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lundi 10 septembre 2012

Les Foulées Maglanchardes



Il y a des fois, il faudrait réviser ses classiques. La Fontaine (celui des fables, hein, pas le bac en pierre qui recueille l'eau de la source), parmi ses nombreuses morales, en avait une que tout le monde connaît:
"Rien ne sert de courir, il faut partir à point". En gros, ce qu'il voulait dire par là, c'est qu'il faut savoir être patient et ne pas se précipiter dans les choses qu'on accomplit.
C'est donc à des années lumières de ces bonnes paroles que j'ai pris le départ des Foulées Maglanchardes, ma première véritable course à pied de l'année. Après trois jolis résultats aux Kilomètres verticaux (dont l'effort se rapproche davantage de la marche que de la course), j'allais devoir courir pour de vrai.
Mais à peine le départ donné, j'étais déjà en train de sprinter pour essayer de suivre le rythme imposé par les premiers. Péchant par excès de confiance, sûr de mon état de forme du moment, j'ai voulu suivre. Je dis "voulu", parce que j'ai pas suivi bien longtemps. Ça allait vite. Trop vite, beaucoup trop vite. Après deux ou trois kilomètres, la soupape de sécurité s'est mise à chauffer très fort, j'ai raccourci ma foulée et le reste de la course a été assez laborieux.
Jean Christophe Dupont a filé tranquillement vers la victoire, me reléguant à près de 3mn.

Pourtant, j'aurais dû comprendre. Au départ, il y avait un gars, un coureur de fond qui domine assez nettement son sujet sur les courses à plat. Le gars en question était accompagné par son lièvre (par lièvre, comprenez un autre coureur qui mène le rythme pour aider son champion). C'est là que ça aurait dû faire tilt!
Le truc de La Fontaine. Le Lièvre et la Tortue!
Mais je ne m'étais malheureusement pas assez renseigné au départ. Je ne l'ai su qu'à l'arrivée, que le gars était venu avec un lièvre. Sinon, pensez bien, tous les voyants se seraient mis au rouge, j'aurais mis de côté le sportif pour me mettre en mode littéraire, rebranchant par la même occasion mes quelques neurones. C'est soit l'un soit l'autre, moi, j'ai toujours eu du mal à faire deux choses à la fois. Je laisse ce pouvoir aux femmes.

PS: et pour info, le pire, dans toute cette histoire, c'est que le champion et son lièvre, ils ont mis le clignotant dès le premier raidillon.

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