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jeudi 20 septembre 2012

Une matinée comme une autre

Dimanche, pour la plupart des gens, c'est le jour du repos, le jour du seigneur, le jour où l'on flâne sous l'oreiller, où l'on prend un peu plus de temps pour savourer les choses, comme l'odeur du pain frais qu'on est tranquillement allé chercher chez le boulanger à 10h du matin, celle de la confiture de framboise qu'on étale sur la mie encore chaude de la dernière fournée.
Et puis le dimanche, pour certains fadas, c'est le jour pour enfiler le dossard et se sortir les tripes. Donc exit le truc du petit déj romantique, de la grasse matinée et tout le reste.

La semaine dernière, n'étant pas vraiment dans mon assiette, je ne savais pas trop si j'allais prendre le départ d'une course en fin de week-end. J'ai donc attendu le dernier moment, samedi soir, pour réaliser que cette envie de dossard était trop forte et que j'étais prêt physiquement. Je suis allé naviguer sur plusieurs sites internet à la recherche d'une compétition, passé quelques coups de fil, essuyé deux ou trois échecs moqueurs parce que les inscriptions étaient closes depuis longue date. Et finalement, j'ai trouvé mon bonheur : une course en terrain vallonné à une trentaine de bornes de chez moi. Le site internet stipulait la possibilité d'inscription sur place.
Il était déjà vingt trois heures bien tassées quand j'ai commencé à préparer mon sac.
La préparation, c'est très important de s'y atteler la veille pour ne rien oublier. 

Et je fais pas de pub, hein! C'est juste ce qu'il y a marqué sur les habits (NB les chaussettes, elles sont made in Finlande!)

Le sac terminé, j'ai pu tranquillement aller rejoindre mon lit douillet pour un sommeil réparateur. Minuit sonnait déjà ses douze coups quand j'ai fermé les yeux.
J'ai bien entendu très mal dormi, par hantise du réveil qui ne sonne pas, tout en refaisant cent fois dans ma tête une course qui n'avait pas encore eu lieu.
Je me suis réveillé dix fois, regardé si le réveil marchait bien, combien de temps il me restait encore à dormir. A six heures du matin, j'avais les yeux grand ouverts, me demandant si j'allais réussir à me rendormir. Et quand le réveil a enfin sonné, je venais juste de replonger. C'est toujours comme ça que les choses se passent.
J'ai préparé ma bouillie d'avant compétition, un mélange de poudre diluée avec de l'eau, au goût assez douteux.


Rien à voir avec ce bon pain frais nappé de confiture qu'on rêve habituellement de prendre un dimanche matin... Mais comme tout sportif, il y avait des sacrifices à faire, et le résultat passait aussi par certaines contraintes.
Le semblant de petit déjeuner ingurgité, j'ai jeté mon sac dans le coffre de la voiture pour m'en aller doucement mais sûrement au lieu de rendez-vous de la course.


Durant toute la durée du trajet, je n'ai cessé de faire la course dans ma tête, visionnant ma course, le départ, la cadence, le sermonnant quant au rythme qu'il faudrait que je prenne. Ne pas forcément suivre la tête de course mais aller à mon allure. Je me voyais prendre les ravitaillements, j'entendais déjà les acclamations des spectateurs en furie, j'imaginais les mêmes déesses que celles du Tour de France, en train de me mettre un cercle de laurier autour du cou. En gros, j'étais en train de prolonger les rêves de ma nuit.
Et puis...
Je suis arrivé. Le bled était désert. Je me suis retrouvé comme un c..
Rien. Personne. Néant. Nada. Pas un chat. Pas un même un minuscule, ridicule petit chat. J'ai fait trois fois le tour de l'église, de la mairie, et puis j'ai croisé un gars qui sortait de sa maison. Je me suis approché, hésitant.
-Euh, vous ne savez pas s'il y a une course organisée dans les parages aujourd'hui, ai-je demandé.
Là, il s'est mis à rire.
-Une course ?! Mais vous auriez dû vous renseigner, mon p'tit gars. Elle a été annulée, l'organisation a mis la clé sous la porte.
Je ne savais pas si je devais être dépité ou en colère, contre l'organisation ou contre moi même. Je suis retourné dans ma voiture, j'ai claqué la porte de rage, pesté, et je suis reparti, bredouille. J'avais perdu une demi-journée. On pourra très bien dire qu'on apprend de ses erreurs, alors je vais garder pour moi le fait que ce genre d'évènements, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive.
On va dire que c'est mon goût de l'aventure...



1 commentaire:

  1. tu as juste fait un mauvais rêve, Benoît ! maintenant tu peux te réveiller...
    Claude
    PS : merci pour la Finlande, elle le mérite bien

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