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mercredi 26 janvier 2022

Mes premiers jours au Canada

Il est temps de poursuivre un peu mon récit et vous raconter mon immersion Canadienne. Je sais, c'est un peu nombriliste, dans ce texte et dans les prochains qui vons suivre, je vais très probablement parler de moi, de moi et encore de moi. Je pourrais très bien inventer un personnage avec un nom différent, "Ben", pour faire passer la pillule différemment, mais j'ai bien peur qu'au fil des lignes, vous identifiez très rapidement ce personnage ficitif (moi, sans doute possible), et que tout mon subertfuge pour me faire passer pour un autre que moi soit réduit à néant et que cette énergie passée à me faire passer pour un autre (que moi) soit peine perdue. Or comme vous le savez, vu mon peu d'énergie (vous avez pu le constater lors de ma reprise de dossard) dû à mon peu d'entraînement sportif, autant garder le peu qu'il me reste pour des choses essentielles dans ce blog: parler de moi.

Mais ne nous éloignons pas de notre sujet et revenons donc à nos Caribous. Lorsque j'ai atterri ici, à Invermere, c'était, comme vous le savez, dans une ambiance plutôt mausade. Accueil avec la pluie, la grisaille, pas un millimètre de neige, et sans famille. De quoi remettre en question tout ce projet qui avait été décidé et finalisé avec beaucoup d'incertitudes.

J'étais parti en reconnaissance, sachant que le reste de la petite famille me rejoindrait mi-février. Une longue attente même si j'avais prévu un court aller-retour pendant les fêtes de Noël. Après une courte nuit et un réveil aux aurores (vive le jet lag), je suis allé faire un tour du village. Tout m'a paru bien gris à ce moment-là. Loin de ce que je m'étais imaginé dans mes projections de ce rêve Canadien.

L'après-midi, j'avais déjà rendez-vous avec ma petite équipe pour un premier entraînement avec un test 3000 mètre prévu depuis longue date par les encadrants bénévoles du Club. A la fin de la séance, j'ai eu droit à une banderole d'acueil: "Bienvenue Benoît", de quoi remettre du baume au coeur. 


Ce qui m'a le plus surpris dans Invermere, c'est le côté "étalé" du village. Spread out, comme on dit ici. Un village atypique, même du côté Nord Américain, selon les habitants du coin. Pas un seul immeuble, que des maisons, et quasiment que du bois. Si beaucoup de constructions sont de plain-pied avec de larges terrains, il n'est pas rare de trouver par endroit une rue avec des chalets se frôlant les uns les autres, construits tout en longueur. A la manière des quartiers résidentiels proches du Downtown de Calgary. 
Ah oui, petite parenthèse concernant Calgary: ville typique du continent Nord-Américain, avec un DownTown aux immenses Gratte-ciel.


Je ne sais pas si toutes les villes sont illuminées de la même manière sur le continent, mais le détour vaut le coup d'oeil en période de fêtes de Noël. C'est absolument incroyable, on se croirait dans un décor de Disney à chaque coin de rue. Voici les illumination de l'une des maisons, avec un Renne gonflable de plus de trois mètres de haut et son copain Teddy Bear. Magique pour les enfants.


Calgary est à environ 3 heures d'Invermere. Un saut de puce pour les habitants de la grande métropole (plus de 1.5 millions d'habitants dans l'aire urbaine). Pour la petite info, Invermere, c'est 3000 habitants l'année, et plus de 40000 l'été. Un quantité incroyable de maisons secondaires des Calgariens, éparpillées tout autour de l'immense lac (à peu près de la taille de celui d'Annecy)... Il n'est pas rare, qu'en plus d'une maison secondaire, le Calgarien ait aussi un appartement à la station de ski alpin de Panorama, à une vingtaine de kiomètres d'Invermere...


lundi 17 janvier 2022

Premier dossard depuis deux ans

Oui, vous n'avez pas rêvé, vous avez bien lu. Une course, un dossard, les spatules aux pieds. Pour ma reprise (sport et dossard, tout confondu), j'ai choisi de m'aligner sur un championnat Canadien ( pour eux, c'était une qualification pour les JO). 30km, départ individuel, sur une piste de Coupe du Monde. Et vous me direz que pour une reprise, j'aurais pu choisir un format plus court, une course plus tranquille, un profil plus plat, et bien sûr, vous avez totalement raison. Mais parce que j'aime les galères challenges, à vrai dire, j'y suis allé tête baissée.

