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lundi 13 mars 2017

Chute à l'Engadine

Je trouvais qu'elle était un peu trop facile, cette Engadine. Trop monotone, pas assez d'action. A tel point qu'un kilomètre avant l'arrivée, alors en tête du peloton, je me suis dit que j'allais faire demi tour, et repartir en sens inverse. D'autant plus que se faire douze heures de voiture aller-retour pour seulement une heure trente de course, non, ça ne valait pas le coup.




Allez, c'était pour la petite touche humoristique, mais pensez bien que j'en ai ri jaune.
J'aurais aimé commencer ce texte en vous l'annonçant fièrement, en vous disant qu'enfin, j'ai réussi à accrocher les fameuses cornes de bouquetin à mon palmarès. Qu'après un hiver très compliqué, l'embellie est belle, que je monte sur la plus haute marche du podium et tout et tout. 
Mais non, la chute de mon histoire est autre. Elle se résume... à une chute.
A un kilomètre de l'arrivée, alors que je passe en tête du groupe, en appliquant à la lettre mon petit scénario de course, un coureur embarque l'arrière de mon ski, me déséquilibre. Je me retrouve dos à la piste et termine allongé dans la poudreuse. Lorsque je me relève, le groupe est déjà loin, et à 1km de la ligne, le destin, scellé.
Comme quoi, même en forme, le sort aura décidé que cette saison 2017 ne jouerait pas en ma faveur. C'est la dure loi du sport, une seule place compte, et les aléas de course sont nombreux. Dommage, il ne restait moins de quatre minutes de course, mes jambes répondaient bien, le cardio avait encore de la marge.
Je vais refaire ma course mille et mille fois, en me disant qu'à une fraction de seconde près, la chute aurait été évitée. Ah, les fameux "et si".
Il faut désormais écumer la frustration, se concentrer sur les quatre week-end restants. Bien que les plus belles courses soient derrières, il en reste quelques unes, se nourrir (encore) de cette frustration pour rebondir une nouvelle fois. Et puis, si ce n'est pas cette année, ce sera pour la prochaine.

Je vous ai mis le passage en vidéo, je le trouve assez comique (faut juste cliquer sur l'image). Regardez bien le petit bonhomme rouge au bonnet orange à droite de l'écran et surtout la manière de tomber, au ralenti, dans la poudreuse. Une chose est sûre, j'ai pris tout mon temps.





1 commentaire:

  1. L'avantage samedi, c'est que les rails tempecheront de refaire un tel demi tour. J'espère pour toi que tu seras aussi bien placé dans les derniers kilomètres. Pas gagné car du très beau monde se pointe, M.Sundby y est annoncé.

    Un français d'Oslo, également inscrit à la Birken

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