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lundi 28 janvier 2019

Foulée blanche, galère noire, et ironie des skis

Lorsqu'on fait du ski de fond en compétition, il y a un paramètre non négligeable: le matériel. Il y a les skis pour neige froide, ceux pour neige intermédiaire, les skis neige humide. Et rebelotte pour les structures. Certaines sont adaptées pour le très froid avec différentes sortes selon le type de grain de neige, idem pour les neiges humides et les neiges polyvalentes, bref, au bout du compte, les housses sont souvent très chargées de skis les veilles de course
Chaque semaine, j'ai droit à mon petit rituel avant les courses. 
Lundi, je jette un coup d'oeil à la météo. Mardi, je fais pareil. Je ne change pas mon plan le mercredi et bien entendu, le jeudi, au moment de préprarer mon matériel en vue du déplacement, j'allume l'ordi et je flâne sur les prévisions du week-end. Et le vendredi matin, au moment du départ, je jette un dernier coup d'oeil pour me rassurer. 
Et j'ai toujours une paire de skis dans des conditions extrêmes, au cas-où. Vendredi matin, faisait encore -15 degrés lorsque j'ai pris la voiture. Je n'ai pas pris la peine d'allumer l'ordinateur. C'est en arrivant à Autrans qu'on m'a annoncé la (bonne nouvelle). La pluie était annoncée le dimanche. Et bien entendu, pour la première fois, je n'ai pas pris la peine de prendre les skis pour ce type de neige. Alors j'ai passé dix coups de fil, mis en branle mon réseau d'amis pour voir s'il était possible de rapatrier la fameuse paire de skis. On s'est décarcassé pour trouver une solution et au final, les planches sont arrivées à destination.
Sauf que bien sûr, il a fait froid toute la nuit et au moment de tester les skis le matin de course, je ne les ai pas pris. 
Et j'en ai pris une toute bonne (fessée, claque, branlée, torgnole, baffe, misère... tout ce que vous voulez). Le bonhomme n'était pas en grande forme, et avec une magistrale hypo à mi-course, j'étais aux fraises des bois (si si, même en hiver, c'est possible) 

Il falait bien une chute comme celle-là pour terminer l'histoire. Mais je ne remercierai jamais assez tous ceux qui ont oeuvré pour me dépanner.
Voilà, je voulais juste vous dire MERCI, en particuler à Susan et Jean-Michel. 

Et juste pour la petite histoire, je n'ai jamais vu une météo aussi changeante, il faisait -12 degrés le samedi matin à 9 heures et +3 degrés une heure plus tard. A devenir fous, sachant que le choix des skis et le fartage sont tellement pointus qu'une erreur de deux degrés peuvent vous faire perdre de nombreuses minutes dans une course.






7 commentaires:

  1. Tjs un plaisir de lire tes résumés de course mais entre nous ça fait 2 ans que vous prenez des cacahouètes par les Salomon...Vous remplissez le top 10 quoi...

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    1. Heureusement, pas à toutes les courses. Et c'est le sport, on a dominé pendant plusieurs années, la roue tourne, les autres coureurs sont en forme!

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  2. Sacré Benoit , un plaisir de te suivre ! Lol

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  3. Tu es partout Eddy...et pas qu'à Chapelle...
    Sinon ,Benoit, je t'avoue ne pas comprendre ces pbs de skis avec la structure qui est la votre.Que tu oublies tes skis, certes, mais que personne ne puisse te dépanner entre tes collègues du team et Stéphane qui doit bien avoir avec lui quelques paires pour répondre à des imprévus comme le tien.
    En tout cas, toujours sympa de te retrouver chaque semaine et RV dans notre région dans 15 jours pour la cloche(n'oublie rien cette fois ci)....

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    1. Si si, il y a bien une housse du team et les skis tournent entre les coureurs, mais on préfère toujours avoir nos planches, surtout lorsqu'elles sont bonnes. Après, c'est une histoire de choix de fartage, de choix de skis au moment du départ. Il y a une prise de risque qui n'est pas toujours payante. Lorsqu'un athlète gagne une course, c'est surtout que tout est réuni le jour J. Mais c'est délicat lorsque la météo n'est pas stable, peut-être qu'à force de trop vouloir être pointu, on passe à côté parfois

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  4. J'adore le ski mais je déteste préparer le matériel, l'enjeu est pourtant crucial, j'en ai fait les frais à la transju 2018, heureusement j'ai assuré le coup pour l'envolée nordique 2019, sinon Eddy allait me maudire!!!⛄

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