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lundi 9 mars 2020

Victoire au Massacre, annulation de l'Engadine, petite Savoyarde et Chantal Goya

Dimanche dernier, j'ai mis mon quatrième dossard en carrière à la Traversée du Massacre. Une course qui me réussit bien puisque, pour la quatrième fois en autant de participation, je monte sur la plus haute marche du podium. Je dois avoir un bon Karma qui traîne dans le coin.
Ce dimanche (hier, j'entends) ce devait être l'Engadine, mais l'organisation a décidé d'annuler l'épreuve, la faute au vilain virus dont tout le monde parle. Il a fallu se rabattre sur la Savoyarde, une course locale dont le résultat me laisse amer. Pensant filer vers la 2ème place, je me fais rattraper à deux kilomètres du but, et l'arrivée fut un peu la foire d'empoigne, je me fais skier sur les bâtons  et termine finalement 7ème au sprint.
J'ai parlé du Massacre, de l'Engadine, de la Savoyarde... Donc, grande question qui, j'imagine, vous brûle les lèvres, qu'est-ce que vient faire Chantal Goya dans tout ça?
J'y viens, j'y viens.
Si l'annulation de l'Engadine a fait le malheur des uns, elle a fait le bonheur des autres: j'allais pouvoir accompagner le reste de la famille au concert de CHANTAL GOYA à Lyon.
Les enfants étaient surexcités, vous imaginez bien, depuis le temps qu'ils écoutaient sans relâche l'intégrale de la chanteuse, ils allaient enfin assister au spectacle du Soulier Magique.
La veille à minuit, ils étaient encore en train de nous demander quand on allait voir le "Pes'tacle".
A sept heures du matin, il nous sautaient dessus et nous tiraient par la main en nous disant qu'on allait être en retard.
Pauvres de nous, le spectacle était à quinze heures. Il a fallu faire patienter les petits monstres jusqu'à l'ouverture des portes. A dix spet-heures trente, nous quittions les gradins, les enfants piaillaient parce qu'ils voulaient y retourner, et vu qu'on avait zappé la sieste, ils étaient dans tous leurs états.
En fin de journée, retour à la maison, préparation des skis. Départ le lendemain pour la Féclaz. Tests des skis, coup de fusil du départ. Jusque là, tout allait bien. 
C'est devenu beaucoup plus compliqué à partir du premier kilomètre, lorsque j'ai commencé, pour tuer le temps, à me chanter en boucle la chanson du coucou entendue la veille: "Coucou, dans la forêt, y'a le coucou qui chante..."
Ça a duré jusqu'à la ligne d'arrivée.
Durant 1h30 de course, le Coucou m'a saoûlé de ses "coucou" à tout va.
J'ai remercié les enfants lorsque je suis rentré.
Heureusement, ce n'était qu'un marathon à ski. Le moment a été difficile, mais il aurait été bien pire si ça avait été un Ultra Trail de 20 heures. 
Je crois que j'aurais bouffé du coucou à tous les repas ensuite.

Pour info, le spectacle de Chantal Goya, c'est un moment magique avec les enfants, beaucoup d'émotion dans la salle, je suis impressionné par la performance sur scène de cette femme de 77 ans, et je suis sérieux, aucun second degré là-dessus.




lundi 2 mars 2020

Décalages horaires et sirop d'érable

Ce que je redoutais le plus, dans ce périple américain, c'était probablement le voyage, qui était déjà compliqué avant même d'avoir commencé (Lire ICI).
Pourtant, en descendant du car à Gatineau, j'étais rassuré: même si j'avais la tête enfarinée après 24 heures sans dormir, la première partie de mon périple s'était plutôt bien déroulée.
A dix heures du soir, j'étais dans un bon lit, les yeux fermés, prêt à ronfler. A deux heures du matin, ils étaient grand ouverts, et je comptais les moutons pour essayer de prolonger mon passage chez Morphée. Un rapide calcul, il était deux heures ici, donc huit heures là-bas, j'étais complètement déphasé.
Les moutons allaient trop vite, alors j'ai abandonné l'idée du comptage et je me suis levé. Bien entendu, entre petite nuit et décalage horaire, je n'étais pas au mieux de ma forme.
Tiens, m'a-t-on fait au petit déjeuner, prends toi une bonne lampée de sirop d'érable et ça ira mieux. J'ai obtempéré, et effectivement, j'avais fait le plein d'énergie pour les trois heures suivantes. 
A midi, on m'a servi un poulet caramélisé au sirop d'érable, accompagné d'une bonne claque dans le dos. "Mon gaillard, m'a-t-on fait, après un voyage comme ça, faut se remplumer".
Le soir, après une sortie de ski à -25 où j'ai perdu trois orteils, le pouce, l'index et les oreilles, j'ai eu droit à un verre de Gélinotte. Eau de vie 100% sirop d'érable, accompagnée d'une bonne baffe derrière la tête qui m'a quasiment assommé.
-Après une bonne caillante, faut te réchauffer! Tu verras, après, tu dormiras mieux.
A deux heures trente du matin, j'ai ouvert un oeil, puis un deuxième, et j'ai essayé de faire sauter les moutons par dessus une barrière. Les pauvres étaient trop fatigués, alors je me suis levé.
Le matin, c'était tartines au sirop d'érable. Crevettes au sirop d'érable à midi. Brochettes de boeuf au sirop d'érable le soir.
Petite nuit, réveil à 3 heures.
Céréales au sirop d'érable. Saucisses au sirop d'érable. Cake au sirop d'érable.
Pas de doute, j'étais bien au Canada.
Trois jours plus tard, j'étais dans l'avion direction les Etats-Unis, un nouveau décalage horaire dans le nez, et il m'a fallu une semaine pour -enfin- avoir ma première nuit paisible.
Un dodo normal, un vrai de vrai.
Le bonheur, intense, immense, grandiose.
Qui n'a pas duré longtemps.
Le lendemain, j'ai pris l'avion pour rentrer en France, et le cauchemar du "jet-lag" a repris, mais dans l'autre sens.
Heureusement, lors d'un transfert à Toronto, j'ai trouvé sur la route un petit truc local pour aider à dormir.
A base d'érable, ça va de soi.