Après trois mois à faire du gras, avec une moyenne de 2 à 4 heures de sport par semaine, dont à peu près zéro (allez, on va dire zéro et demie) en ski ou en ski à roulettes, je me suis dis qu'il fallait bien m'y remettre un jour ou l'autre. Vu que je ne laisse jamais rien au hasard, j'ai bien entendu veillé à ce que tout soit absolument parfait pour cette mise en jambe. Outre le peu d'entraînement, j'ai tenu à ajouter à cela deux jet lags en 10 jours, et deux journées de fartage complètes juste avant le top départ (messieurs les coachs, je comprends maintenant votre douleur lorsque vous mettez le dossard juste après avoir farté tous les jeunes).

Etant donné toutes ces conditions incertaines, il fallait miser sur mes points forts. Après avoir tenu une liste complète:

*Musculature du haut du corps

*Musculature des jambes

*Entraînements fonciers

*Nuits reposantes

*Repos les jours de course

Il m'en restait un (ou plusieurs, et non des moindres), les kilos accumulés durant mon inactivité. J'avais donc une chance de m'en sortir, étant donné que dans une course, il est censé y avoir autant de montées que de descentes. Dans mon esprit, ce que ce que je perdrais dans les montées, j'avais de fortes chance de le récupérer dans les descentes. Malheureusement - et j'en suis le premier déçu - le ski de fond ne marche pas ainsi, et j'ai pu le constater comme il se doit lors de cette première course.

Après un départ prudent et une gestion de course tout à fait honorable (aux alentours de la 20ème place durant les 3/4 de la course et pas trop loin de la tête, j'en suis le premier surpris), je me suis pris de plein fouet la réalité dans les cinq derniers kilomètres avec le corps qui a finalement - et totalement - lâché. Les étoiles dans le ciel ont alors été nombreuses malgré ce milieu d'après midi, et le plus dur pour moi, c'est que je n'avais pas pris le moindre Cr'oc&Go pour mes ravitaillements. Bien sûr, j'ai passé la ligne d'arrivée, mais après trois pauses dans les dernières montées, me demandant comment j'allais réussir à mettre un pied devant l'autre. Mon plus grand bonheur a alors été lorsque des Canadiens sur le côté de la piste m'ont dit "tiens bon, c'est le dernier tour", alors que je croyais qu'il m'en restait encore un à effectuer. Vous n'imaginez pas ma joie à cet instant, à se rouler par terre. 

A l'arrivée, je me suis gavé de Cookies et de bonbons (Vive les ravitos Canadiens!) et une heure plus tard, j'étais de nouveau frais comme un gardon, paré (enfin, de très loin) pour un deuxième tour de piste.

Voilà, c'était ma première de 2022, ma première depuis 2020, une bonne entame dans mon périple Canadien, mais ne vous inquiétez pas, pour les prochains textes, je ne parlerai pas de courses (ou juste un peu) mais plutôt du Canada, parce que je suis sûr que vous n'avez qu'une question à la bouche: Comment c'est là bas?!!!!

Réponse aux prochains épisodes




lundi 10 janvier 2022

Bonne année 2022

Une nouvelle année vient de s'écouler, avec un peu de retard (c'est le décalage horaire) il est temps pour moi de vous adresser mes voeux pour celle à venir.

Mais avant, j'aimerais que cette année ne nous fasse pas oublier ce que nous sommes, des êtres vivants parmi tant d'autres sur cette Terre. Ni des Dieux ni des rois, seulement des animaux que nous nommons humains.

Qu'elle ne nous fasse pas oublier le miroir devant lequel nous nous préparons chaque matin, et que nous gardions un oeil avisé sur le reflet qu'il nous renvoie. Que nous n'oublions pas de nous regarder, non à l'extérieur, mais à l'intérieur, et que ce miroir nous permette de nous remettre chaque jour en question.

Que cette année ne nous coupe pas davantage de nos amis, sous prétexte que nos idées divergent, et que les doigts cessent de pointer ceux dont les pensées diffèrent. Que nous n'oublions pas la liberté de pensée, et plus encore, le respect et la tolérence.

Qu'elle ne nous fasse surtout pas oublier que nous devons vivre pour nos enfants, car eux seuls portent l'avenir, sans que cela veuille dire que nous devons oublier nos parents. 

Que même si la foi s'altère, gardons encore espoir, et plus encore, n'oublions pas nos rêves.

Quelques mots pour vous souhaiter, enfin, une belle année 2022.


2022