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samedi 13 avril 2013

Les soucis existentiels

Je porte des lunettes. Oh, ça date... Depuis la sixième, peut-être la cinquième. Donc oui, ça fait un petit bout de temps. J'en ai d'abord eu de jolies bleues. A cette époque, je n'en avais besoin que pour lire au tableau lorsque j'étais en bout de salle. Les rouges, c'est quand il a fallu en avoir pour regarder aussi la télé. Les rondes, c'est quand il a fallu les mettre quasiment tout le temps. L'épaisseur des verres se rapprochait de celle des verres à boire. Des culs de bouteille, auraient clamé les petits malins. C'est à ce moment qu'il a fallu opter pour les lentilles de contact. Un choix judicieux, permettant de cacher au monde environnant cette fameuse tare que je traînais depuis déjà quelques années. Les lentilles, je les gardais du matin au soir, de six heures à vingt trois heures. Essayer, c'est adopter ! Et voilà qu'un jour, mes yeux ont dit stop. La cornée complètement irritée, l'oeil larmoyant. Bref, il a fallu se remettre aux verres. Mais en ski, le confort des lunettes laissait à désirer. Buée constante, sans parler des jours de grands froids où la peau de mon nez restait collée au métal de la lunette. Au bout d'un moment, j'en ai eu marre, et j'ai décidé de m'en passer pour aller faire mes sorties de ski. De toute façon, je ne risquais pas grand-chose, la neige amortirait toute éventuelle chute.
J'ai passé tout l'hiver ainsi, et je m'y suis habitué. De plus, avec la pratique, je connais les moindres virages et les parties délicates du parcours. Désormais, quand je m'entraîne, avec ou sans lunettes, à mes yeux tout est normal.
Le seul souci, c'est quand quelqu'un me fait signe, de loin. Sachant qu'à deux mètres, je ne distingue plus les traits, qu'à dix, les formes sont des ombres chinoises et qu'à vingt, je ne sais pas si c'est un sapin, un panneau ou un type qui est en face de moi, c'est très, mais alors très compliqué pour moi. J'arrive à m'en sortir au son de la voix, en mettant un visage sur ce que j'entends.
Mais parfois, c'est mission impossible.

-Euh... Lolo ? C'est toi ?...

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