mercredi 26 février 2020

Elastique à la Birkie, 8ème au sprint

Après la Gatineau Loppet, j'ai pris l'avion le lundi à Ottawa pour atterrir à Minneapolis, dans le Minnesota, grosse métropole du Centre Nord des Etats-Unis. 

Vue Aérienne de Toronto, avec Lac Ontario, l'un des trois grands lacs du continent

Ensuite, direction Hayward, à 3 heures de voiture encore un peu plus au nord, dans le Wisconsin, la région aux 15000 lacs. 

Lac gelé du Wisconsin

Le coin est très sauvage, boisé à souhait, c'est le paradis de la pêche et du canoé pendant l'été. Des moustiques aussi, j'imagine.
J'étais logé dans une maison perdue dans la nature avec le staff Rossignol USA (un grand merci pour la logistique sur place), face à un grand lac gelé. Le paradis pour se ressourcer, faire son "ours", coupé un peu du reste du monde

Paysage pardisiaque en face de la maison
L'hiver y est généralement glacial, avec des températures régulièrement autour des -20 degrés. Enfin, ça, c'était avant. Comme chez nous, elle fluctue régulièrement ces dernières années. En 2011, lors de ma première participation, j'avais pris le départ avec un joli -28 degrés au thermomètre.


Lever de soleil à 6 heures du matin

Cette année, rien du grand froid le jour de la course (température positive à l'arrivée), même s'il faisait -25 le mercredi.
J'ai fait l'élastique à peu près toute la course, chassant un petit groupe de tête de six coureurs. J'ai fait l'élastique, mais j'ai tout de même réussi à terminer avec le groupe de tête. A trois kilomètres, nous sommes 8 coureurs, mais je n'ai plus d'énergie pour le sprint, je termine donc 8ème à 10 secondes de la gagne. Mais pas d'hypo, c'est déjà une bonne chose. Faut dire que je m'étais ravitaillé au sirop d'érable!
La course est toujours aussi belle, avec près de 15 000 personnes sur l'ensemble des épreuves (skating et classique, courtes et longues distances). L'ambiance à l'arrivée est exceptionnelle.

8000 participants sur l'épreuve reine
Arrivée dans une ambiance de folie.



Ainsi se cloture le périple Américain, avec encore de beaux souvenirs et toujours cet accueil fantastique. 
Merci Michel et Odette, merci Rossignol USA!

De retour en France désormais, avec l'Engadine (Suisse) prévue dans 10 jours, qui sera la dernière course internationale de l'année.






vendredi 21 février 2020

Domaine nordique du Semnoz

L'une de mes stations préférées, tant la vue y est incomparable.


C'est la seule station de ski de fond de Haute-Savoie, peut-être même de tous les pays se Savoie, à offrir une vue aussi vaste sur les sommets alentours. 



Par jour de beau temps, vous pourrez régaler vos mirettes avec le massif du Mont-Blanc, bien sûr, mais aussi le Jura, le Vercors, la Meije en allant jusqu'aux Écrins.

Aravis et Mont-Blanc

Jura

Le domaine est composé de trois espaces: le plateau du bas, à 1400 mètres, la partie forêt qui le jouxte, et puis le plateau du haut, dont les pistes sont quasiment à 1700 mètres d'altitude.
Ce massif étant isolé des autres, le seul "hic" est qu'il est assez vent, mais vous serez à l'abri dans la forêt. 
Il surplombe le lac d'Annecy et lorsque vous quittez la "petite Venise savoyarde", vous serez sur les pistes en un quart d'heure. 




Côté pistes, il y a près d'une trentaine de kilomètres, même s'il faut emprunter une petite partie (500 mètres) des pistes d'alpin pour rallier les deux plateaux.


