Après avoir empilé les heures, place au repos (à peine 13 heures la semaine dernière). Pour clôturer cette période de "farniente", j'ai enfilé mon dernier dossard sur courte distance, lors de la Perjussienne. Une belle bagarre sur un profil relativement plat (si vous aviez loupé mes préparations sur la course à pied à plat, c'est ICI), je craque dans le dernier kilomètre et termine tout de mème sur le podium (3ème) en signant mon meilleur temps sur ce parcours. Une gestion de course toujours à revoir, mais la forme paraît bonne.
Aujourd'hui, on est lundi, il ne me reste plus que six jours pour les Templiers.
Chaque jour, je reçois un mail de l'organisation, pour me rappeler (au cas où je l'aurais oublié), qu'effectivement, le décompte a commencé.
Je repense alors à toutes ces séances longues que je n'ai pas faites.
A ces trails de préparation, que j'aurais peut-être dû faire pour savoir comment on prépare une longue distance à pied.
Aux séances d'étirements qui m'auraient fait un bien fou, et que bien sûr, je reporte toujours au lendemain, au surlendemain, et aux années d'après. Je suis un As de la procrastination, et j'ai toujours un joker (ah, les enfants...) lorsqu'il s'agit de prendre dix minutes pour se détendre.
Aux kilos superflus de ces glaces, gâteaux, bonbons que je n'ai pas su refuser (mais qu'est-ce que c'est bon!)
Aux kilos de trop liés à mes séances de poussée (bah oui, à la base, je suis quand même fondeur et je prépare la saison hivernale).
Aux rab d'heures que j'aurais peut-être pu/du effectuer.
Enfin voilà, je cherche toutes les excuses du monde, parce que, croyez le ou non, je stresse (un peu). Si, si, ça va être long (et j'espère que ça va être bon!).
J'aurai le dossard 48, mais le plus dur pour moi, ça sera probablement l'heure du réveil (départ à 5h45 du matin, la loupiote a intérêt d'être en forme)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire