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samedi 13 décembre 2014

Sgambeda 2014

Qui ne connait pas La Fontaine ? Quand j’étais gamin, on avait un joli livre illustré avec quelques unes de ses fables. En général, je m’attardais sur les illustrations et je laissais de côté les mots, un peu comme dans les bandes dessinées. Lire l’intérieur des bulles demandant beaucoup d’effort et de concentration, j’imaginais l’histoire en me limitant aux traits de crayon. Vous pensez bien que la plupart du temps, j’étais complètement à côté de la plaque et, en revenant des années plus tard sur les pages des bandes dessinées et autres contes illustrés, l’histoire n’avait rien à voir avec celle que je m’étais imaginée.
Concernant les fables, il y avait, entre autres, celle d’une tortue et d’un lièvre, ou peut-être d’un lièvre et d’une tortue, je ne sais plus vraiment. En prenant un départ plutôt mauvais (il faut dire ce qui est, je n’ai pas été très bon) lors de la Sgambeda, première étape du fameux circuit international des longues distances, certaines images, assez floues d’ailleurs, me sont revenues par bribes relativement décousues. Je revois une tortue dodue, au visage bouffi traînant sa lourde carapace sur un chemin semé d’embûches. A ce moment, effrayé par la comparaison, j’ai décidé d’accélérer pour me replacer. Je préférais l’analogie au lièvre, sautant gaiement de pierre en pierre, une herbe à la bouche en sifflotant un air du moment. J’ai dû me faire violence pour me retrouver dans le peloton de tête, me voyant déjà affublé de cette image de tortue pataude et grassouillette. Mais le cliché me trottait en boucle dans la tête, et pour essayer de m’en affranchir, je me suis replacé, puis replacé, et replacé encore au fil des kilomètres, tant et si bien qu’au moment de franchir la ligne d’arrivée, eh bien, j’étais seul en tête.
Et hop, terminé la comparaison avec la tortue. C’est à ce moment que le fin mot de l’histoire m’est revenu en mémoire.
Comme quoi, rien ne sert de courir, il faut... finir à temps !
Là, c’est plus du « La Fontaine », c’est du Benoît Chauvet.



PS : Bon, d’accord, pour ceux que ça intéresse, je vous ferai prochainement un récit plus technique sur la course…

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