Malheureusement, le site étant très prisé par les marcheurs, il est courant de les voir sur les pistes de ski, sans scrupule pour les traces ☹️

En raquettes, c'est un régal de partir en forêt, tant les sentiers sont nombreux. Lorsque la neige tombe à basse altitude, pourrez quasiment partir d'Annecy en ski de randonnée pour rejoindre les crêtes, mais pensez à prendre de quoi manger, car la journée risque d'être longue! 

Le + du site: le panorama, le panorama et encore le panorama



mardi 18 février 2020

Périple Nord-américain : la Gatineau Loppet

Ce périple Canadien, il me tenait à coeur. Des souvenirs en pagaille, avec surtout l'accueil Québécois incroyable chez Grand-mère Odette et Grand-père Michel. Mon corps, lui, avait un peu peur. Le froid, le décalage horaire, la durée du voyage, il appréhendait un peu tout ça, mais d'un autre côté, il savait qu'il allait être aux petits soins. Pas de doutes, question petits soins, il l'a été. Le voyant dévorer les plats locaux, je ne l'ai pas ménagé, mon p'tit père, je lui ai dit, c'est bien, tu manges, tu te fais plaisir, mais les calories, tu vas vite aller les dépenser dehors. Et vas-y que je l'ai envoyé dans la caillante, -25 au thermomètre dans le parc de Gatineau.
Vu qu'il était récalcitrant, pépère, je lui ai montré qui était le chef, je l'ai perdu lors d'un footing dans la nuit tombante, même qu'Odette s'est fait "un sang de nègre" comme ils le disent en québécois. Un peu plus et j'avais l'équipe de secours aux fesses.
Certains auraient laissé tomber, pas moi, je n'ai rien lâché. Mon gars, tu vas voir qui est aux commandes du bateau. Il a eu beau se rebeller, taper des pieds, se rouler par terre, faire son caca nerveux, au final, il s'est résigné. Maté, le morceaux. 
La veille de course, on a fait une dernière petite réunion, lui et moi. Je lui ai expliqué le parcours, heure de départ, lieu d'arrivée, la manière de s'y prendre, docile, il n'a pas rechigné. Je lui ai mis le dossard le matin, il est parti faire son job, la deuxième place était assurée, tout allait bien. En apparence. Il a bien caché son jeu le bougre, à 8km de l'arrivée, il m'a collé une monumentale hypoglycémie. 
Et v'lan, prends ça, bien fait pour ta gueule! 
Comme quoi, des fois dans la vie, mieux vaut faire des concessions, même avec son corps 😁
(Au final, je termine 5eme) 


lundi 17 février 2020

Envol au Québec (1ere partie du périple Nord américain)

Dimanche dernier, lorsque je me suis posé devant l'ordinateur pour vérifier mon vol, j'ai eu un air de "déjà vu". Il faut pour cela remonter à sept ans en arrière, lors de mon premier périple canadien/Américain. J'étais passé par une agence de réservation en ligne qui m'avait annulé le vol la semaine suivante du fait du non renseignement de mon bagage supplémentaire, en l'occurrence ma housse à skis. J'avais pris un autre billet en urgence, heureux d'avoir trouvé une solution. Je m'étais envolé pour le Québec, avais mis le dossard pour la Gatineau et au moment de prendre ma correspondance pour les USA, le gars au guichet m'avait regardé avec des grands yeux: "mon bon Monsieur, j'espère que vous êtes patient, parce que votre vol pour les États-Unis est dans un mois". Dans la précipitation, je m'étais trompé de date lors de la correspondance entre le Canada et les USA, prise un 18 mars au lieu d'un 18 février. J'ai donc dû reprendre un billet à l'aéroport, bien entendu deux fois plus cher que le billet pris initialement. 
Sept ans plus tard, même voyage, même réservation de départ, même annulation auprès de la même agence. Il a fallu trouver un plan B, et cette fois, j'étais vacciné, je n'allais pas faire deux fois la même erreur dans les dates. Je recherche mon vol "multi destinations", je passe par plusieurs compagnies et me voilà avec ma réservation Genève-Gatineau, Gatineau-Minneapolis, et enfin Minneapolis-Geneve. 
Donc voilà, on est dimanche, trois jours avant mon périple sur l'autre continent, je suis devant l'ordinateur, je regarde les infos concernant le vol, et quelque chose m'interpelle. Sur le vol du retour, je vois marqué "Gatineau-Geneve". Je refais la manip, je prends des lunettes pour mieux voir, je secoue l'écran de l'ordinateur, j'insulte le clavier mais rien n'y fait, au lieu d'avoir un "multi destinations" en bonne et due forme, j'ai droit à un aller-retour, soit Gatineau-Geneve pour rentrer au lieu de Minneapolis.
Après deux nuits blanches, j'ai réussi à trouver une solution. J'ai sorti ma carte bleue, j'ai joué et puis comme souvent avec cette petite bête, j'ai gagné. Mais pour ce qui est du compte en Banque, mieux vaut fermer les yeux...


Vous me connaissez, j'aime l'aventure, mais des fois, l'aventure, ça coûte cher!!!