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mardi 27 janvier 2015

Marcialonga

Ce week-end, c'était direction Marcialonga, en Italie.
J'ai retrouvé un texte que j'avais écrit il y a trois ans suite à ma première Marcia. Trois ans plus tard, c'est plus ou moins la même chose, il faut juste remplacer les déboires de l'angine de l'époque contre une partie de malchance: je chute 50 mètres après le départ, puis une nouvelle fois à mi-course, avec cette fois-ci un bâton cassé. Il me faut trois kilomètres avant d'en récupérer un autre, alors que j'étais dans le groupe de tête avec une quarantaine d'autres coureurs, je perds presque trois minutes dans la mésaventure. Autant dire que la course était pliée. Pour le reste, même si je finis en roue libre, je prends un gros coup de fatigue sur la fin de course. Manque de sommeil ?!...


Voilà le texte, bonne lecture!

Je m’étais présenté plusieurs fois à un concours d’entrée. La première, c’était il y a dix ans. Il n’y avait qu’une épreuve technique, mais je l’avais loupé bien comme il se doit. « Trop chétif », m’avait répondu l’examinateur. La seconde année, j’avais eu le droit à « Pas assez costaud », et comme jamais deux sans trois, on m’avait rétorqué lors de la troisième « Vous appelez ça des bras, vous ? »
Ce concours, c’était celui d’entrée des bûcherons. Piqué au vif, je m’étais juré de remettre un jour les pendules à l’heure. Bon, vous allez me dire, je me suis peut-être égaré en cours de route, vu que je fais aujourd’hui du ski de fond.
Pour ce qui est du ski, après avoir fait mes preuves sur quelques longues distances en skate, j’ai voulu m’essayer au classique, sur une grande épreuve, la Marcialonga. Je me suis retrouvé face à plusieurs hic.
Le premier, c’est lorsque je suis tombé malade, dans le courant de la semaine. La gorge comme du papier de verre, le nez en choux fleur, les jambes en coton, tout ce qu’il fallait pour aborder la course dans les meilleures conditions.
Le second, c’est quand je me suis retrouvé sur la ligne de départ au milieu de tous ces skieurs. Des skieurs ?! Moi, j’appelle ça plutôt des golgoths. Tous approchaient les deux mètres, des bras gros comme mes jambes, un buste taillé en V à rendre jaloux superman. J’avais l’impression de passer pour le vilain petit canard.

Le départ de la course venait tout juste d’être donné, j’avais déjà pris dix mètres dans la vue. Bien entendu, pour cette première longue en classique, j’avais tenu à imiter les meilleurs. Partir en classique avec les skis lisses. Pas d’écailles, pas de fart de retenue. En un mot, ça veut dire faire de la poussée de bâtons pendant soixante-dix kilomètres. J’ai compris ma douleur. Je ne sais pas si je dois mettre mon piètre résultat sur la maladie ou alors sur mes poussées très timides, mais au final, orgueil ou pas orgueil, il faut savoir se rendre à l’évidence. Le lendemain, en plus de mon mal de gorge, j’avais mal au dos, au bras, aux abdos, à la nuque et je me suis dit que je n’étais pas prêt de le réussir, ce concours de bûcherons.

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