu de parcours, j'accélère, retrouve rapidement de l'avance, et je peux lever le bras et savourer ma première (petite) victoire de la saison. Comme je dis souvent, de toute façon, il n'y a pas de petit plaisir, une victoire reste une victoire. 
Et j'espère avoir eu mon lot de galère ce dimanche pour passer une Engadine parfaite le week-end prochain!




3 commentaires:

  1. salut benoit
    encore un recit de ta courses de hier , c'était un plaisir de skier avec le beau temps, bravo encore , et bonne fin de saison
    herve

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  2. Bravo ! Et amuse-toi bien à l'Engadine ;)

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