Ok, je sais, ça date un peu, maintenant. Un peu plus de deux semaines, me direz-vous, mais entre temps, il y a eu deux semaines du côté de la Bretagne, un peu de vadrouille à vélo (je vous raconterai). Mais revenons à nos moutons.
Comme vous le savez, je m'étais fixé un petit objectif estival: les championnats de France de Trail. Le changement dans ma préparation consistait surtout en des séances sur piste (merci Marc Peoch pour les conseils), une dizaine depuis la reprise de l'entraînement ce printemps. Pour le reste, c'était de l'improvisation. D'autant plus que le week-end précédent, j'étais en train de parfaire ma préparation en mode allongé, la faute à un virus de passage, pris en pleine tête. D'un autre côté, moi qui ai tendance à trop en faire, là, je n'avais d'autre choix que me reposer. Et vu qu'il fallait recharger les batteries, j'ai axé ma préparation en mode chocolat. Du noir, du bon, au minimum 75%, 80%, voire même du 85%. On m'a toujours dit que le chocolat était riche en antioxydants, ainsi qu'en magnésium. Le chocolat, ça m'allait bien, d'autant plus que ces dernières années, j'avais fini deux fois quatrième aux France de longue distance en ski de fond. J'avais donc des stocks au cellier.
La veille, j'étais encore en train de baver devant un magnifique gâteau au chocolat chez des amis, du côté de Mâcon. Je n'y étais allé rien que pour ça, la promesse d'une superbe pâtisserie réalisée par un pro (pour la petite histoire, je n'ai même pas pu y goûter, je suis reparti trop tôt!)
Le dimanche au petit matin, le réveil a sonné, la voiture chargée à bloc pour les vacances -vu qu'on partait à l'autre bout de la France dans la foulée- je suis allé à Méribel. Pour le petit déjeuner, je m'étais préparé un gâteau sport. Au chocolat, bien sûr, que j'ai mangé à pleines dents sur le trajet, me disant que malheureusement, j'avais quasiment épuisé toustes mes réserves en tablettes de cacao (mais d'un autre côté, la balance pouvait confirmer que j'avais emmagasiné pas mal de provisions pour l'hiver...)
Trois heures plus tard, je franchissais la ligne d'arrivée, échouant à quelques secondes du podium. A la quatrième place, bien sûr. La fameuse médaille en chocolat. Le job était fait: j'avais de quoi tenir un an de plus.
Voilà pour mes premiers championnats de France de Trail, j'essaierai de faire mieux l'année prochaine. Et pour ceux qui veulent savoir comment s'est passé ma course, eh bien je suis parti, j'ai couru, et au bout d'environ 2h30 et quelques minutes d'effort, j'ai fini par arriver.
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