Pour ne pas déroger à la règle des débuts de saison depuis trois hivers, ma première course n'aura pas été une réussite.
Un joli hors-sujet, comme celui qui m'avait valu 6 au bac de français dans des temps anciens, alors qu'un "1" précédait encore l'écriture du millénaire. Oui, je sais, j'étais jeune et je suis vieux, mes collègues du Team me le rappellent bien régulièrement, m'affublant du sobriquet "papy". Des claques se perdent, je vous dis (ah non, pas de claque, paraît qu'un amendement les a bannies depuis quelques années).
Enfin bon, ce n'est pas parce qu'on est vieux qu'on avance moins vite, au vu de ma saison de course à pied. Mais la forme est toujours (et sera toujours) l'éternelle incertitude du sport, et à haut niveau, un passage à vide ne pardonne pas. Surtout sur les courses en poussée, où le rythme ne baisse jamais d'intensité tout au long de la course. L'impression d'être enchaîné à un boulet. Un creux de vague qui n'est pas passé inaperçu, et m'a fait passer inaperçu au sein du peloton. Je me console en me disant que j'ai terminé dans la première moitié du classement, même s'il s'en est fallu de peu.
Voilà, c'était la première, heureusement, comme son nom l'indique, ce n'était qu'un prologue, une mise en jambes (ou plutôt en bras, devrais-je dire), pour les longues, les vraies, il faudra attendre début 2019. Mais d'ici là, j'enfilerai encore le dossard pour peaufiner la préparation, en espérant que la neige soit au rendez-vous et permette le maintien épreuves locales.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire