Un sommeil agité par l'euphorie. Un tarn déchaîné, noir de colère après des jours de tempête, regardant des lucioles se disperser sur une route d'automne. Une nuit qui n'en a pas fini de s'étirer, avalant dans sa lenteur les coureurs silencieux, doucement éparpillés dans les profondeurs des Causses. L'engourdissement de la raison après les kilomètres d'effort, bousculant l'adrénaline du départ. La mollesse des kilomètres, peu à peu trop nombreux pour le corps endolori, les moments de doute, tête et corps lessivés par le brouillard et la pluie, par les douleurs qui surgissent. Se concentrer sur chaque pas, chaque mètre, ceux qui enlèvent du temps au temps. Au loin, la ligne d'arrivée, le corps, qui, sans comprendre, se remet en marche. Grinçant mais toujours vaillant, se mouvant comme aux premiers pas. Oubliant la douleur, la fatigue, jusqu'à franchir, enfin, la ligne d'arrivée.
Quelques phrases, pèle mêle, pour résumer mon escapade au festival des Templiers. 100km où toutes les émotions se mêlent, s'emmêlent. Ce que j'aime justement dans le trail, même si parfois, tout ne sourit pas. J'attends encore l'alignement des étoiles pour réussir MA course parfaite sur un grand trail...
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