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mardi 10 décembre 2024

Arclusaz, SaintéLyon, Fortunes diverses

Mi novembre, j'ai opté pour un dossard au Trail de l'Arclusaz. (merci aux organisateurs pour l'invitation).
Inscription finalisée deux semaines à l'avance, pourtant, la veille, je n'étais plus sûr d'y aller. Forme moyenne, je sentais la grande fessée d'avance.
Mais, surprise, après quelques kilomètres sur la retenue, voilà que les montées me sont propices à une échappée. 
Oh, me suis-je dit, voilà un test de bon augure en vue de la SaintéLyon.

Gonflé à bloc, j'ai cru que le 80km de cette grande classique nocturne serait avalé en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.
Pensez-bien. Dès le coup de fusil, j'ai vite déchanté. Il m'a fallu à peu près trois cents mètres pour me dégonfler. Ce que je trouve incroyable dans le trail, c'est de voir à quelle vitesse on se rend compte que le jour ne sera pas LE jour.
Les quarante premiers kilomètres ont été compliqués. Mais ce n'était rien par rapport aux dix suivants, où les genoux se sont mis à grincer, les tendons à coincer. Des douleurs dans tout le corps. Il paraît que ça arrive quand on est en pleine croissance, on appelle ça la puberté.
Punaise, me suis-je dit, je suis en train de grandir. Je me la fais à la "Benjamin Button".
Il me restait 30 bornes. J'aurais pu. Mais j'ai choisi la voie de la sagesse, boitant de tous mes membres, j'ai mis le clignotant dès le croisement de route. 
J'ai boité pendant quelques heures. Puis, plus rien. 
Malheureusement, à la mesure, je n'avais pas pris un centimètre.
Comme qui dirait, "Le corps a ses raisons que la raison ignore". Pascal se retournerait dans sa tombe s'il savait comme je détourne sa pensée. Et, par manque d'R, il en sortirait en t(r)ombe pour venir me botter le cul.
Pas de doute, en plus de me redonner le moral, l'abandon me fait encore plus drôle que je ne le suis déjà.
C'est le double effet kisscool.
Allez, on va arrêter là le grand humour, je crois qu'il est temps de chausser les skis 😄